Jérémie 39-43 semaine du 14 mai 2012
E.D. Abiya :: P.B.I;
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Jérémie 39-43 semaine du 14 mai 2012
Chapitre 39:
Jérémie 39:3 Alors tous les princes du roi de Babylone entrèrent et siégèrent dans la Porte du Milieu ; [il y avait là] Nergal-Sharétser, Samgar-Nebo, Sarsekim, Rabsaris*, Nergal-Sharétser le Rabmag*, et tout le reste des princes du roi de Babylone.
* Ou : “ le fonctionnaire de cour en chef, le serviteur en chef ”. Héb. : Rav-saris.
* Ou : “ le magicien (devin, astrologue) en chef, le chef des grands ”. Héb. : Rav-magh.
g 5/09 p. 11 Un reçu qui confirme le récit biblique
Un reçu qui confirme le récit biblique
Au cours des années 1870, une tablette d’argile d’un peu plus de cinq centimètres de long a été découverte dans les environs de Bagdad, en Irak. En 2007, alors qu’il faisait des recherches au British Museum, Michael Jursa, professeur à l’université de Vienne (Autriche), est tombé par hasard sur cette tablette. Il a reconnu un nom, celui d’un fonctionnaire babylonien figurant dans la Bible, en Jérémie 39:3 : Nebo-Sarsekim (Nabû-sharrussu-ukin, sous sa forme babylonienne, sous sa forme babylonienne).
Nebo-Sarsekim était un dignitaire aux ordres du roi Neboukadnetsar, présent lors de la destruction de Jérusalem en 607 avant notre ère. La tablette le présente comme “ le chef des eunuques ”. Or, ce titre ne pouvait être porté que par un seul homme à la fois, ce qui démontre clairement que le Sarsekim en question est bien le même homme que celui dont parle la Bible.
(ou Merodak), dieu principal des Babyloniens dont le nom figure également dans la Bible (Jérémie 50:2). Le reçu est daté de la 10e année, du 11e mois et du 18e jour du règne de Neboukadnetsar. Cette livraison d’or n’a rien à voir avec le pillage de Jérusalem, qui aura lieu plusieurs années plus tard (2 Rois 25:8-10, 13-15). Néanmoins, comme le dit le professeur Jursa, “ découvrir une tablette de ce genre, qui décrit un personnage biblique en train de faire un versement courant au temple et qui donne la date exacte de la transaction, c’est tout bonnement extraordinaire ”. Saluée comme l’une des découvertes les plus importantes de l’archéologie biblique moderne, cette tablette “ accrédite l’idée que les livres historiques de l’Ancien Testament sont basés sur des faits ”, lit-on dans le Telegraph de Grande-Bretagne.
Cela étant, la Bible n’a nul besoin du témoignage de l’archéologie. Il existe dans la Bible elle-même, et dans ses prophéties en particulier, des preuves autrement plus solides de son authenticité (2 Pierre 1:21). Par exemple, plus d’un siècle à l’avance, Jéhovah Dieu a prédit par la bouche du prophète Isaïe que tous les trésors de Jérusalem seraient “ transporté[s] à Babylone ”. (Isaïe 39:6, 7.) Il a encore annoncé, par la voix du prophète Jérémie : “ Je livrerai toutes les réserves de cette ville [Jérusalem] [...] en la main de leurs ennemis. Et à coup sûr ils les pilleront, les prendront et les feront venir à Babylone. ” — Jérémie 20:4, 5.
Nebo-Sarsekim était l’un de ces ennemis et, en tant que tel, il a été témoin oculaire de l’accomplissement de cette prophétie biblique. En réalité, qu’il en ait été conscient ou non, il a participé à son accomplissement.
[Note]
Respectant la ponctuation du texte massorétique hébreu, la Traduction du monde nouveau met en Jérémie 39:3 : “ Samgar-Nebo, Sarsekim, Rabsaris ”. Mais le texte hébreu consonantique pourrait être rendu par : “ Samgar, Nebo-Sarsekim le Rabsaris [fonctionnaire de cour (ou eunuque) en chef] ”, ce qui s’accorderait avec la tablette cunéiforme.
Crédit photographique, page 11]
Copyright The Trustees of the British Museum
it-2 p. 615 Porte
La Porte du Milieu. Quand les Babyloniens firent une brèche dans la muraille de Jérusalem, leurs officiers siégèrent dans la Porte du Milieu (Jr 39:3). Il s’agissait très probablement de la même porte que la Porte de la Vieille Ville, puisque cette dernière, située à l’endroit où se rejoignaient la Muraille Large, la muraille nord de la vieille ville et la muraille ouest du second quartier, occupait une position centrale, stratégique. Cependant, les opinions diffèrent, et certains voient plutôt en elle la Porte d’Éphraïm ou la Porte des Poissons.
it-2 p. 719 Rabmag
Titre d’un important fonctionnaire de l’Empire babylonien à l’époque où Jérusalem fut détruite en 607 av. n. è. On a identifié ce titre dans des inscriptions mises au jour. Nergal-Sharétser le Rabmag était un des hommes composant le tribunal spécial de princes babyloniens de haut rang qui siégea dans la Porte du Milieu, à Jérusalem, après que la ville fut tombée aux mains de Neboukadnetsar ; il est mentionné en rapport avec la libération de Jérémie pour qu’il aille vers Guedalia. — Jr 39:3, 13, 14.
