12 sept. Lecture de la Bible : Psaumes 120-134
E.D. Abiya :: P.B.I;
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12 sept. Lecture de la Bible : Psaumes 120-134
12 sept. Lecture de la Bible : Psaumes 120-134
Chapitre 120 :
Psaumes 120 :3,4 3 Que te donnera-t-on et que t’ajoutera-t-on, ô langue rusée ?
4 Des flèches aiguisées d’un homme fort, avec des braises de genêts.
w06 1/9 p. 15 Points marquants des Psaumes
120:3, 4. Si nous avons affaire à un individu qui a une “ langue rusée ”, nous pouvons être réconfortés à l’idée que Jéhovah réglera la question en son temps. “ Un homme fort ” provoquera le malheur des calomniateurs. Ils subiront à coup sûr le jugement ardent de Jéhovah, jugement représenté par “ des braises de genêts ”.
w87 15/3 p. 24-5 Dieu heureux, peuple heureux !
♦ 120:4 — Que sont les “flèches aiguisées” et les “charbons ardents”?
Une langue calomniatrice peut faire autant de ravages qu’une arme ou qu’un feu (Proverbes 12:18; Jacques 3:6). Jéhovah veille à ce que la langue calomniatrice reçoive un châtiment, qu’elle soit réduite au silence comme par les flèches d’un guerrier. L’on remarque que le charbon de bois obtenu à partir du genêt dégage à la combustion une chaleur intense, ce qui fait penser à la sévérité du jugement divin sur “la langue fourbe”. — Psaume 120:2, 3.
Chapitre 121 :
Psaumes 121 :1 Je lèverai mes yeux vers les montagnes. D’où viendra-t-il, mon secours ?
w04 15/12 p. 12 Jéhovah est notre Aide
Son aide ne fait jamais défaut
3 Le psalmiste commence par rappeler que nous pouvons avoir confiance en Jéhovah puisqu’il est le Créateur : “ Je lèverai mes yeux vers les montagnes. D’où viendra-t-il, mon secours ?
w04 15/12 p. 12 § 3 Jéhovah est notre Aide
Le psalmiste ne levait pas les yeux vers une montagne quelconque. À l’époque de la rédaction de ces paroles, le temple de Jéhovah se trouvait à Jérusalem. Cette ville, située en hauteur dans les montagnes de Juda, était dans un sens symbolique le lieu de résidence de Jéhovah (Psaume 135:21). Peut-être le psalmiste levait-il les yeux vers les monts de Jérusalem sur lesquels était bâti le temple de Jéhovah, en espérant avec confiance le secours de son Dieu.
w95 15/3 p. 29-30 Louerez-vous Jéhovah ?
L’aide dont nous disposons
Beaucoup de personnes bien disposées aimeraient peut-être louer Jéhovah, mais ne se sentent pas à la hauteur. Elles peuvent cependant se remémorer ces paroles du psalmiste: “Je lèverai mes yeux vers les montagnes. D’où viendra mon secours? Mon secours vient de Jéhovah, l’Auteur du ciel et de la terre.” (Psaume 121:1, 2). Selon toute vraisemblance, le psalmiste levait les yeux vers les montagnes de Jérusalem, où se trouvaient le temple de Jéhovah et le siège terrestre de son gouvernement théocratique. Nous pouvons en déduire que l’aide dont nous avons besoin pour louer Dieu et annoncer le message du Royaume ne peut venir que de Jéhovah et de son organisation. — Psaume 3:4; Daniel 6:10
Psaumes 121 :2 Mon secours vient de Jéhovah, l’Auteur du ciel et de la terre.
w04 15/12 p. 12 § 3 Jéhovah est notre Aide
3 Le psalmiste commence par rappeler que nous pouvons avoir confiance en Jéhovah puisqu’il est le Créateur : “ Je lèverai mes yeux vers les montagnes. D’où viendra-t-il, mon secours ? Mon secours vient de Jéhovah, l’Auteur du ciel et de la terre. ” (Psaume 121:1, 2). Le psalmiste ne levait pas les yeux vers une montagne quelconque. À l’époque de la rédaction de ces paroles, le temple de Jéhovah se trouvait à Jérusalem. Cette ville, située en hauteur dans les montagnes de Juda, était dans un sens symbolique le lieu de résidence de Jéhovah (Psaume 135:21). Peut-être le psalmiste levait-il les yeux vers les monts de Jérusalem sur lesquels était bâti le temple de Jéhovah, en espérant avec confiance le secours de son Dieu. Pourquoi était-il à tel point persuadé que Jéhovah pouvait venir à son secours ? Parce qu’il est ‘ l’Auteur du ciel et de la terre ’. En quelque sorte, le psalmiste disait : ‘ Il n’existe assurément rien au monde qui puisse empêcher le tout-puissant Créateur de me venir en aide ! ’ — Isaïe 40:26.
