22 août Lecture de la Bible : Psaumes 106-109
E.D. Abiya :: P.B.I;
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22 août Lecture de la Bible : Psaumes 106-109
22 août Lecture de la Bible : Psaumes 106-109
Chapitre 106 :
Psaumes 106 :7 Quant à nos ancêtres, en Égypte, ils ne se montrèrent pas perspicaces devant tes œuvres
prodigieuses. Ils ne se souvinrent pas de l’abondance de ta merveilleuse bonté de cœur, mais ils se montrèrent
rebelles près de la mer, à la mer Rouge.
w95 1/9 p. 19-20 Comment acquérir plus de discernement
Lorsque, guidé par Moïse, Israël était sorti d’Égypte, Jéhovah avait démontré son pouvoir et son profond désir de libérer son peuple en frappant de dix plaies la redoutable puissance mondiale. Après que Pharaon eut laissé partir les Israélites, Moïse les a menés jusqu’à la rive de la mer Rouge. Mais les armées égyptiennes se mirent à les poursuivre. Le piège semblait se refermer sur les Israélites; leur liberté nouvellement acquise ne serait-elle qu’éphémère? Et le récit biblique de déclarer: “Les fils d’Israël eurent grand-peur et se mirent à crier vers Jéhovah.” Se tournant alors vers Moïse, ils dirent: “Qu’est-ce que tu nous as fait en nous faisant sortir d’Égypte? (...) Car il vaut mieux pour nous servir les Égyptiens que de mourir dans le désert.” — Exode 14:10-12.
Pareille crainte aurait été compréhensible, à ceci près: les Israélites venaient d’assister à dix démonstrations étonnantes de la puissance de Jéhovah et étaient bien placés pour saisir ce que Moïse leur rappellerait 40 ans plus tard: “Jéhovah nous fit sortir d’Égypte à main forte et à bras tendu, avec une grande et terrifiante puissance, et par des signes et par des miracles.” (Deutéronome 26:. Ainsi, comme l’écrira le psalmiste, quand les Israélites se détournèrent de la direction de Moïse, “ils ne firent preuve d’aucune perspicacité”.
w89 15/3 p. 17 La perspicacité qui vient de Jéhovah
“Quant aux perspicaces parmi le peuple, ils donneront de l’intelligence à la multitude.” — DANIEL 11:33.
LES Israélites de l’Antiquité savaient que Jéhovah est le seul vrai Dieu. Ils n’ignoraient pas comment il avait agi envers leurs ancêtres, et ils avaient personnellement bénéficié de sa bonté de cœur. Mais à plusieurs reprises, ils firent preuve d’un manque évident de perspicacité. “Ils se comportèrent en rebelles” vis-à-vis de Jéhovah et de ses représentants. Pour quelle raison? Parce qu’“ils ne se souvinrent pas” de ce qu’il avait fait pour eux (Psaume 106:7, 13). Non qu’ils avaient oublié ces bienfaits, mais ils n’y avaient pas réfléchi au point d’en éprouver de la gratitude. Ils se révélèrent donc être “des gens qui désirent des choses mauvaises”. — 1 Corinthiens 10:6.
2 De nos jours, Jéhovah a fait de ses témoins un peuple à part, notamment en les rendant perspicaces par l’entremise de son organisation visible. Nous augmenterons notre reconnaissance pour la direction que Jéhovah accorde à ses serviteurs en considérant des exemples de la perspicacité dont il les a dotés. L’un d’eux a trait à l’essence de notre croyance: l’identité de Dieu lui-même.
Psaumes 106 :13 Bien vite ils ont oublié ses œuvres ; ils n’ont pas attendu son conseil.
w88 1/7 p. 7-8 § 2-5 « Montrez-vous reconnaissants »
Paul a encouragé ses frères chrétiens de Colosses à manifester leur reconnaissance non seulement en paroles, mais aussi en actes, dans leur vie de tous les jours. Il écrit: “Que la paix du Christ domine dans vos cœurs, car vous y avez été appelés en un seul corps. Et montrez-vous reconnaissants.” — Colossiens 3:15.
De nombreuses raisons d’être reconnaissant
3 Toute personne vivante a de nombreuses raisons d’être reconnaissante. La principale est qu’elle profite de la vie elle-même, car tout ce que nous possédons ou envisageons de faire deviendrait soudain sans valeur si nous perdions la vie. Le psalmiste David exhorta tous les humains à se souvenir de cette pensée: “Auprès de toi [Jéhovah Dieu] est la source de la vie.” (Psaume 36:9). L’apôtre Paul rappela cette vérité éternelle aux Athéniens lorsqu’il s’exprima devant l’Aréopage (Actes 17:28). Oui, le simple fait d’être en vie est déjà un motif important d’être reconnaissant. En outre, notre gratitude grandit lorsque nous songeons aux facultés dont Dieu nous a dotés — le goût, le toucher, l’odorat, la vue et l’ouïe — pour que nous puissions jouir de la vie et des merveilles de la création qui nous entourent.
4 Pourtant, beaucoup considèrent qu’il est normal de jouir de ces beaux dons. Ce n’est que lorsqu’ils sont privés d’une faculté, comme la vue ou l’ouïe, que bon nombre d’humains prennent conscience des bienfaits dont ils n’appréciaient pas toute la valeur quand ils étaient en bonne santé. Les vrais chrétiens doivent constamment veiller à ne pas se laisser aller à un tel manque de gratitude. Il leur faut faire de vigoureux efforts pour continuer de se montrer reconnaissants, suivant en cela l’exemple du psalmiste qui a dit: “Tu as fait beaucoup de choses, toi, ô Jéhovah, mon Dieu, oui, tes œuvres prodigieuses et tes pensées à notre égard; nul ne peut t’être comparé. Si j’avais envie de les décrire et d’en parler, elles sont devenues plus nombreuses que ce que je puis raconter.” — Psaume 40:5.