Jérémie 39:4 Or voici ce qui arriva : dès que Tsidqiya le roi de Juda et tous les hommes de guerre les virent, alors ils s’enfuirent et sortirent de la ville pendant la nuit par le chemin du jardin du roi, par la porte entre le double mur ; et ils sortaient par le chemin de la Araba*.
* Ou : “ la plaine désertique ”.
it-2 p. 615 Porte
Autres portes mentionnées. Quand le roi Tsidqiya fuit les Babyloniens, il sortit “ par le chemin de la porte entre le double mur qui est près du jardin du roi ”. (Jr 52:7, 8 ; 39:4.) On ne sait pas très bien ce qu’était ce “ double mur ”. Malgré tout, dans l’état actuel des connaissances, soit la Porte des Tas de Cendres, soit la Porte de la Source peuvent correspondre à la situation décrite dans les Écritures, puisque toutes deux sont proches du jardin du roi. — 2R 25:4, 5.
Jérémie 39:6 Et le roi de Babylone se mit à tuer les fils de Tsidqiya à Ribla, sous ses yeux, et le roi de Babylone tua tous les nobles de Juda.
it-2 p. 1119 Tsidqiya
On tua ses fils sous ses yeux. Comme Tsidqiya n’avait que 32 ans environ à ce moment-là, les garçons devaient être assez jeunes. Après avoir été témoin de la mort de ses fils, Tsidqiya eut les yeux aveuglés, puis on le lia avec des entraves de cuivre pour l’emmener à Babylone où il mourut dans la maison de garde. — 2R 25:2-7 ; Jr 39:2-7 ; 44:30 ; 52:6-11 ; voir aussi Jr 24:8-10 ; Éz 12:11-16 ; 21:25-27.
Chapitre 40:
Jérémie 40 :8 Ils vinrent donc vers Guedalia à Mitspa, savoir Yishmaël le fils de Nethania, Yohanân et Yonathân, les fils de Qaréah, Seraïa le fils de Tanhoumeth, les fils d’Éphaï le Netophathite et Yezania* le fils du Maakathite, eux et leurs hommes.
* “ et Yezania ”. Héb. : wIzanyahou. Prob. forme abrégée de Yaazania, qui signifie “ Jéhovah a prêté l’oreille ”.
it-1 p. 519 Coq
On a trouvé près de Mitspa un sceau en onyx portant la représentation d’un coq et l’inscription suivante : “ Appartenant à Yaazania, serviteur du roi. ” Si, comme certains le pensent, ce Yaazania (Yezania) est celui qui est mentionné en 2 Rois 25:23 et en Jérémie 40:8, cela indique qu’on élevait des coqs en Israël déjà au VIIe siècle av. n. è.
Jérémie 40 :14 Ils lui dirent alors : “ Ne sais-tu donc pas que Baalis, le roi des fils d’Ammôn, a envoyé Yishmaël le fils de Nethania pour te frapper à l’âme ? ” Mais Guedalia le fils d’Ahiqam ne les crut pas.
it-1 p. 248 Baalis
Roi d’Ammôn, qui aurait envoyé Yishmaël assassiner Guedalia, gouverneur de Juda en 607 av. n. è. La Septante écrit son nom “ Bélisa ”. — Jr 40:14.
En 1984, dans les fouilles de Tell el-ʽOumeïri, en Jordanie, on a découvert l’empreinte d’un sceau portant le nom Baʽalyishʽa. Les paléographes ont daté cette empreinte de la deuxième moitié du VIIe siècle av. n. è. On y lit cette inscription, rédigée en caractères ammonites anciens : “ Appartenant à Milkomʼor [ou : Milkomʼour], serviteur de Baʽalyishʽa. ” Baʽalyishʽa est peut-être le Baalis de la Bible.
Chapitre 41 :
Jérémie 41 :5 vinrent alors des hommes de Shekèm, de Shilo et de Samarie, quatre-vingts hommes, avec la barbe rasée et les vêtements déchirés, [portant] des incisions qu’ils s’étaient faites, et il y avait en leur main offrande de grain et oliban, pour apporter cela à la maison de Jéhovah.
it-1 p. 270 Barbe
Après la destruction de Jérusalem en 607 av. n. è., des hommes de Shekèm, de Shilo et de Samarie exprimèrent leur désespoir en se rasant la barbe, en déchirant leurs vêtements et en se faisant des incisions. Ils apportaient des offrandes à la maison de Jéhovah, mais il ne s’agissait pas d’offrandes sanglantes, et ils voulaient apparemment les offrir à l’endroit où le temple se dressait auparavant (Jr 41:5). Les pratiques auxquelles se livrèrent ces hommes n’étaient pas en complet accord avec la loi de Dieu puisqu’ils s’étaient fait des entailles, ce que la Loi condamnait rigoureusement. — Lv 19:28 ; 21:5.