Psaumes 121 :3,4 Il ne saurait permettre que ton pied chancelle. Celui qui te garde ne saurait somnoler. 4 Vois !Il
ne somnolera ni ne s’endormira, Celui qui garde Israël.
w04 15/12 p. 13 § 4 Jéhovah est notre Aide
Il est inconcevable pour Dieu de laisser ceux qui placent leur confiance en lui ‘ chanceler ’ ou faire une chute dont ils ne pourraient se relever (Proverbes 24:16). Pourquoi cela ? Parce que Jéhovah est comme un berger en alerte qui garde ses brebis. N’est-ce pas là une pensée réconfortante ? Pas un seul instant il ne fermera les yeux sur les besoins de ses serviteurs. Jour et nuit ils sont l’objet de sa vigilance.
Psaumes 121 :5 Jéhovah te garde. Jéhovah est ton ombre à ta droite.
w09 1/5 p. 14 Les images bibliques : en comprenez-vous le sens ?
Que faut-il entendre par là ? Tout comme un coin d’ombre nous protège d’un soleil accablant, Jéhovah peut protéger ses serviteurs de l’accablement causé par le malheur en les cachant à l’ombre de sa “ main ” ou de ses “ ailes ”. — Isaïe 51:16 ; Psaume 17:8 ; 36:7.
w04 15/12 p. 13 § 5 Jéhovah est notre Aide
Pour un voyageur se déplaçant à pied au Proche-Orient, une zone ombragée offrait un refuge appréciable contre les ardeurs du soleil. Jéhovah est pour ses serviteurs comme une ombre protectrice contre la chaleur caniculaire du malheur. Précisément, lit-on, il est à leur droite. Dans le temps, la main droite d’un soldat n’était pas tout à fait protégée par le bouclier, qu’il tenait de la main gauche. Un ami fidèle pouvait donc offrir à ce soldat sa protection en venant se placer à sa droite pour combattre. À la manière de cet ami, Jéhovah se tient fidèlement aux côtés de ses adorateurs, toujours prêt à les protéger.
it-2 p. 186 Main
Habituellement, la main droite d’un guerrier était celle qui maniait l’épée, et elle n’était pas protégée par le bouclier tenu avec la main gauche. C’est pourquoi un ami se tenait ou combattait à la droite du soldat afin de le soutenir et de le protéger. Ce fait est repris métaphoriquement en rapport avec l’aide et la protection que Jéhovah apporte à ceux qui le servent. — Ps 16:8 ; 109:30, 31 ; 110:5 ; 121:5.
Psaumes 121 :6 Pendant le jour le soleil ne te frappera pas, ni la lune pendant la nuit.
it-2 p. 171 Lune
Certains voient en Psaume 121:6 l’indice d’une croyance selon laquelle l’exposition à la lumière de la lune rend malade. Cependant, si on lit ce psaume en entier, il devient manifeste que cette affirmation n’est pas fondée, puisqu’il exprime au contraire en termes poétiques l’assurance que Dieu protège du malheur en toutes circonstances et à tous moments, autant durant le jour, éclairé par le soleil, que durant la nuit, éclairée par la lune.