5 Le 106e Psaume résume en termes poétiques les actes de puissance que Jéhovah a accomplis pour ses serviteurs, les Israélites. Les manières d’agir de Dieu envers eux venaient s’ajouter à la bonté qu’il témoigne aux humains en général et aux joies normales de la vie qu’il leur accorde. Mais le psalmiste souligne que malgré ces bienfaits les Israélites n’ont pas continué à se montrer reconnaissants pour les bénédictions exceptionnelles dont ils jouissaient. Nous lisons au verset 13: “Ils oublièrent vite ses œuvres; ils n’attendirent pas son conseil.” Ce ne fut pas le temps qui éroda progressivement leur reconnaissance, les amenant des décennies plus tard à ne plus se souvenir de ce que Dieu avait fait pour eux. Non, ils oublièrent vite ces choses — dans les semaines qui suivirent les miracles remarquables que Jéhovah réalisa pour eux lorsqu’ils traversèrent la mer Rouge (Exode 16:1-3). Malheureusement, comme les événements ultérieurs le prouvèrent, l’ingratitude devint chez eux un travers habituel.
Psaumes 106 :16 Et ils se sont mis à envier Moïse dans le camp, [ainsi qu’]Aaron le saint de Jéhovah.
it-1 p. 24 Abiram
Il apparaîtrait donc que cette rébellion avait un double objectif : elle visait non seulement la prêtrise aaronique, mais aussi la position de Moïse, qui veillait à l’application des instructions divines (Ps 106:16). Le moment avait pu leur sembler opportun pour canaliser le désir populaire de changement, car peu de temps auparavant le peuple avait sévèrement critiqué Moïse, parlant même de choisir un autre guide dans le but de ramener la nation en Égypte, et il avait menacé de cribler de pierres Josué et Caleb parce qu’ils avaient soutenu Moïse et Aaron (Nb 14:1-10). Ruben était le fils premier-né de Jacob, mais il avait perdu son droit à l’héritage à cause d’une mauvaise action (1Ch 5:1). Peut-être Dathân et Abiram manifestèrent-ils donc leur ressentiment envers Moïse, le Lévite, qui exerçait l’autorité sur eux, parce qu’ils désiraient recouvrer la primauté que leur ancêtre avait perdue. Toutefois, Nombres 26:9 montre qu’ils n’étaient pas seulement en lutte contre Moïse et Aaron, mais aussi “ contre Jéhovah ”, qui avait établi Moïse et Aaron à des positions d’autorité.
Psaumes 106 :32 En outre, ils ont excité la colère aux eaux de Meriba, de sorte que cela a mal tourné pour Moïse
a cause d’eux.
it-2 p. 264 Meriba
2. Par la suite, on appela également “ Meriba ” un lieu près de Qadesh, parce que là encore Israël se querella avec Moïse et avec Jéhovah à propos du manque d’eau (Nb 20:1-13). À la différence du Meriba proche de Rephidim, où les Israélites campèrent moins de deux mois après leur sortie d’Égypte (Ex 16:1 ; 17:1 ; 19:1), ce Meriba ne porta pas le nom de Massa. Pour distinguer ce deuxième lieu du premier, les Écritures l’appellent parfois les “ eaux de Meriba ” (Ps 106:32) ou “ les eaux de Meriba, à Qadesh ”. (Nb 27:14 ; Dt 32:51.)
Psaumes 106 : 48 Béni soit Jéhovah le Dieu d’Israël depuis des temps indéfinis et pour des temps indéfinis ; et tout le peuple doit dire* : Amen ! Louez Yah* !
* Lit. : “ a dit ”.
* Voir 41:13 et 104:35, notes. “ Louez Yah ! ” Héb. : Halelou-Yah ; gr. : Allêlouia ; lat. : Alleluia. Yah est une forme abrégée du nom divin. Cf. 68:4, note. Voir App. 1D.
it-1 p. 94 Amen
Chacun des quatre premiers livres, ou recueils, des Psaumes se termine par ce terme, ce qui indique peut-être que la congrégation d’Israël avait coutume, à la fin du chant ou du psaume, de dire “ Amen ”. — Ps 41:13 ; 72:19 ; 89:52 ; 106:48.
it-1 p. 94-95 Amen
La prière rapportée en 1 Chroniques 16:36, celles que contiennent les Psaumes (41:13 ; 72:19 ; 89:52 ; 106:48) ainsi que les formules renfermées dans les lettres canoniques montrent qu’il est correct de dire “ Amen ” à la fin des prières. Il est vrai que toutes les prières consignées dans les Écritures ne se terminent pas ainsi. C’est le cas, par exemple, de la dernière prière de David en faveur de Salomon (1Ch 29:19) et de la prière que Salomon prononça lors de l’inauguration du temple (1R 8:53-61), bien que le mot “ Amen ” ait très bien pu être prononcé (voir 1Ch 29:20). Pareillement, ce terme n’apparaît pas dans les prières de Jésus (Mt 26:39, 42 ; Jn 17:1-26) ni dans celle des disciples qui est consignée en Actes 4:24-30. Toutefois, les arguments avancés plus haut montrent qu’il est tout à fait correct de dire “ Amen ” à la fin d’une prière. D’ailleurs, les paroles de Paul, en particulier en 1 Corinthiens 14:16, indiquent qu’il était d’usage de prononcer en chœur l’Amen à la fin des prières dans l’assemblée chrétienne. De plus, la Révélation (5:13, 14 ; 7:10-12 et 19:1-4) donne concernant les créatures célestes des exemples qui tous justifient l’utilisation du mot “ Amen ” pour souscrire à des prières ou à des déclarations solennelles, exprimant à l’aide de ce seul terme la confiance, l’approbation vigoureuse et l’espérance sincère qui habitent le cœur de ceux qui le prononcent.
Chapitre 107 :
Psaumes 107 :23,24 Ceux qui descendent sur la mer dans les navires, faisant des affaires sur les eaux immenses* 24 ceux-là ont vu les œuvres de Jéhovah et ses œuvres prodigieuses dans les profondeurs ;
* Ou : “ nombreuses ”.
w05 15/10 p. 32 « Ceux qui descendent sur mer dans les navires »
FACE à l’avant-port de Gloucester, ville du Massachusetts (États-Unis), se dresse une statue de bronze qui représente un timonier s’efforçant de barrer son navire au milieu d’une tempête. Cette statue a été érigée à la mémoire des milliers de pêcheurs de la ville disparus en mer. Sur le socle de la statue et sur une plaque qui se trouve à proximité sont reproduites les paroles du Psaume 107:23, 24 : “ Ceux qui descendent sur mer dans les navires, et qui travaillent au milieu des grandes eaux ; ceux-là voient les œuvres du Seigneur, et ses merveilles dans les profondeurs. ” — King James Version.