Jérémie 41 :8 Mais il se trouva parmi eux dix hommes qui dirent aussitôt à Yishmaël : “ Ne nous fais pas mourir, car il existe en notre possession des trésors cachés dans la campagne, du blé, de l’orge, de l’huile et du miel. ” Il s’abstint donc, et il ne les fit pas mourir au milieu de leurs frères.
it-1 p. 354 Blé
Une fois que le blé avait été battu, vanné et passé au crible, on le stockait souvent dans des fosses souterraines, pratique à laquelle il est peut-être fait allusion en Jérémie 41:8.
Jérémie 41 :17 Et ils allèrent s’établir au gîte de Kimham qui était à côté de Bethléhem, afin de continuer leur route et d’entrer en Égypte,
it-2 p. 94 Kimham
Il est question du “ gîte de Kimham ”, près de Bethléhem. On ne sait pas s’il s’agit du Kimham de l’époque de David ou d’un homme du même nom qui vécut par la suite. Certains commentateurs disent que Kimham reçut peut-être une parcelle de terrain en remerciement des services qu’il rendit à David, ou que c’était un endroit où Kimham avait construit un gîte pour les voyageurs
Chapitre 42 :
Jérémie 42 :1 Alors tous les chefs des forces militaires, ainsi que Yohanân le fils de Qaréah, et Yezania* le fils d’Hoshaïa, et tout le peuple, du plus petit au plus grand, s’avancèrent
“ Yezania ”, MTSyVg ; LXX : “ Azaria ”, comme en 43:2.
it-1 p. 166 Archéologie
La lettre numéro 3, écrite par “ Hoshiyahu [Hoshaïa] ”, disait notamment : “ Que Yahvé [Jéhovah] fasse entendre à mon seigneur des nouvelles de paix [...]. Et à ton serviteur on a transmis ceci : ‘ Le chef d’armée, Konyahu [Konia], fils d’Elnatan, est descendu pour aller en Égypte ’ et Hodawyahu [Hodavia], fils d’Ahiyahu [Ahiya], et ses hommes il (les) a envoyés prendre [des vivres] d’ici. ” Cet extrait peut tout à fait témoigner de ce que Juda rechercha de l’aide auprès de l’Égypte, ce qui lui valut d’être condamné par les prophètes (Is 31:1 ; Jr 46:25, 26). Les noms Elnatan [Elnathân] et Hoshiyahu [Hoshaïa], qui apparaissent dans le texte complet de cette lettre, figurent également en Jérémie 36:12 et en Jérémie 42:1.
Chapitre 43 :
Jérémie 43 :3 Mais c’est Barouk le fils de Néria qui t’excite contre nous, afin de nous livrer en la main des Chaldéens, pour nous faire mourir ou pour nous emmener en exil à Babylone. ”
w06 15/8 p. 19 Barouk, le secrétaire fidèle de Jérémie
Ces accusations laissent entendre que, dans l’esprit des chefs juifs, Barouk exerçait une influence considérable sur Jérémie. Estimaient-ils que, en raison de sa position et de son amitié de longue date avec Jérémie, Barouk était plus qu’un simple scribe pour le prophète ? Peut-être. Toujours est-il que le message venait bel et bien de Jéhovah.
Jérémie 43 :6,7 oui les hommes robustes, les femmes, les petits enfants, les filles du roi et toutes les âmes* que Nebouzaradân le chef de la garde personnelle avait laissées avec Guedalia le fils d’Ahiqam le fils de Shaphân, ainsi que Jérémie le prophète et Barouk le fils de Néria. 7 Ils arrivèrent finalement au pays d’Égypte, car ils n’obéirent pas à la voix de Jéhovah ; et ils finirent par arriver jusqu’à Tahpanhès.
* Rbi8 4A p. 1695 « Ame » - créature vivante, humaine ou animal ; vie de personne ; autres emplois
w06 15/8 p. 19 Barouk, le secrétaire fidèle de Jérémie
Malgré les avertissements divins, les Juifs rescapés se mirent en chemin et emmenèrent “ Jérémie le prophète et Barouk le fils de Néria ” avec eux. Jérémie relate : “ Ils arrivèrent finalement au pays d’Égypte, car ils n’obéirent pas à la voix de Jéhovah ; et ils finirent par arriver jusqu’à Tahpanhès ”, une ville frontalière de l’est du delta du Nil, non loin de la presqu’île du Sinaï. Dès lors, Barouk ne réapparaît plus dans le récit biblique. — Jérémie 43:5-7.
Jérémie 43 :10,11 Et tu devras leur dire : ‘ Voici ce qu’a dit Jéhovah des armées, le Dieu d’Israël : “ Voici que j’envoie et vraiment je prendrai Neboukadretsar le roi de Babylone, mon serviteur ; oui, je placerai son trône au-dessus de ces pierres que j’ai cachées et, à coup sûr, il étendra sa tente royale sur elles. 11 Oui, il viendra et frappera le pays d’Égypte. Qui est pour la plaie meurtrière, à la plaie meurtrière, et qui est pour la captivité, à la captivité, et qui est pour l’épée, à l’épée.