Psaumes 121 :7,8 Jéhovah lui-même te gardera de tout malheur. Il gardera ton âme. 8 Jéhovah lui-même
gardera ta sortie et ta rentrée, dès maintenant et pour des temps indéfinis.
w04 15/12 p. 13 § 6 Jéhovah est notre Aide
6 Pourrait-il arriver que Jéhovah manque un jour de secourir ses serviteurs ? Cette pensée est tout bonnement inconcevable. On remarque qu’après s’être exprimé au présent le rédacteur met l’accent sur l’avenir. Précédemment, au verset 5, il disait : “ Jéhovah te garde. ” Mais dans ces versets, il écrit : “ Jéhovah lui-même te gardera. ” Les pratiquants du vrai culte ont donc la certitude qu’ils pourront toujours compter sur le secours de Jéhovah. Où qu’ils aillent, quel que soit le malheur qui les frappe, ils ne seront jamais hors de portée de la main secourable de Jéhovah. — Proverbes 12:21.
Chapitre 122 :
Psaumes 122 :1 Je me suis réjoui quand on m’a dit : “ Allons à la maison de Jéhovah ! ”
km 12/01 p. 3 § 1 « Proclamateur zélés du Royaume »
De cette expression du psalmiste, on apprend 1) ce qu’il ressentait quand on l’invitait à participer au culte de Jéhovah, 2) qu’il bénéficiait de la saine compagnie de personnes qui se souciaient comme lui de pratiquer le vrai culte, et 3) que des préparatifs devaient être faits pour lancer cette invitation, pour que le rassemblement ait lieu et pour faire le voyage à destination de la maison de Dieu.
g97 22/10 p. 31 Qu’est-ce qui rend les gens heureux ?
Autre conclusion intéressante rapportée par Scientific American : “ Ceux qui pratiquent une religion se disent aussi plus heureux. Un sondage a révélé que les personnes très religieuses étaient deux fois plus nombreuses à se dire très heureuses que celles plus indifférentes à l’égard de la religion. D’autres enquêtes, notamment une étude réalisée en collaboration par des chercheurs de 16 pays et qui portait sur 166 000 personnes vivant dans 14 pays, ont montré que le sentiment de bonheur et de satisfaction était lié à la force des convictions religieuses et à la fréquence de l’assistance aux offices. ”
Il y a fort longtemps, le psalmiste David mit en évidence le lien étroit qui existe entre le bonheur personnel et le culte rendu à Jéhovah Dieu dans l’unité.
Psaumes 122 :3 Jérusalem est bâtie comme une ville qui a été liée ensemble dans l’unité,
w06 1/9 p. 15 Points marquants des Psaumes
122:3 — En quel sens Jérusalem était-elle une ville “ liée ensemble dans l’unité ” ? Comme c’était souvent le cas dans les villes d’autrefois, les maisons à Jérusalem étaient construites à proximité les unes des autres ; la ville était ainsi plus facile à défendre. Qui plus est, les habitants pouvaient s’entraider et se protéger mutuellement. Le verset évoque l’unité spirituelle des 12 tribus d’Israël lorsqu’elles se rassemblaient pour le culte.
Chapitre 123 :
Psaumes 123 :2 Voyez ! Comme les yeux des serviteurs [sont tournés] vers la main de leur maître*, comme les
yeux de la servante [sont tournés] vers la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux [sont tournés] vers Jéhovah notre Dieu
jusqu’à ce qu’il nous témoigne de la faveur.
* “ leur maître ”. Héb. : ʼadhônéhèm, pl. de ʼadhôn, pour exprimer l’excellence. Voir Gn 39:2, note.
w06 1/9 p. 15 Points marquants des Psaumes
123:2 — Que signifie l’illustration où il est question des yeux des serviteurs ? Les serviteurs et les servantes regardent la main de leur maître ou de leur maîtresse pour deux raisons : pour déterminer quelle est sa volonté, et pour obtenir sa protection et le nécessaire pour vivre. Pareillement, nous regardons vers Jéhovah pour discerner quelle est sa volonté et pour obtenir sa faveur.
Chapitre 125 :
Psaumes 125 :3 Car le sceptre de la méchanceté ne restera pas posé sur le lot des justes, afin que les justes
n’avancent leur main vers aucune injustice.
it-2 p.910 Spectre
Ces mots donnent l’assurance que les justes ne seront pas toujours opprimés par ceux qui exercent l’autorité d’une
manière méchante.
Chapitre 126 :
Psaumes 126 :5,6 Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec un cri de joie. 6 Celui qui ne manque pas de sortir, même en pleurant, portant un plein sac de semence, ne manquera pas de rentrer avec un cri de joie, portant ses gerbes.