La pêche sur les bancs poissonneux de l’Atlantique est un métier périlleux. Gloucester, qui compte actuellement environ 30 000 habitants, aurait perdu au fil des années pas moins de 5 368 marins-pêcheurs, selon les chiffres officiels. La stèle commémorative déclare : “ Certains ont disparu dans une tempête cataclysmique de nord-est, emportés par des bourrasques de vent et des murs d’eau. D’autres ont trouvé la mort dans la solitude d’un petit doris qui s’était égaré, loin de la goélette qui l’avait amené sur le banc. Des bateaux se sont heurtés dans la tempête et ont sombré tragiquement. D’autres ont été percutés par des paquebots dans les couloirs de navigation. ”
Ce monument témoigne des terribles conditions de travail et des dangers que les pêcheurs affrontent en mer depuis des siècles. Imaginez les larmes de désespoir versées pour ces maris, ces pères, ces frères et ces fils qui ne sont jamais revenus. Pourtant, Jéhovah Dieu n’oublie pas les veuves et les orphelins, ni ceux qui ont perdu la vie en mer. L’apôtre Jean a évoqué ce que leur réserve l’avenir : “ La mer a rendu les morts qui s’y trouvaient, et la mort et l’hadès ont rendu les morts qui s’y trouvaient. ” (Révélation 20:13). Lorsqu’ils seront ressuscités, ceux qui sont ‘ descendus sur mer dans les navires ’ verront réellement les merveilleuses “ œuvres du Seigneur ”.
Psaumes 107 :26 Ils montent aux cieux, ils descendent aux gouffres*. À cause du malheur leur âme se fond.
“ gouffres ”. Héb. : thehômôth ; LXXVg : “ abîmes ”.
it-1 p. 475 Ciel
Ainsi, au sens physique, le mot “ cieux ” a de multiples acceptions. Alors qu’il peut désigner les confins de l’espace sidéral, il peut aussi se rapporter à quelque chose qui est simplement haut ou élevé à un degré inhabituel. Par exemple, on lit à propos d’hommes embarqués sur des navires battus par la tempête qu’ils “ montent aux cieux [et] descendent aux gouffres ”. (Ps 107:26.)
Psaumes 107 :27 Ils ont le vertige et vacillent comme un homme ivre, et toute leur sagesse est embrouillée.
w06 1/9 p. 14 Points marquants des Psaumes
107:27-31. La sagesse du monde sera “ embrouillée ” quand Har-Maguédôn éclatera (Révélation 16:14, 16). Elle ne sera d’aucun secours pour échapper à la destruction. Seuls ceux qui se seront tournés vers Jéhovah pour être sauvés vivront afin de lui ‘ rendre grâces pour sa bonté de cœur ’.
w87 15/3 p. 24 Dieu heureux, peuple heureux !
107:27 — Comment ‘leur sagesse s’est-elle avérée embrouillée’?
Comme lorsque des marins sont pris dans une tempête déchaînée, la sagesse des Juifs s’était montrée vaine pendant leur captivité à Babylone; aucun moyen humain n’avait pu leur procurer la délivrance.
Psaumes 107 :30 Et ils se réjouissent de ce qu’elles s’apaisent, et il les conduit au port de leur plaisir.
w87 15/3 p. 24 Dieu heureux, peuple heureux !
Toutefois, en se tournant vers Jéhovah dans cette tempête symbolique, ils avaient été délivrés.
Leur Dieu avait calmé les éléments et les avait conduits à l’abri, au “port”, c’est-à-dire au pays de Juda. — Psaume 107:30.
Chapitre 108 :
Psaumes 108 :9 Moab est la cuvette où je me lave. Sur Édom je jetterai ma sandale. Sur la Philistie je pousserai
des cris de triomphe*. ”
* Selon Sy ; T : “ Sur les Philistins l’assemblée d’Israël jubile ”.
it-2 p. 303 Moab, Moabites
Le psalmiste se référait apparemment aussi à cette victoire lorsqu’il dit que Dieu considérait Moab comme ‘ la cuvette où il se lave ’. — Ps 60:8 ; 108:9.
it-2 p. 892 Sandale
Par l’expression “ sur Édom je jetterai ma sandale ” (Ps 60:8 ; 108:9), Jéhovah voulut peut-être dire qu’Édom serait assujetti. Cela s’inspirait peut-être de la coutume de signifier qu’on prenait possession d’un terrain en y jetant sa sandale. Ou bien, c’était pour indiquer du mépris à l’égard d’Édom, puisque dans le même texte Moab est appelé “ la cuvette où je me lave ”. Au Proche-Orient, jeter sa sandale est aujourd’hui un geste de mépris.
Psaumes 108 :10 Qui me fera venir à la ville fortifiée ? Qui vraiment me conduira jusqu’à Édom ?
it-2 p. 922 Séla
2. Importante ville édomite que prit le roi de Juda Amatsia et qu’il renomma Yoqteël (2R 14:7). Séla pourrait être la “ ville fortifiée ” non nommée dont il question en Psaume 108:10.