Jr13 p. 161 « Jéhovah a fait ce qu’il avait projeté »
DES PROPHÉTIES QUI SE SONT RÉALISÉES PLUS TARD
14 Dieu avait prédit que Neboukadnetsar conquerrait non seulement Juda, mais également l’Égypte (Jér. 25:17-19). Voilà qui devait paraître plus qu’improbable. L’Égypte était si puissante ! Elle dominait même sur Juda (2 Rois 23:29-35). Après la chute de Jérusalem, certains survivants ont décidé d’aller trouver refuge en Égypte. Jéhovah leur avait pourtant déconseillé de le faire et les avait assurés de sa bénédiction s’ils restaient en Juda. S’ils fuyaient, l’épée qu’ils craignaient les rattraperait en Égypte (Jér. 42:10-16 ; 44:30). Dans ses écrits, Jérémie n’indique pas s’il a été témoin de l’attaque babylonienne sur l’Égypte. Ce qui est sûr, par contre, c’est que, à leur grande stupéfaction, les réfugiés israélites ont bel et bien vu la prophétie se réaliser, lorsque les Babyloniens ont conquis l’Égypte au début du VIe siècle av. n. è. — Jér. 43:8-13.
it-1 p. 713-714 Egypte, Egyptien
Vaincue par Neboukadnetsar. Toutefois, la tentative de l’Égypte visant à reprendre le pouvoir sur la Syrie et la Palestine tourna court ; l’Égypte était condamnée à boire la coupe amère de la défaite, selon la prophétie de Jéhovah précédemment énoncée par Jérémie (25:17-19). Sa chute commença avec la défaite décisive qu’elle essuya en 625 av. n. è. à Karkémish, sur l’Euphrate, devant les Babyloniens commandés par Neboukadnetsar, le prince héritier ; cet événement, décrit en Jérémie 46:2-10, l’est également dans une chronique babylonienne.
Devenu roi de Babylone, Neboukadnetsar conquit ensuite la Syrie et la Palestine, et Juda devint un État vassal de Babylone (2R 24:1). L’Égypte fit une ultime tentative pour rester une puissance en Asie. Une armée du pharaon (la Bible ne précise pas son nom) quitta l’Égypte en réponse au roi Tsidqiya qui demandait une aide militaire dans sa révolte contre Babylone, en 609-607 av. n. è. Les troupes égyptiennes forcèrent seulement les Babyloniens à lever le siège temporairement ; elles durent ensuite battre en retraite et abandonner Jérusalem à la destruction. — Jr 37:5-7 ; Éz 17:15-18.
Malgré l’avertissement énergique de Jérémie (Jr 42:7-22), le reste de la population de Juda s’enfuit en Égypte pour y chercher asile, rejoignant probablement des Juifs qui s’y trouvaient déjà (Jr 24:1, 8-10). Certains lieux où ils s’installèrent sont spécifiés : Tahpanhès, apparemment une forteresse dans le Delta (Jr 43:7-9), Migdol, et Noph, qu’on assimile à Memphis, ancienne capitale de la Basse-Égypte (Jr 44:1 ; Éz 30:13). C’est ainsi que “ la langue de Canaan ” (sans doute l’hébreu) fut parlée en Égypte par ces réfugiés (Is 19:18). Sottement, ils recommencèrent à y pratiquer l’idolâtrie même qui avait attiré la sanction de Jéhovah contre Juda (Jr 44:2-25). Cependant, l’accomplissement des prophéties de Jéhovah atteignit les réfugiés israélites lorsque Neboukadnetsar marcha contre l’Égypte et la conquit. — Jr 43:8-13 ; 46:13-26.
On a trouvé un seul texte babylonien, daté de la 37e année de Neboukadnetsar (588 av. n. è.), qui mentionne une campagne contre l’Égypte. On ne peut dire s’il se rapporte à la première conquête du pays ou seulement à une action militaire postérieure. Toujours est-il que Neboukadnetsar reçut les richesses de l’Égypte en paiement du service de nature militaire accompli dans le cadre de l’exécution du jugement de Jéhovah contre Tyr, adversaire du peuple de Dieu. — Éz 29:18-20 ; 30:10-12.
Jérémie 43 :13 Oui, il brisera les colonnes de Beth-Shémesh*, qui est au pays d’Égypte ; et les maisons des dieux d’Égypte, il les brûlera par le feu. ” ’ ”
Lit. : “ Maison du Soleil ”. Héb. : Béth Shèmèsh ; lat. : domus solis ; gr. : Hêliou poléôs, “ Ville du Soleil ”.
it-1 p. 338 Beth-Shémesh
4. Ville d’Égypte mentionnée dans la prophétie de Jérémie sur la dévastation que devait subir cette nation (Jr 43:13). On pense qu’il s’agissait d’Héliopolis (“ Ville du Soleil ”), située sur la lisière nord-est de ce qui est aujourd’hui Le Caire. Elle est désignée ailleurs dans le récit biblique par son nom égyptien, Ôn. — Voir ÔN No 2.
it-2 p. 444 Ôn
Sous l’inspiration divine, le prophète Jérémie prédit que le roi Neboukadnetsar envahirait l’Égypte et ‘ briserait les colonnes de Beth-Shémesh, qui est au pays d’Égypte ’. (Jr 43:10-13.) Beth-Shémesh correspond à peu près au nom grec Héliopolis et signifie “ Maison du Soleil ”. Il est donc probablement question ici de la ville d’Ôn, “ les colonnes ” qui devaient être brisées pouvant désigner les nombreux obélisques qui entouraient le temple du soleil.