G02 22/9 p. 22 Pourquoi suis-je mal aimé ?
Que signifie ce verset ? Que si vous fournissez des efforts soutenus pour appliquer les principes justes dans des conditions difficiles, vos larmes finiront par se transformer en joie, car vous serez béni par Dieu.
w01 15/7 p. 19 § 13-14 Persévérons dans la moisson
Ce que dit ici le psalmiste à propos des semailles et des moissons correspond bien à ce que Jéhovah fit autrefois pour le reste juif revenu de l’exil babylonien. Bien qu’heureux d’être libres, peut-être ces Juifs pleurèrent-ils en semant le sol désolé qui était resté en friche 70 ans. Mais ceux qui entreprirent les semailles et le travail de reconstruction eurent la satisfaction de voir leur labeur récompensé.
14 Il peut arriver que nous versions des larmes dans l’épreuve ou quand nous ou nos compagnons souffrons à cause de la justice (1 Pierre 3:14). Les premiers moments de la moisson peuvent sembler difficiles quand on a l’impression de se dépenser en vain dans le ministère. Mais si nous persistons à semer et à arroser, Dieu fera croître, souvent au-delà de nos espérances (1 Corinthiens 3:6). C’est ce qu’illustrent les résultats obtenus dans la diffusion de bibles et d’ouvrages bibliques.
it-2 p. 926 Semeur, semailles
Emploi métaphorique. Illustrant l’attention et la bénédiction que Jéhovah accorda au reste qui revint de Babylone
Ceux qui revinrent de Babylone étaient très heureux d’être libres, mais ils pleurèrent peut-être en semant le sol désolé qui était resté en friche 70 ans. Toutefois, Jéhovah les avait fait revenir à cause de son nom, et ceux qui entreprirent les semailles et le travail de reconstruction obtinrent du fruit de leur labeur. Pendant un temps, alors que la reconstruction du temple était interrompue, Jéhovah les priva du fruit de la terre, mais par l’intermédiaire des prophètes Haggaï et Zekaria le peuple fut exhorté à se remettre au travail et il reçut de nouveau la faveur divine. — Hag 1:6, 9-11 ; 2:15-19.
Chapitre 127 :
Psaumes 127 :1 Si Jéhovah lui-même ne bâtit la maison, c’est pour rien que ses bâtisseurs y ont travaillé dur.
Si Jéhovah lui-même ne garde la ville, c’est pour rien que la garde s’est tenue éveillée.
w93 1/12 p. 32 Le nom de Dieu
Cette inscription, datée de 1780, est gravée sur un bâtiment situé à Colombo (Sri Lanka). Elle est intéressante parce qu’elle contient le nom de Dieu, Jéhovah (voir la photo). Aux siècles passés, le nom de Dieu a été largement employé. Il figurait souvent sur des bâtiments officiels, des églises et même sur des pièces de monnaie. Les missionnaires qui partaient enseigner la Bible dans de lointaines contrées utilisaient le nom de Dieu, et c’est à eux sans doute que l’on doit l’inscription trouvée à Sri Lanka.
w89 1/10 p. 28 ‘Si Jéhovah ne bâtit la maison…’
À vrai dire, les mots hébreux traduits par “bâtisseurs” (verset 1) et “fils” (verset 3) semblent tous les deux dériver d’une racine qui signifie “bâtir”. Par ailleurs, en hébreu, le mot “maison” désigne soit un “lieu d’habitation”, soit une “famille”. (2 Samuel 7:11, 16; Michée 1:5.) On peut donc établir un parallèle entre bâtir une maison et édifier une famille. Dans ces deux entreprises, il est capital d’avoir la bénédiction de Jéhovah.
Chapitre 120 :
Psaumes 120 :3,4 3 Que te donnera-t-on et que t’ajoutera-t-on, ô langue rusée ?
4 Des flèches aiguisées d’un homme fort, avec des braises de genêts.
w06 1/9 p. 15 Points marquants des Psaumes
120:3, 4. Si nous avons affaire à un individu qui a une “ langue rusée ”, nous pouvons être réconfortés à l’idée que Jéhovah réglera la question en son temps. “ Un homme fort ” provoquera le malheur des calomniateurs. Ils subiront à coup sûr le jugement ardent de Jéhovah, jugement représenté par “ des braises de genêts ”.
w87 15/3 p. 24-5 Dieu heureux, peuple heureux !