Chapitre 106 :
Psaumes 106 :7 Quant à nos ancêtres, en Égypte, ils ne se montrèrent pas perspicaces devant tes œuvres
prodigieuses. Ils ne se souvinrent pas de l’abondance de ta merveilleuse bonté de cœur, mais ils se montrèrent
rebelles près de la mer, à la mer Rouge.
w95 1/9 p. 19-20 Comment acquérir plus de discernement
Lorsque, guidé par Moïse, Israël était sorti d’Égypte, Jéhovah avait démontré son pouvoir et son profond désir de libérer son peuple en frappant de dix plaies la redoutable puissance mondiale. Après que Pharaon eut laissé partir les Israélites, Moïse les a menés jusqu’à la rive de la mer Rouge. Mais les armées égyptiennes se mirent à les poursuivre. Le piège semblait se refermer sur les Israélites; leur liberté nouvellement acquise ne serait-elle qu’éphémère? Et le récit biblique de déclarer: “Les fils d’Israël eurent grand-peur et se mirent à crier vers Jéhovah.” Se tournant alors vers Moïse, ils dirent: “Qu’est-ce que tu nous as fait en nous faisant sortir d’Égypte? (...) Car il vaut mieux pour nous servir les Égyptiens que de mourir dans le désert.” — Exode 14:10-12.
Pareille crainte aurait été compréhensible, à ceci près: les Israélites venaient d’assister à dix démonstrations étonnantes de la puissance de Jéhovah et étaient bien placés pour saisir ce que Moïse leur rappellerait 40 ans plus tard: “Jéhovah nous fit sortir d’Égypte à main forte et à bras tendu, avec une grande et terrifiante puissance, et par des signes et par des miracles.” (Deutéronome 26:. Ainsi, comme l’écrira le psalmiste, quand les Israélites se détournèrent de la direction de Moïse, “ils ne firent preuve d’aucune perspicacité”.
w89 15/3 p. 17 La perspicacité qui vient de Jéhovah
“Quant aux perspicaces parmi le peuple, ils donneront de l’intelligence à la multitude.” — DANIEL 11:33.
LES Israélites de l’Antiquité savaient que Jéhovah est le seul vrai Dieu. Ils n’ignoraient pas comment il avait agi envers leurs ancêtres, et ils avaient personnellement bénéficié de sa bonté de cœur. Mais à plusieurs reprises, ils firent preuve d’un manque évident de perspicacité. “Ils se comportèrent en rebelles” vis-à-vis de Jéhovah et de ses représentants. Pour quelle raison? Parce qu’“ils ne se souvinrent pas” de ce qu’il avait fait pour eux (Psaume 106:7, 13). Non qu’ils avaient oublié ces bienfaits, mais ils n’y avaient pas réfléchi au point d’en éprouver de la gratitude. Ils se révélèrent donc être “des gens qui désirent des choses mauvaises”. — 1 Corinthiens 10:6.
2 De nos jours, Jéhovah a fait de ses témoins un peuple à part, notamment en les rendant perspicaces par l’entremise de son organisation visible. Nous augmenterons notre reconnaissance pour la direction que Jéhovah accorde à ses serviteurs en considérant des exemples de la perspicacité dont il les a dotés. L’un d’eux a trait à l’essence de notre croyance: l’identité de Dieu lui-même.
Psaumes 106 :13 Bien vite ils ont oublié ses œuvres ; ils n’ont pas attendu son conseil.
w88 1/7 p. 7-8 § 2-5 « Montrez-vous reconnaissants »
Paul a encouragé ses frères chrétiens de Colosses à manifester leur reconnaissance non seulement en paroles, mais aussi en actes, dans leur vie de tous les jours. Il écrit: “Que la paix du Christ domine dans vos cœurs, car vous y avez été appelés en un seul corps. Et montrez-vous reconnaissants.” — Colossiens 3:15.
De nombreuses raisons d’être reconnaissant
3 Toute personne vivante a de nombreuses raisons d’être reconnaissante. La principale est qu’elle profite de la vie elle-même, car tout ce que nous possédons ou envisageons de faire deviendrait soudain sans valeur si nous perdions la vie. Le psalmiste David exhorta tous les humains à se souvenir de cette pensée: “Auprès de toi [Jéhovah Dieu] est la source de la vie.” (Psaume 36:9). L’apôtre Paul rappela cette vérité éternelle aux Athéniens lorsqu’il s’exprima devant l’Aréopage (Actes 17:28). Oui, le simple fait d’être en vie est déjà un motif important d’être reconnaissant. En outre, notre gratitude grandit lorsque nous songeons aux facultés dont Dieu nous a dotés — le goût, le toucher, l’odorat, la vue et l’ouïe — pour que nous puissions jouir de la vie et des merveilles de la création qui nous entourent.
4 Pourtant, beaucoup considèrent qu’il est normal de jouir de ces beaux dons. Ce n’est que lorsqu’ils sont privés d’une faculté, comme la vue ou l’ouïe, que bon nombre d’humains prennent conscience des bienfaits dont ils n’appréciaient pas toute la valeur quand ils étaient en bonne santé. Les vrais chrétiens doivent constamment veiller à ne pas se laisser aller à un tel manque de gratitude. Il leur faut faire de vigoureux efforts pour continuer de se montrer reconnaissants, suivant en cela l’exemple du psalmiste qui a dit: “Tu as fait beaucoup de choses, toi, ô Jéhovah, mon Dieu, oui, tes œuvres prodigieuses et tes pensées à notre égard; nul ne peut t’être comparé. Si j’avais envie de les décrire et d’en parler, elles sont devenues plus nombreuses que ce que je puis raconter.” — Psaume 40:5.
5 Le 106e Psaume résume en termes poétiques les actes de puissance que Jéhovah a accomplis pour ses serviteurs, les Israélites. Les manières d’agir de Dieu envers eux venaient s’ajouter à la bonté qu’il témoigne aux humains en général et aux joies normales de la vie qu’il leur accorde. Mais le psalmiste souligne que malgré ces bienfaits les Israélites n’ont pas continué à se montrer reconnaissants pour les bénédictions exceptionnelles dont ils jouissaient. Nous lisons au verset 13: “Ils oublièrent vite ses œuvres; ils n’attendirent pas son conseil.” Ce ne fut pas le temps qui éroda progressivement leur reconnaissance, les amenant des décennies plus tard à ne plus se souvenir de ce que Dieu avait fait pour eux. Non, ils oublièrent vite ces choses — dans les semaines qui suivirent les miracles remarquables que Jéhovah réalisa pour eux lorsqu’ils traversèrent la mer Rouge (Exode 16:1-3). Malheureusement, comme les événements ultérieurs le prouvèrent, l’ingratitude devint chez eux un travers habituel.