E.D. Abiya votre serviteur
Jérémie 39:3 Alors tous les princes du roi de Babylone entrèrent et siégèrent dans la Porte du Milieu ; [il y avait là] Nergal-Sharétser, Samgar-Nebo, Sarsekim, Rabsaris*, Nergal-Sharétser le Rabmag*, et tout le reste des princes du roi de Babylone.
* Ou : “ le fonctionnaire de cour en chef, le serviteur en chef ”. Héb. : Rav-saris.
* Ou : “ le magicien (devin, astrologue) en chef, le chef des grands ”. Héb. : Rav-magh.
g 5/09 p. 11 Un reçu qui confirme le récit biblique
Un reçu qui confirme le récit biblique
Au cours des années 1870, une tablette d’argile d’un peu plus de cinq centimètres de long a été découverte dans les environs de Bagdad, en Irak. En 2007, alors qu’il faisait des recherches au British Museum, Michael Jursa, professeur à l’université de Vienne (Autriche), est tombé par hasard sur cette tablette. Il a reconnu un nom, celui d’un fonctionnaire babylonien figurant dans la Bible, en Jérémie 39:3 : Nebo-Sarsekim (Nabû-sharrussu-ukin, sous sa forme babylonienne, sous sa forme babylonienne).
Nebo-Sarsekim était un dignitaire aux ordres du roi Neboukadnetsar, présent lors de la destruction de Jérusalem en 607 avant notre ère. La tablette le présente comme “ le chef des eunuques ”. Or, ce titre ne pouvait être porté que par un seul homme à la fois, ce qui démontre clairement que le Sarsekim en question est bien le même homme que celui dont parle la Bible.
(ou Merodak), dieu principal des Babyloniens dont le nom figure également dans la Bible (Jérémie 50:2). Le reçu est daté de la 10e année, du 11e mois et du 18e jour du règne de Neboukadnetsar. Cette livraison d’or n’a rien à voir avec le pillage de Jérusalem, qui aura lieu plusieurs années plus tard (2 Rois 25:8-10, 13-15). Néanmoins, comme le dit le professeur Jursa, “ découvrir une tablette de ce genre, qui décrit un personnage biblique en train de faire un versement courant au temple et qui donne la date exacte de la transaction, c’est tout bonnement extraordinaire ”. Saluée comme l’une des découvertes les plus importantes de l’archéologie biblique moderne, cette tablette “ accrédite l’idée que les livres historiques de l’Ancien Testament sont basés sur des faits ”, lit-on dans le Telegraph de Grande-Bretagne.
Cela étant, la Bible n’a nul besoin du témoignage de l’archéologie. Il existe dans la Bible elle-même, et dans ses prophéties en particulier, des preuves autrement plus solides de son authenticité (2 Pierre 1:21). Par exemple, plus d’un siècle à l’avance, Jéhovah Dieu a prédit par la bouche du prophète Isaïe que tous les trésors de Jérusalem seraient “ transporté[s] à Babylone ”. (Isaïe 39:6, 7.) Il a encore annoncé, par la voix du prophète Jérémie : “ Je livrerai toutes les réserves de cette ville [Jérusalem] [...] en la main de leurs ennemis. Et à coup sûr ils les pilleront, les prendront et les feront venir à Babylone. ” — Jérémie 20:4, 5.
Nebo-Sarsekim était l’un de ces ennemis et, en tant que tel, il a été témoin oculaire de l’accomplissement de cette prophétie biblique. En réalité, qu’il en ait été conscient ou non, il a participé à son accomplissement.
[Note]
Respectant la ponctuation du texte massorétique hébreu, la Traduction du monde nouveau met en Jérémie 39:3 : “ Samgar-Nebo, Sarsekim, Rabsaris ”. Mais le texte hébreu consonantique pourrait être rendu par : “ Samgar, Nebo-Sarsekim le Rabsaris [fonctionnaire de cour (ou eunuque) en chef] ”, ce qui s’accorderait avec la tablette cunéiforme.
Crédit photographique, page 11]
Copyright The Trustees of the British Museum
it-2 p. 615 Porte
La Porte du Milieu. Quand les Babyloniens firent une brèche dans la muraille de Jérusalem, leurs officiers siégèrent dans la Porte du Milieu (Jr 39:3). Il s’agissait très probablement de la même porte que la Porte de la Vieille Ville, puisque cette dernière, située à l’endroit où se rejoignaient la Muraille Large, la muraille nord de la vieille ville et la muraille ouest du second quartier, occupait une position centrale, stratégique. Cependant, les opinions diffèrent, et certains voient plutôt en elle la Porte d’Éphraïm ou la Porte des Poissons.
it-2 p. 719 Rabmag
Titre d’un important fonctionnaire de l’Empire babylonien à l’époque où Jérusalem fut détruite en 607 av. n. è. On a identifié ce titre dans des inscriptions mises au jour. Nergal-Sharétser le Rabmag était un des hommes composant le tribunal spécial de princes babyloniens de haut rang qui siégea dans la Porte du Milieu, à Jérusalem, après que la ville fut tombée aux mains de Neboukadnetsar ; il est mentionné en rapport avec la libération de Jérémie pour qu’il aille vers Guedalia. — Jr 39:3, 13, 14.