♦ 120:4 — Que sont les “flèches aiguisées” et les “charbons ardents”?
Une langue calomniatrice peut faire autant de ravages qu’une arme ou qu’un feu (Proverbes 12:18; Jacques 3:6). Jéhovah veille à ce que la langue calomniatrice reçoive un châtiment, qu’elle soit réduite au silence comme par les flèches d’un guerrier. L’on remarque que le charbon de bois obtenu à partir du genêt dégage à la combustion une chaleur intense, ce qui fait penser à la sévérité du jugement divin sur “la langue fourbe”. — Psaume 120:2, 3.
Chapitre 121 :
Psaumes 121 :1 Je lèverai mes yeux vers les montagnes. D’où viendra-t-il, mon secours ?
w04 15/12 p. 12 Jéhovah est notre Aide
Son aide ne fait jamais défaut
3 Le psalmiste commence par rappeler que nous pouvons avoir confiance en Jéhovah puisqu’il est le Créateur : “ Je lèverai mes yeux vers les montagnes. D’où viendra-t-il, mon secours ?
w04 15/12 p. 12 § 3 Jéhovah est notre Aide
Le psalmiste ne levait pas les yeux vers une montagne quelconque. À l’époque de la rédaction de ces paroles, le temple de Jéhovah se trouvait à Jérusalem. Cette ville, située en hauteur dans les montagnes de Juda, était dans un sens symbolique le lieu de résidence de Jéhovah (Psaume 135:21). Peut-être le psalmiste levait-il les yeux vers les monts de Jérusalem sur lesquels était bâti le temple de Jéhovah, en espérant avec confiance le secours de son Dieu.
w95 15/3 p. 29-30 Louerez-vous Jéhovah ?
L’aide dont nous disposons
Beaucoup de personnes bien disposées aimeraient peut-être louer Jéhovah, mais ne se sentent pas à la hauteur. Elles peuvent cependant se remémorer ces paroles du psalmiste: “Je lèverai mes yeux vers les montagnes. D’où viendra mon secours? Mon secours vient de Jéhovah, l’Auteur du ciel et de la terre.” (Psaume 121:1, 2). Selon toute vraisemblance, le psalmiste levait les yeux vers les montagnes de Jérusalem, où se trouvaient le temple de Jéhovah et le siège terrestre de son gouvernement théocratique. Nous pouvons en déduire que l’aide dont nous avons besoin pour louer Dieu et annoncer le message du Royaume ne peut venir que de Jéhovah et de son organisation. — Psaume 3:4; Daniel 6:10
Psaumes 121 :2 Mon secours vient de Jéhovah, l’Auteur du ciel et de la terre.
w04 15/12 p. 12 § 3 Jéhovah est notre Aide
3 Le psalmiste commence par rappeler que nous pouvons avoir confiance en Jéhovah puisqu’il est le Créateur : “ Je lèverai mes yeux vers les montagnes. D’où viendra-t-il, mon secours ? Mon secours vient de Jéhovah, l’Auteur du ciel et de la terre. ” (Psaume 121:1, 2). Le psalmiste ne levait pas les yeux vers une montagne quelconque. À l’époque de la rédaction de ces paroles, le temple de Jéhovah se trouvait à Jérusalem. Cette ville, située en hauteur dans les montagnes de Juda, était dans un sens symbolique le lieu de résidence de Jéhovah (Psaume 135:21). Peut-être le psalmiste levait-il les yeux vers les monts de Jérusalem sur lesquels était bâti le temple de Jéhovah, en espérant avec confiance le secours de son Dieu. Pourquoi était-il à tel point persuadé que Jéhovah pouvait venir à son secours ? Parce qu’il est ‘ l’Auteur du ciel et de la terre ’. En quelque sorte, le psalmiste disait : ‘ Il n’existe assurément rien au monde qui puisse empêcher le tout-puissant Créateur de me venir en aide ! ’ — Isaïe 40:26.