Psaumes 106 :16 Et ils se sont mis à envier Moïse dans le camp, [ainsi qu’]Aaron le saint de Jéhovah.
it-1 p. 24 Abiram
Il apparaîtrait donc que cette rébellion avait un double objectif : elle visait non seulement la prêtrise aaronique, mais aussi la position de Moïse, qui veillait à l’application des instructions divines (Ps 106:16). Le moment avait pu leur sembler opportun pour canaliser le désir populaire de changement, car peu de temps auparavant le peuple avait sévèrement critiqué Moïse, parlant même de choisir un autre guide dans le but de ramener la nation en Égypte, et il avait menacé de cribler de pierres Josué et Caleb parce qu’ils avaient soutenu Moïse et Aaron (Nb 14:1-10). Ruben était le fils premier-né de Jacob, mais il avait perdu son droit à l’héritage à cause d’une mauvaise action (1Ch 5:1). Peut-être Dathân et Abiram manifestèrent-ils donc leur ressentiment envers Moïse, le Lévite, qui exerçait l’autorité sur eux, parce qu’ils désiraient recouvrer la primauté que leur ancêtre avait perdue. Toutefois, Nombres 26:9 montre qu’ils n’étaient pas seulement en lutte contre Moïse et Aaron, mais aussi “ contre Jéhovah ”, qui avait établi Moïse et Aaron à des positions d’autorité.
Psaumes 106 :32 En outre, ils ont excité la colère aux eaux de Meriba, de sorte que cela a mal tourné pour Moïse
a cause d’eux.
it-2 p. 264 Meriba
2. Par la suite, on appela également “ Meriba ” un lieu près de Qadesh, parce que là encore Israël se querella avec Moïse et avec Jéhovah à propos du manque d’eau (Nb 20:1-13). À la différence du Meriba proche de Rephidim, où les Israélites campèrent moins de deux mois après leur sortie d’Égypte (Ex 16:1 ; 17:1 ; 19:1), ce Meriba ne porta pas le nom de Massa. Pour distinguer ce deuxième lieu du premier, les Écritures l’appellent parfois les “ eaux de Meriba ” (Ps 106:32) ou “ les eaux de Meriba, à Qadesh ”. (Nb 27:14 ; Dt 32:51.)
Psaumes 106 : 48 Béni soit Jéhovah le Dieu d’Israël depuis des temps indéfinis et pour des temps indéfinis ; et tout le peuple doit dire* : Amen ! Louez Yah* !
* Lit. : “ a dit ”.
* Voir 41:13 et 104:35, notes. “ Louez Yah ! ” Héb. : Halelou-Yah ; gr. : Allêlouia ; lat. : Alleluia. Yah est une forme abrégée du nom divin. Cf. 68:4, note. Voir App. 1D.
it-1 p. 94 Amen
Chacun des quatre premiers livres, ou recueils, des Psaumes se termine par ce terme, ce qui indique peut-être que la congrégation d’Israël avait coutume, à la fin du chant ou du psaume, de dire “ Amen ”. — Ps 41:13 ; 72:19 ; 89:52 ; 106:48.
it-1 p. 94-95 Amen
La prière rapportée en 1 Chroniques 16:36, celles que contiennent les Psaumes (41:13 ; 72:19 ; 89:52 ; 106:48) ainsi que les formules renfermées dans les lettres canoniques montrent qu’il est correct de dire “ Amen ” à la fin des prières. Il est vrai que toutes les prières consignées dans les Écritures ne se terminent pas ainsi. C’est le cas, par exemple, de la dernière prière de David en faveur de Salomon (1Ch 29:19) et de la prière que Salomon prononça lors de l’inauguration du temple (1R 8:53-61), bien que le mot “ Amen ” ait très bien pu être prononcé (voir 1Ch 29:20). Pareillement, ce terme n’apparaît pas dans les prières de Jésus (Mt 26:39, 42 ; Jn 17:1-26) ni dans celle des disciples qui est consignée en Actes 4:24-30. Toutefois, les arguments avancés plus haut montrent qu’il est tout à fait correct de dire “ Amen ” à la fin d’une prière. D’ailleurs, les paroles de Paul, en particulier en 1 Corinthiens 14:16, indiquent qu’il était d’usage de prononcer en chœur l’Amen à la fin des prières dans l’assemblée chrétienne. De plus, la Révélation (5:13, 14 ; 7:10-12 et 19:1-4) donne concernant les créatures célestes des exemples qui tous justifient l’utilisation du mot “ Amen ” pour souscrire à des prières ou à des déclarations solennelles, exprimant à l’aide de ce seul terme la confiance, l’approbation vigoureuse et l’espérance sincère qui habitent le cœur de ceux qui le prononcent.
Chapitre 107 :
Psaumes 107 :23,24 Ceux qui descendent sur la mer dans les navires, faisant des affaires sur les eaux immenses* 24 ceux-là ont vu les œuvres de Jéhovah et ses œuvres prodigieuses dans les profondeurs ;
* Ou : “ nombreuses ”.
w05 15/10 p. 32 « Ceux qui descendent sur mer dans les navires »
FACE à l’avant-port de Gloucester, ville du Massachusetts (États-Unis), se dresse une statue de bronze qui représente un timonier s’efforçant de barrer son navire au milieu d’une tempête. Cette statue a été érigée à la mémoire des milliers de pêcheurs de la ville disparus en mer. Sur le socle de la statue et sur une plaque qui se trouve à proximité sont reproduites les paroles du Psaume 107:23, 24 : “ Ceux qui descendent sur mer dans les navires, et qui travaillent au milieu des grandes eaux ; ceux-là voient les œuvres du Seigneur, et ses merveilles dans les profondeurs. ” — King James Version.