Jérémie 39:4 Or voici ce qui arriva : dès que Tsidqiya le roi de Juda et tous les hommes de guerre les virent, alors ils s’enfuirent et sortirent de la ville pendant la nuit par le chemin du jardin du roi, par la porte entre le double mur ; et ils sortaient par le chemin de la Araba*.
* Ou : “ la plaine désertique ”.
it-2 p. 615 Porte
Autres portes mentionnées. Quand le roi Tsidqiya fuit les Babyloniens, il sortit “ par le chemin de la porte entre le double mur qui est près du jardin du roi ”. (Jr 52:7, 8 ; 39:4.) On ne sait pas très bien ce qu’était ce “ double mur ”. Malgré tout, dans l’état actuel des connaissances, soit la Porte des Tas de Cendres, soit la Porte de la Source peuvent correspondre à la situation décrite dans les Écritures, puisque toutes deux sont proches du jardin du roi. — 2R 25:4, 5.
Jérémie 39:6 Et le roi de Babylone se mit à tuer les fils de Tsidqiya à Ribla, sous ses yeux, et le roi de Babylone tua tous les nobles de Juda.
it-2 p. 1119 Tsidqiya
On tua ses fils sous ses yeux. Comme Tsidqiya n’avait que 32 ans environ à ce moment-là, les garçons devaient être assez jeunes. Après avoir été témoin de la mort de ses fils, Tsidqiya eut les yeux aveuglés, puis on le lia avec des entraves de cuivre pour l’emmener à Babylone où il mourut dans la maison de garde. — 2R 25:2-7 ; Jr 39:2-7 ; 44:30 ; 52:6-11 ; voir aussi Jr 24:8-10 ; Éz 12:11-16 ; 21:25-27.
Chapitre 40:
Jérémie 40 :8 Ils vinrent donc vers Guedalia à Mitspa, savoir Yishmaël le fils de Nethania, Yohanân et Yonathân, les fils de Qaréah, Seraïa le fils de Tanhoumeth, les fils d’Éphaï le Netophathite et Yezania* le fils du Maakathite, eux et leurs hommes.
* “ et Yezania ”. Héb. : wIzanyahou. Prob. forme abrégée de Yaazania, qui signifie “ Jéhovah a prêté l’oreille ”.
it-1 p. 519 Coq
On a trouvé près de Mitspa un sceau en onyx portant la représentation d’un coq et l’inscription suivante : “ Appartenant à Yaazania, serviteur du roi. ” Si, comme certains le pensent, ce Yaazania (Yezania) est celui qui est mentionné en 2 Rois 25:23 et en Jérémie 40:8, cela indique qu’on élevait des coqs en Israël déjà au VIIe siècle av. n. è.
Jérémie 40 :14 Ils lui dirent alors : “ Ne sais-tu donc pas que Baalis, le roi des fils d’Ammôn, a envoyé Yishmaël le fils de Nethania pour te frapper à l’âme ? ” Mais Guedalia le fils d’Ahiqam ne les crut pas.
it-1 p. 248 Baalis
Roi d’Ammôn, qui aurait envoyé Yishmaël assassiner Guedalia, gouverneur de Juda en 607 av. n. è. La Septante écrit son nom “ Bélisa ”. — Jr 40:14.
En 1984, dans les fouilles de Tell el-ʽOumeïri, en Jordanie, on a découvert l’empreinte d’un sceau portant le nom Baʽalyishʽa. Les paléographes ont daté cette empreinte de la deuxième moitié du VIIe siècle av. n. è. On y lit cette inscription, rédigée en caractères ammonites anciens : “ Appartenant à Milkomʼor [ou : Milkomʼour], serviteur de Baʽalyishʽa. ” Baʽalyishʽa est peut-être le Baalis de la Bible.
Chapitre 41 :
Jérémie 41 :5 vinrent alors des hommes de Shekèm, de Shilo et de Samarie, quatre-vingts hommes, avec la barbe rasée et les vêtements déchirés, [portant] des incisions qu’ils s’étaient faites, et il y avait en leur main offrande de grain et oliban, pour apporter cela à la maison de Jéhovah.
it-1 p. 270 Barbe
Après la destruction de Jérusalem en 607 av. n. è., des hommes de Shekèm, de Shilo et de Samarie exprimèrent leur désespoir en se rasant la barbe, en déchirant leurs vêtements et en se faisant des incisions. Ils apportaient des offrandes à la maison de Jéhovah, mais il ne s’agissait pas d’offrandes sanglantes, et ils voulaient apparemment les offrir à l’endroit où le temple se dressait auparavant (Jr 41:5). Les pratiques auxquelles se livrèrent ces hommes n’étaient pas en complet accord avec la loi de Dieu puisqu’ils s’étaient fait des entailles, ce que la Loi condamnait rigoureusement. — Lv 19:28 ; 21:5.
Jérémie 41 :8 Mais il se trouva parmi eux dix hommes qui dirent aussitôt à Yishmaël : “ Ne nous fais pas mourir, car il existe en notre possession des trésors cachés dans la campagne, du blé, de l’orge, de l’huile et du miel. ” Il s’abstint donc, et il ne les fit pas mourir au milieu de leurs frères.
it-1 p. 354 Blé
Une fois que le blé avait été battu, vanné et passé au crible, on le stockait souvent dans des fosses souterraines, pratique à laquelle il est peut-être fait allusion en Jérémie 41:8.