Psaumes 121 :3,4 Il ne saurait permettre que ton pied chancelle. Celui qui te garde ne saurait somnoler. 4 Vois !Il
ne somnolera ni ne s’endormira, Celui qui garde Israël.
w04 15/12 p. 13 § 4 Jéhovah est notre Aide
Il est inconcevable pour Dieu de laisser ceux qui placent leur confiance en lui ‘ chanceler ’ ou faire une chute dont ils ne pourraient se relever (Proverbes 24:16). Pourquoi cela ? Parce que Jéhovah est comme un berger en alerte qui garde ses brebis. N’est-ce pas là une pensée réconfortante ? Pas un seul instant il ne fermera les yeux sur les besoins de ses serviteurs. Jour et nuit ils sont l’objet de sa vigilance.
Psaumes 121 :5 Jéhovah te garde. Jéhovah est ton ombre à ta droite.
w09 1/5 p. 14 Les images bibliques : en comprenez-vous le sens ?
Que faut-il entendre par là ? Tout comme un coin d’ombre nous protège d’un soleil accablant, Jéhovah peut protéger ses serviteurs de l’accablement causé par le malheur en les cachant à l’ombre de sa “ main ” ou de ses “ ailes ”. — Isaïe 51:16 ; Psaume 17:8 ; 36:7.
w04 15/12 p. 13 § 5 Jéhovah est notre Aide
Pour un voyageur se déplaçant à pied au Proche-Orient, une zone ombragée offrait un refuge appréciable contre les ardeurs du soleil. Jéhovah est pour ses serviteurs comme une ombre protectrice contre la chaleur caniculaire du malheur. Précisément, lit-on, il est à leur droite. Dans le temps, la main droite d’un soldat n’était pas tout à fait protégée par le bouclier, qu’il tenait de la main gauche. Un ami fidèle pouvait donc offrir à ce soldat sa protection en venant se placer à sa droite pour combattre. À la manière de cet ami, Jéhovah se tient fidèlement aux côtés de ses adorateurs, toujours prêt à les protéger.
it-2 p. 186 Main
Habituellement, la main droite d’un guerrier était celle qui maniait l’épée, et elle n’était pas protégée par le bouclier tenu avec la main gauche. C’est pourquoi un ami se tenait ou combattait à la droite du soldat afin de le soutenir et de le protéger. Ce fait est repris métaphoriquement en rapport avec l’aide et la protection que Jéhovah apporte à ceux qui le servent. — Ps 16:8 ; 109:30, 31 ; 110:5 ; 121:5.
Psaumes 121 :6 Pendant le jour le soleil ne te frappera pas, ni la lune pendant la nuit.
it-2 p. 171 Lune
Certains voient en Psaume 121:6 l’indice d’une croyance selon laquelle l’exposition à la lumière de la lune rend malade. Cependant, si on lit ce psaume en entier, il devient manifeste que cette affirmation n’est pas fondée, puisqu’il exprime au contraire en termes poétiques l’assurance que Dieu protège du malheur en toutes circonstances et à tous moments, autant durant le jour, éclairé par le soleil, que durant la nuit, éclairée par la lune.
Psaumes 121 :7,8 Jéhovah lui-même te gardera de tout malheur. Il gardera ton âme. 8 Jéhovah lui-même
gardera ta sortie et ta rentrée, dès maintenant et pour des temps indéfinis.
w04 15/12 p. 13 § 6 Jéhovah est notre Aide
6 Pourrait-il arriver que Jéhovah manque un jour de secourir ses serviteurs ? Cette pensée est tout bonnement inconcevable. On remarque qu’après s’être exprimé au présent le rédacteur met l’accent sur l’avenir. Précédemment, au verset 5, il disait : “ Jéhovah te garde. ” Mais dans ces versets, il écrit : “ Jéhovah lui-même te gardera. ” Les pratiquants du vrai culte ont donc la certitude qu’ils pourront toujours compter sur le secours de Jéhovah. Où qu’ils aillent, quel que soit le malheur qui les frappe, ils ne seront jamais hors de portée de la main secourable de Jéhovah. — Proverbes 12:21.