La pêche sur les bancs poissonneux de l’Atlantique est un métier périlleux. Gloucester, qui compte actuellement environ 30 000 habitants, aurait perdu au fil des années pas moins de 5 368 marins-pêcheurs, selon les chiffres officiels. La stèle commémorative déclare : “ Certains ont disparu dans une tempête cataclysmique de nord-est, emportés par des bourrasques de vent et des murs d’eau. D’autres ont trouvé la mort dans la solitude d’un petit doris qui s’était égaré, loin de la goélette qui l’avait amené sur le banc. Des bateaux se sont heurtés dans la tempête et ont sombré tragiquement. D’autres ont été percutés par des paquebots dans les couloirs de navigation. ”
Ce monument témoigne des terribles conditions de travail et des dangers que les pêcheurs affrontent en mer depuis des siècles. Imaginez les larmes de désespoir versées pour ces maris, ces pères, ces frères et ces fils qui ne sont jamais revenus. Pourtant, Jéhovah Dieu n’oublie pas les veuves et les orphelins, ni ceux qui ont perdu la vie en mer. L’apôtre Jean a évoqué ce que leur réserve l’avenir : “ La mer a rendu les morts qui s’y trouvaient, et la mort et l’hadès ont rendu les morts qui s’y trouvaient. ” (Révélation 20:13). Lorsqu’ils seront ressuscités, ceux qui sont ‘ descendus sur mer dans les navires ’ verront réellement les merveilleuses “ œuvres du Seigneur ”.
Psaumes 107 :26 Ils montent aux cieux, ils descendent aux gouffres*. À cause du malheur leur âme se fond.
“ gouffres ”. Héb. : thehômôth ; LXXVg : “ abîmes ”.
it-1 p. 475 Ciel
Ainsi, au sens physique, le mot “ cieux ” a de multiples acceptions. Alors qu’il peut désigner les confins de l’espace sidéral, il peut aussi se rapporter à quelque chose qui est simplement haut ou élevé à un degré inhabituel. Par exemple, on lit à propos d’hommes embarqués sur des navires battus par la tempête qu’ils “ montent aux cieux [et] descendent aux gouffres ”. (Ps 107:26.)
Psaumes 107 :27 Ils ont le vertige et vacillent comme un homme ivre, et toute leur sagesse est embrouillée.
w06 1/9 p. 14 Points marquants des Psaumes
107:27-31. La sagesse du monde sera “ embrouillée ” quand Har-Maguédôn éclatera (Révélation 16:14, 16). Elle ne sera d’aucun secours pour échapper à la destruction. Seuls ceux qui se seront tournés vers Jéhovah pour être sauvés vivront afin de lui ‘ rendre grâces pour sa bonté de cœur ’.
w87 15/3 p. 24 Dieu heureux, peuple heureux !
107:27 — Comment ‘leur sagesse s’est-elle avérée embrouillée’?
Comme lorsque des marins sont pris dans une tempête déchaînée, la sagesse des Juifs s’était montrée vaine pendant leur captivité à Babylone; aucun moyen humain n’avait pu leur procurer la délivrance.
Psaumes 107 :30 Et ils se réjouissent de ce qu’elles s’apaisent, et il les conduit au port de leur plaisir.
w87 15/3 p. 24 Dieu heureux, peuple heureux !
Toutefois, en se tournant vers Jéhovah dans cette tempête symbolique, ils avaient été délivrés.
Leur Dieu avait calmé les éléments et les avait conduits à l’abri, au “port”, c’est-à-dire au pays de Juda. — Psaume 107:30.
Chapitre 108 :
Psaumes 108 :9 Moab est la cuvette où je me lave. Sur Édom je jetterai ma sandale. Sur la Philistie je pousserai
des cris de triomphe*. ”
* Selon Sy ; T : “ Sur les Philistins l’assemblée d’Israël jubile ”.
it-2 p. 303 Moab, Moabites
Le psalmiste se référait apparemment aussi à cette victoire lorsqu’il dit que Dieu considérait Moab comme ‘ la cuvette où il se lave ’. — Ps 60:8 ; 108:9.
it-2 p. 892 Sandale
Par l’expression “ sur Édom je jetterai ma sandale ” (Ps 60:8 ; 108:9), Jéhovah voulut peut-être dire qu’Édom serait assujetti. Cela s’inspirait peut-être de la coutume de signifier qu’on prenait possession d’un terrain en y jetant sa sandale. Ou bien, c’était pour indiquer du mépris à l’égard d’Édom, puisque dans le même texte Moab est appelé “ la cuvette où je me lave ”. Au Proche-Orient, jeter sa sandale est aujourd’hui un geste de mépris.
Psaumes 108 :10 Qui me fera venir à la ville fortifiée ? Qui vraiment me conduira jusqu’à Édom ?
it-2 p. 922 Séla
2. Importante ville édomite que prit le roi de Juda Amatsia et qu’il renomma Yoqteël (2R 14:7). Séla pourrait être la “ ville fortifiée ” non nommée dont il question en Psaume 108:10.
tj-abiya- Messages : 114
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Re: 22 août Lecture de la Bible : Psaumes 106-109
Chapitre 109 :
Psaumes 109 :8 Que ses jours soient peu nombreux ; sa fonction de surveillance*, qu’un autre la prenne.
* “ sa fonction de surveillance ”. Héb. : peqouddathô ; gr. : épiskopên autou ; lat. : episcopatum eius. Voir 2R 11:18 ; Ac 1:20.
bt p. 19 § 20 « Vous serez mes témoins »
Jéhovah voulait manifestement que 12 apôtres qui avaient suivi Jésus durant son ministère terrestre forment les “ douze [futures] pierres de fondement ” de la Nouvelle Jérusalem (Rév. 21:2, 14). C’est ainsi que Dieu a permis à Pierre de comprendre que la prophétie : “ sa fonction de surveillance, qu’un autre la prenne ” s’appliquait à Judas. — Ps. 109:8.
it-2 p. 78 Judas
Son remplacement. Entre l’ascension de Jésus et le jour de la Pentecôte de l’an 33, devant un groupe d’environ 120 disciples Pierre fit l’application de la prophétie de Psaume 109:8 et expliqua qu’il semblait judicieux de choisir un remplaçant de Judas. On proposa deux hommes, et on jeta les sorts, à la suite de quoi Matthias fut choisi “ pour prendre la place de ce ministère et apostolat, dont Judas a dévié pour s’en aller en son propre lieu ”. — Ac 1:15, 16, 20-26.
it-2 p. 646 Prescience, prédétermination, prédestination
Dieu prédestina-t-il Judas à livrer Jésus pour accomplir les prophéties ?