Jérémie 41 :17 Et ils allèrent s’établir au gîte de Kimham qui était à côté de Bethléhem, afin de continuer leur route et d’entrer en Égypte,
it-2 p. 94 Kimham
Il est question du “ gîte de Kimham ”, près de Bethléhem. On ne sait pas s’il s’agit du Kimham de l’époque de David ou d’un homme du même nom qui vécut par la suite. Certains commentateurs disent que Kimham reçut peut-être une parcelle de terrain en remerciement des services qu’il rendit à David, ou que c’était un endroit où Kimham avait construit un gîte pour les voyageurs
Chapitre 42 :
Jérémie 42 :1 Alors tous les chefs des forces militaires, ainsi que Yohanân le fils de Qaréah, et Yezania* le fils d’Hoshaïa, et tout le peuple, du plus petit au plus grand, s’avancèrent
“ Yezania ”, MTSyVg ; LXX : “ Azaria ”, comme en 43:2.
it-1 p. 166 Archéologie
La lettre numéro 3, écrite par “ Hoshiyahu [Hoshaïa] ”, disait notamment : “ Que Yahvé [Jéhovah] fasse entendre à mon seigneur des nouvelles de paix [...]. Et à ton serviteur on a transmis ceci : ‘ Le chef d’armée, Konyahu [Konia], fils d’Elnatan, est descendu pour aller en Égypte ’ et Hodawyahu [Hodavia], fils d’Ahiyahu [Ahiya], et ses hommes il (les) a envoyés prendre [des vivres] d’ici. ” Cet extrait peut tout à fait témoigner de ce que Juda rechercha de l’aide auprès de l’Égypte, ce qui lui valut d’être condamné par les prophètes (Is 31:1 ; Jr 46:25, 26). Les noms Elnatan [Elnathân] et Hoshiyahu [Hoshaïa], qui apparaissent dans le texte complet de cette lettre, figurent également en Jérémie 36:12 et en Jérémie 42:1.
Chapitre 43 :
Jérémie 43 :3 Mais c’est Barouk le fils de Néria qui t’excite contre nous, afin de nous livrer en la main des Chaldéens, pour nous faire mourir ou pour nous emmener en exil à Babylone. ”
w06 15/8 p. 19 Barouk, le secrétaire fidèle de Jérémie
Ces accusations laissent entendre que, dans l’esprit des chefs juifs, Barouk exerçait une influence considérable sur Jérémie. Estimaient-ils que, en raison de sa position et de son amitié de longue date avec Jérémie, Barouk était plus qu’un simple scribe pour le prophète ? Peut-être. Toujours est-il que le message venait bel et bien de Jéhovah.
Jérémie 43 :6,7 oui les hommes robustes, les femmes, les petits enfants, les filles du roi et toutes les âmes* que Nebouzaradân le chef de la garde personnelle avait laissées avec Guedalia le fils d’Ahiqam le fils de Shaphân, ainsi que Jérémie le prophète et Barouk le fils de Néria. 7 Ils arrivèrent finalement au pays d’Égypte, car ils n’obéirent pas à la voix de Jéhovah ; et ils finirent par arriver jusqu’à Tahpanhès.
* Rbi8 4A p. 1695 « Ame » - créature vivante, humaine ou animal ; vie de personne ; autres emplois
w06 15/8 p. 19 Barouk, le secrétaire fidèle de Jérémie
Malgré les avertissements divins, les Juifs rescapés se mirent en chemin et emmenèrent “ Jérémie le prophète et Barouk le fils de Néria ” avec eux. Jérémie relate : “ Ils arrivèrent finalement au pays d’Égypte, car ils n’obéirent pas à la voix de Jéhovah ; et ils finirent par arriver jusqu’à Tahpanhès ”, une ville frontalière de l’est du delta du Nil, non loin de la presqu’île du Sinaï. Dès lors, Barouk ne réapparaît plus dans le récit biblique. — Jérémie 43:5-7.
Jérémie 43 :10,11 Et tu devras leur dire : ‘ Voici ce qu’a dit Jéhovah des armées, le Dieu d’Israël : “ Voici que j’envoie et vraiment je prendrai Neboukadretsar le roi de Babylone, mon serviteur ; oui, je placerai son trône au-dessus de ces pierres que j’ai cachées et, à coup sûr, il étendra sa tente royale sur elles. 11 Oui, il viendra et frappera le pays d’Égypte. Qui est pour la plaie meurtrière, à la plaie meurtrière, et qui est pour la captivité, à la captivité, et qui est pour l’épée, à l’épée.