Chapitre 122 :
Psaumes 122 :1 Je me suis réjoui quand on m’a dit : “ Allons à la maison de Jéhovah ! ”
km 12/01 p. 3 § 1 « Proclamateur zélés du Royaume »
De cette expression du psalmiste, on apprend 1) ce qu’il ressentait quand on l’invitait à participer au culte de Jéhovah, 2) qu’il bénéficiait de la saine compagnie de personnes qui se souciaient comme lui de pratiquer le vrai culte, et 3) que des préparatifs devaient être faits pour lancer cette invitation, pour que le rassemblement ait lieu et pour faire le voyage à destination de la maison de Dieu.
g97 22/10 p. 31 Qu’est-ce qui rend les gens heureux ?
Autre conclusion intéressante rapportée par Scientific American : “ Ceux qui pratiquent une religion se disent aussi plus heureux. Un sondage a révélé que les personnes très religieuses étaient deux fois plus nombreuses à se dire très heureuses que celles plus indifférentes à l’égard de la religion. D’autres enquêtes, notamment une étude réalisée en collaboration par des chercheurs de 16 pays et qui portait sur 166 000 personnes vivant dans 14 pays, ont montré que le sentiment de bonheur et de satisfaction était lié à la force des convictions religieuses et à la fréquence de l’assistance aux offices. ”
Il y a fort longtemps, le psalmiste David mit en évidence le lien étroit qui existe entre le bonheur personnel et le culte rendu à Jéhovah Dieu dans l’unité.
Psaumes 122 :3 Jérusalem est bâtie comme une ville qui a été liée ensemble dans l’unité,
w06 1/9 p. 15 Points marquants des Psaumes
122:3 — En quel sens Jérusalem était-elle une ville “ liée ensemble dans l’unité ” ? Comme c’était souvent le cas dans les villes d’autrefois, les maisons à Jérusalem étaient construites à proximité les unes des autres ; la ville était ainsi plus facile à défendre. Qui plus est, les habitants pouvaient s’entraider et se protéger mutuellement. Le verset évoque l’unité spirituelle des 12 tribus d’Israël lorsqu’elles se rassemblaient pour le culte.
Chapitre 123 :
Psaumes 123 :2 Voyez ! Comme les yeux des serviteurs [sont tournés] vers la main de leur maître*, comme les
yeux de la servante [sont tournés] vers la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux [sont tournés] vers Jéhovah notre Dieu
jusqu’à ce qu’il nous témoigne de la faveur.
* “ leur maître ”. Héb. : ʼadhônéhèm, pl. de ʼadhôn, pour exprimer l’excellence. Voir Gn 39:2, note.
w06 1/9 p. 15 Points marquants des Psaumes
123:2 — Que signifie l’illustration où il est question des yeux des serviteurs ? Les serviteurs et les servantes regardent la main de leur maître ou de leur maîtresse pour deux raisons : pour déterminer quelle est sa volonté, et pour obtenir sa protection et le nécessaire pour vivre. Pareillement, nous regardons vers Jéhovah pour discerner quelle est sa volonté et pour obtenir sa faveur.
Chapitre 125 :
Psaumes 125 :3 Car le sceptre de la méchanceté ne restera pas posé sur le lot des justes, afin que les justes
n’avancent leur main vers aucune injustice.
it-2 p.910 Spectre
Ces mots donnent l’assurance que les justes ne seront pas toujours opprimés par ceux qui exercent l’autorité d’une
manière méchante.
Chapitre 126 :
Psaumes 126 :5,6 Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec un cri de joie. 6 Celui qui ne manque pas de sortir, même en pleurant, portant un plein sac de semence, ne manquera pas de rentrer avec un cri de joie, portant ses gerbes.
G02 22/9 p. 22 Pourquoi suis-je mal aimé ?
Que signifie ce verset ? Que si vous fournissez des efforts soutenus pour appliquer les principes justes dans des conditions difficiles, vos larmes finiront par se transformer en joie, car vous serez béni par Dieu.
w01 15/7 p. 19 § 13-14 Persévérons dans la moisson
Ce que dit ici le psalmiste à propos des semailles et des moissons correspond bien à ce que Jéhovah fit autrefois pour le reste juif revenu de l’exil babylonien. Bien qu’heureux d’être libres, peut-être ces Juifs pleurèrent-ils en semant le sol désolé qui était resté en friche 70 ans. Mais ceux qui entreprirent les semailles et le travail de reconstruction eurent la satisfaction de voir leur labeur récompensé.