La traîtrise de Judas Iscariote accomplit des prophéties divines et démontra la prescience de Jéhovah et celle de son Fils (Ps 41:9 ; 55:12, 13 ; 109:8 ; Ac 1:16-20). Cependant, il serait faux de dire que Dieu prédestina précisément Judas à une telle conduite. Les prophéties annonçaient que ce serait un intime de Jésus qui le livrerait, mais elles ne spécifiaient pas lequel de ses proches ce serait. Là encore, les principes bibliques excluent que Dieu ait déterminé d’avance les actions de Judas. La norme divine établie par l’apôtre Paul est : “ Ne pose hâtivement les mains sur aucun homme ; ne participe pas non plus aux péchés des autres ; conserve-toi pur. ” (1Tm 5:22 ; voir aussi 1Tm 3:6). La preuve qu’il avait le souci de choisir ses 12 apôtres avec sagesse et de la manière qui convenait, c’est que Jésus passa la nuit à prier son Père avant de faire connaître sa décision (Lc 6:12-16). Si Judas avait déjà été prédestiné par Dieu à devenir traître, la direction et le conseil divins auraient été inconséquents, et, si on s’en tient à la règle, Dieu aurait participé aux péchés que cet homme commit.
Il semble donc manifeste qu’à l’époque où Judas fut choisi comme apôtre son cœur ne présentait aucun signe d’inclination à la traîtrise. Judas permit à une ‘ racine vénéneuse de pousser ’ et de le souiller, ce qui l’amena à faire défection et à accepter, non pas la direction de Dieu, mais celle du Diable qui le conduisit au vol et à la traîtrise (Hé 12:14, 15 ; Jn 13:2 ; Ac 1:24, 25 ; Jc 1:14, 15 ; voir JUDAS No 4). Lorsque cette défection atteignit un certain degré, Jésus put lui-même la déceler dans le cœur de Judas et prédire qu’il le livrerait. — Jn 13:10, 11.
si p. 203 § 32 Livre des Actes
32 Le livre des Actes est un témoignage qui vient s’ajouter à celui des Évangiles pour attester l’authenticité et l’inspiration divine des Écritures hébraïques. À l’approche de la Pentecôte, Pierre annonça la réalisation de deux prophéties ‘ que l’esprit saint avait dites d’avance par la bouche de David au sujet de Judas ’. (Actes 1:16, 20 ; Ps. 69:25 ; 109:8.)
Psaumes 109 :10 Que vraiment ses fils errent çà et là ; et ils devront mendier, et ils devront chercher [leur
nourriture] loin de leurs lieux désolés.
it-2 p. 253 Mendiant, mendicité
D’un autre côté, Proverbes 20:4 dit que le paresseux ‘ mendie au temps de la moisson ’, et Psaume 109:10 dit que l’exécution de la punition sur le méchant oblige ‘ ses fils à errer çà et là ; et ils doivent mendier, et ils doivent chercher leur nourriture loin de leurs lieux désolés ’. Dans ces deux derniers textes, le mot “ mendier ” traduit l’hébreu shaʼal, qui signifie fondamentalement “ demander ” (Ex 3:22 ; 1R 3:11) ; dans ces deux cas, cependant, il est sous-entendu que la demande a le caractère actif, et peut-être public, de la mendicité.
Psaumes 109 :23 Comme une ombre à son déclin, je dois m’en aller ; j’ai été secoué comme une sauterelle.
w06 1/9 p. 13 Points marquants des Psaumes
109:23 — Qu’entendait David par ces mots : “ Comme une ombre à son déclin, je dois m’en aller. ” David disait de manière poétique qu’il sentait sa mort très proche. — Psaume 102:11.
it-2 p. 443 Ombre
La façon dont une ombre change de dimension et finit par disparaître en fonction du mouvement du soleil est une image de la vie éphémère de l’homme (1Ch 29:15 ; Jb 8:9 ; 14:1, 2 ; Ps 102:11 ; 144:4 ; Ec 6:12 ; 8:13). Quand les jours d’un homme sont “ comme une ombre qui a décliné ”, c’est que sa mort est proche (Ps 102:11 ; 109:23).
Psaumes 109 :31 Car il se tiendra à la droite du pauvre, pour [le] sauver de ceux qui jugent son âme.
w06 1/9 p. 14 Points marquants des Psaumes
109:30, 31 ; 110:5. Parce qu’elle portait l’épée, la main droite d’un soldat n’était généralement pas protégée par le bouclier, qui était tenu par l’autre main. De façon imagée, Jéhovah combat pour ses serviteurs en se tenant ‘ à leur droite ’. Il leur fournit aide et protection ; c’est là une excellente raison pour le ‘ célébrer beaucoup ’ !
it-2 p. 186 Main
Habituellement, la main droite d’un guerrier était celle qui maniait l’épée, et elle n’était pas protégée par le bouclier tenu avec la main gauche. C’est pourquoi un ami se tenait ou combattait à la droite du soldat afin de le soutenir et de le protéger. Ce fait est repris métaphoriquement en rapport avec l’aide et la protection que Jéhovah apporte à ceux qui le servent. — Ps 16:8 ; 109:30, 31 ; 110:5 ; 121:5.
E.D. ABiya votre serviteur:
Psaumes 109 :8 Que ses jours soient peu nombreux ; sa fonction de surveillance*, qu’un autre la prenne.