Jr13 p. 161 « Jéhovah a fait ce qu’il avait projeté »
DES PROPHÉTIES QUI SE SONT RÉALISÉES PLUS TARD
14 Dieu avait prédit que Neboukadnetsar conquerrait non seulement Juda, mais également l’Égypte (Jér. 25:17-19). Voilà qui devait paraître plus qu’improbable. L’Égypte était si puissante ! Elle dominait même sur Juda (2 Rois 23:29-35). Après la chute de Jérusalem, certains survivants ont décidé d’aller trouver refuge en Égypte. Jéhovah leur avait pourtant déconseillé de le faire et les avait assurés de sa bénédiction s’ils restaient en Juda. S’ils fuyaient, l’épée qu’ils craignaient les rattraperait en Égypte (Jér. 42:10-16 ; 44:30). Dans ses écrits, Jérémie n’indique pas s’il a été témoin de l’attaque babylonienne sur l’Égypte. Ce qui est sûr, par contre, c’est que, à leur grande stupéfaction, les réfugiés israélites ont bel et bien vu la prophétie se réaliser, lorsque les Babyloniens ont conquis l’Égypte au début du VIe siècle av. n. è. — Jér. 43:8-13.
it-1 p. 713-714 Egypte, Egyptien
Vaincue par Neboukadnetsar. Toutefois, la tentative de l’Égypte visant à reprendre le pouvoir sur la Syrie et la Palestine tourna court ; l’Égypte était condamnée à boire la coupe amère de la défaite, selon la prophétie de Jéhovah précédemment énoncée par Jérémie (25:17-19). Sa chute commença avec la défaite décisive qu’elle essuya en 625 av. n. è. à Karkémish, sur l’Euphrate, devant les Babyloniens commandés par Neboukadnetsar, le prince héritier ; cet événement, décrit en Jérémie 46:2-10, l’est également dans une chronique babylonienne.
Devenu roi de Babylone, Neboukadnetsar conquit ensuite la Syrie et la Palestine, et Juda devint un État vassal de Babylone (2R 24:1). L’Égypte fit une ultime tentative pour rester une puissance en Asie. Une armée du pharaon (la Bible ne précise pas son nom) quitta l’Égypte en réponse au roi Tsidqiya qui demandait une aide militaire dans sa révolte contre Babylone, en 609-607 av. n. è. Les troupes égyptiennes forcèrent seulement les Babyloniens à lever le siège temporairement ; elles durent ensuite battre en retraite et abandonner Jérusalem à la destruction. — Jr 37:5-7 ; Éz 17:15-18.
Malgré l’avertissement énergique de Jérémie (Jr 42:7-22), le reste de la population de Juda s’enfuit en Égypte pour y chercher asile, rejoignant probablement des Juifs qui s’y trouvaient déjà (Jr 24:1, 8-10). Certains lieux où ils s’installèrent sont spécifiés : Tahpanhès, apparemment une forteresse dans le Delta (Jr 43:7-9), Migdol, et Noph, qu’on assimile à Memphis, ancienne capitale de la Basse-Égypte (Jr 44:1 ; Éz 30:13). C’est ainsi que “ la langue de Canaan ” (sans doute l’hébreu) fut parlée en Égypte par ces réfugiés (Is 19:18). Sottement, ils recommencèrent à y pratiquer l’idolâtrie même qui avait attiré la sanction de Jéhovah contre Juda (Jr 44:2-25). Cependant, l’accomplissement des prophéties de Jéhovah atteignit les réfugiés israélites lorsque Neboukadnetsar marcha contre l’Égypte et la conquit. — Jr 43:8-13 ; 46:13-26.
On a trouvé un seul texte babylonien, daté de la 37e année de Neboukadnetsar (588 av. n. è.), qui mentionne une campagne contre l’Égypte. On ne peut dire s’il se rapporte à la première conquête du pays ou seulement à une action militaire postérieure. Toujours est-il que Neboukadnetsar reçut les richesses de l’Égypte en paiement du service de nature militaire accompli dans le cadre de l’exécution du jugement de Jéhovah contre Tyr, adversaire du peuple de Dieu. — Éz 29:18-20 ; 30:10-12.
Jérémie 43 :13 Oui, il brisera les colonnes de Beth-Shémesh*, qui est au pays d’Égypte ; et les maisons des dieux d’Égypte, il les brûlera par le feu. ” ’ ”
Lit. : “ Maison du Soleil ”. Héb. : Béth Shèmèsh ; lat. : domus solis ; gr. : Hêliou poléôs, “ Ville du Soleil ”.
it-1 p. 338 Beth-Shémesh
4. Ville d’Égypte mentionnée dans la prophétie de Jérémie sur la dévastation que devait subir cette nation (Jr 43:13). On pense qu’il s’agissait d’Héliopolis (“ Ville du Soleil ”), située sur la lisière nord-est de ce qui est aujourd’hui Le Caire. Elle est désignée ailleurs dans le récit biblique par son nom égyptien, Ôn. — Voir ÔN No 2.
it-2 p. 444 Ôn
Sous l’inspiration divine, le prophète Jérémie prédit que le roi Neboukadnetsar envahirait l’Égypte et ‘ briserait les colonnes de Beth-Shémesh, qui est au pays d’Égypte ’. (Jr 43:10-13.) Beth-Shémesh correspond à peu près au nom grec Héliopolis et signifie “ Maison du Soleil ”. Il est donc probablement question ici de la ville d’Ôn, “ les colonnes ” qui devaient être brisées pouvant désigner les nombreux obélisques qui entouraient le temple du soleil.
E.D. Abiya votre serviteur
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Localisation : Belgique Romains 8:38,36 38 Car je suis convaincu que ni mort ni vie, ni anges ni gouvernements, ni choses présentes ni choses à venir, ni puissances, 39 ni hauteur ni profondeur, ni aucune autre création ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Christ Jésus notre Seigneur.
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