* “ sa fonction de surveillance ”. Héb. : peqouddathô ; gr. : épiskopên autou ; lat. : episcopatum eius. Voir 2R 11:18 ; Ac 1:20.
bt p. 19 § 20 « Vous serez mes témoins »
Jéhovah voulait manifestement que 12 apôtres qui avaient suivi Jésus durant son ministère terrestre forment les “ douze [futures] pierres de fondement ” de la Nouvelle Jérusalem (Rév. 21:2, 14). C’est ainsi que Dieu a permis à Pierre de comprendre que la prophétie : “ sa fonction de surveillance, qu’un autre la prenne ” s’appliquait à Judas. — Ps. 109:8.
it-2 p. 78 Judas
Son remplacement. Entre l’ascension de Jésus et le jour de la Pentecôte de l’an 33, devant un groupe d’environ 120 disciples Pierre fit l’application de la prophétie de Psaume 109:8 et expliqua qu’il semblait judicieux de choisir un remplaçant de Judas. On proposa deux hommes, et on jeta les sorts, à la suite de quoi Matthias fut choisi “ pour prendre la place de ce ministère et apostolat, dont Judas a dévié pour s’en aller en son propre lieu ”. — Ac 1:15, 16, 20-26.
it-2 p. 646 Prescience, prédétermination, prédestination
Dieu prédestina-t-il Judas à livrer Jésus pour accomplir les prophéties ?
La traîtrise de Judas Iscariote accomplit des prophéties divines et démontra la prescience de Jéhovah et celle de son Fils (Ps 41:9 ; 55:12, 13 ; 109:8 ; Ac 1:16-20). Cependant, il serait faux de dire que Dieu prédestina précisément Judas à une telle conduite. Les prophéties annonçaient que ce serait un intime de Jésus qui le livrerait, mais elles ne spécifiaient pas lequel de ses proches ce serait. Là encore, les principes bibliques excluent que Dieu ait déterminé d’avance les actions de Judas. La norme divine établie par l’apôtre Paul est : “ Ne pose hâtivement les mains sur aucun homme ; ne participe pas non plus aux péchés des autres ; conserve-toi pur. ” (1Tm 5:22 ; voir aussi 1Tm 3:6). La preuve qu’il avait le souci de choisir ses 12 apôtres avec sagesse et de la manière qui convenait, c’est que Jésus passa la nuit à prier son Père avant de faire connaître sa décision (Lc 6:12-16). Si Judas avait déjà été prédestiné par Dieu à devenir traître, la direction et le conseil divins auraient été inconséquents, et, si on s’en tient à la règle, Dieu aurait participé aux péchés que cet homme commit.
Il semble donc manifeste qu’à l’époque où Judas fut choisi comme apôtre son cœur ne présentait aucun signe d’inclination à la traîtrise. Judas permit à une ‘ racine vénéneuse de pousser ’ et de le souiller, ce qui l’amena à faire défection et à accepter, non pas la direction de Dieu, mais celle du Diable qui le conduisit au vol et à la traîtrise (Hé 12:14, 15 ; Jn 13:2 ; Ac 1:24, 25 ; Jc 1:14, 15 ; voir JUDAS No 4). Lorsque cette défection atteignit un certain degré, Jésus put lui-même la déceler dans le cœur de Judas et prédire qu’il le livrerait. — Jn 13:10, 11.
si p. 203 § 32 Livre des Actes
32 Le livre des Actes est un témoignage qui vient s’ajouter à celui des Évangiles pour attester l’authenticité et l’inspiration divine des Écritures hébraïques. À l’approche de la Pentecôte, Pierre annonça la réalisation de deux prophéties ‘ que l’esprit saint avait dites d’avance par la bouche de David au sujet de Judas ’. (Actes 1:16, 20 ; Ps. 69:25 ; 109:8.)
Psaumes 109 :10 Que vraiment ses fils errent çà et là ; et ils devront mendier, et ils devront chercher [leur
nourriture] loin de leurs lieux désolés.
it-2 p. 253 Mendiant, mendicité
D’un autre côté, Proverbes 20:4 dit que le paresseux ‘ mendie au temps de la moisson ’, et Psaume 109:10 dit que l’exécution de la punition sur le méchant oblige ‘ ses fils à errer çà et là ; et ils doivent mendier, et ils doivent chercher leur nourriture loin de leurs lieux désolés ’. Dans ces deux derniers textes, le mot “ mendier ” traduit l’hébreu shaʼal, qui signifie fondamentalement “ demander ” (Ex 3:22 ; 1R 3:11) ; dans ces deux cas, cependant, il est sous-entendu que la demande a le caractère actif, et peut-être public, de la mendicité.
Psaumes 109 :23 Comme une ombre à son déclin, je dois m’en aller ; j’ai été secoué comme une sauterelle.
w06 1/9 p. 13 Points marquants des Psaumes
109:23 — Qu’entendait David par ces mots : “ Comme une ombre à son déclin, je dois m’en aller. ” David disait de manière poétique qu’il sentait sa mort très proche. — Psaume 102:11.
it-2 p. 443 Ombre
La façon dont une ombre change de dimension et finit par disparaître en fonction du mouvement du soleil est une image de la vie éphémère de l’homme (1Ch 29:15 ; Jb 8:9 ; 14:1, 2 ; Ps 102:11 ; 144:4 ; Ec 6:12 ; 8:13). Quand les jours d’un homme sont “ comme une ombre qui a décliné ”, c’est que sa mort est proche (Ps 102:11 ; 109:23).
Psaumes 109 :31 Car il se tiendra à la droite du pauvre, pour [le] sauver de ceux qui jugent son âme.
w06 1/9 p. 14 Points marquants des Psaumes
109:30, 31 ; 110:5. Parce qu’elle portait l’épée, la main droite d’un soldat n’était généralement pas protégée par le bouclier, qui était tenu par l’autre main. De façon imagée, Jéhovah combat pour ses serviteurs en se tenant ‘ à leur droite ’. Il leur fournit aide et protection ; c’est là une excellente raison pour le ‘ célébrer beaucoup ’ !
it-2 p. 186 Main
Habituellement, la main droite d’un guerrier était celle qui maniait l’épée, et elle n’était pas protégée par le bouclier tenu avec la main gauche. C’est pourquoi un ami se tenait ou combattait à la droite du soldat afin de le soutenir et de le protéger. Ce fait est repris métaphoriquement en rapport avec l’aide et la protection que Jéhovah apporte à ceux qui le servent. — Ps 16:8 ; 109:30, 31 ; 110:5 ; 121:5.
E.D. ABiya votre serviteur:
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