14 Il peut arriver que nous versions des larmes dans l’épreuve ou quand nous ou nos compagnons souffrons à cause de la justice (1 Pierre 3:14). Les premiers moments de la moisson peuvent sembler difficiles quand on a l’impression de se dépenser en vain dans le ministère. Mais si nous persistons à semer et à arroser, Dieu fera croître, souvent au-delà de nos espérances (1 Corinthiens 3:6). C’est ce qu’illustrent les résultats obtenus dans la diffusion de bibles et d’ouvrages bibliques.
it-2 p. 926 Semeur, semailles
Emploi métaphorique. Illustrant l’attention et la bénédiction que Jéhovah accorda au reste qui revint de Babylone
Ceux qui revinrent de Babylone étaient très heureux d’être libres, mais ils pleurèrent peut-être en semant le sol désolé qui était resté en friche 70 ans. Toutefois, Jéhovah les avait fait revenir à cause de son nom, et ceux qui entreprirent les semailles et le travail de reconstruction obtinrent du fruit de leur labeur. Pendant un temps, alors que la reconstruction du temple était interrompue, Jéhovah les priva du fruit de la terre, mais par l’intermédiaire des prophètes Haggaï et Zekaria le peuple fut exhorté à se remettre au travail et il reçut de nouveau la faveur divine. — Hag 1:6, 9-11 ; 2:15-19.
Chapitre 127 :
Psaumes 127 :1 Si Jéhovah lui-même ne bâtit la maison, c’est pour rien que ses bâtisseurs y ont travaillé dur.
Si Jéhovah lui-même ne garde la ville, c’est pour rien que la garde s’est tenue éveillée.
w93 1/12 p. 32 Le nom de Dieu
Cette inscription, datée de 1780, est gravée sur un bâtiment situé à Colombo (Sri Lanka). Elle est intéressante parce qu’elle contient le nom de Dieu, Jéhovah (voir la photo). Aux siècles passés, le nom de Dieu a été largement employé. Il figurait souvent sur des bâtiments officiels, des églises et même sur des pièces de monnaie. Les missionnaires qui partaient enseigner la Bible dans de lointaines contrées utilisaient le nom de Dieu, et c’est à eux sans doute que l’on doit l’inscription trouvée à Sri Lanka.
w89 1/10 p. 28 ‘Si Jéhovah ne bâtit la maison…’
À vrai dire, les mots hébreux traduits par “bâtisseurs” (verset 1) et “fils” (verset 3) semblent tous les deux dériver d’une racine qui signifie “bâtir”. Par ailleurs, en hébreu, le mot “maison” désigne soit un “lieu d’habitation”, soit une “famille”. (2 Samuel 7:11, 16; Michée 1:5.) On peut donc établir un parallèle entre bâtir une maison et édifier une famille. Dans ces deux entreprises, il est capital d’avoir la bénédiction de Jéhovah.
tj-abiya- Messages : 114
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Re: 12 sept. Lecture de la Bible : Psaumes 120-134
Psaumes 127 :3 Voyez ! Les fils sont un héritage de Jéhovah ; le fruit du ventre est une récompense.
w05 1/4 p. 8-13 § 5 Nos enfants : un héritage précieux
Un héritage et une récompense
5 Un héritage est en quelque sorte un don. Beaucoup de gens ne ménagent pas leur peine pour laisser un héritage à leurs enfants. Celui-ci peut consister en une somme d’argent, en des possessions ou en un bien considéré comme particulièrement précieux. Quelle que soit sa nature, il traduit l’amour des parents. Or, la Bible dit que les enfants sont un héritage que Dieu donne aux parents. C’est un don qu’il leur fait par amour. Aussi, parents, posez-vous cette question : mes actions montrent-elles que je considère mes enfants comme un don que le Créateur de l’univers m’a fait personnellement ?
w05 1/4 Parents, protégez votre précieux héritage
20 Nos enfants méritent le temps, l’attention et l’énergie que nous pouvons leur consacrer. Ils ne seront jeunes que si peu de temps ! Saisissez la moindre occasion d’être avec eux et de les aider. Vous n’aurez pas à le regretter. Ils ne vous en aimeront que davantage. N’oubliez jamais que vos enfants sont un don que Dieu vous a fait. Ils sont vraiment un héritage précieux (Psaume 127:3-5). Prenez-en donc soin comme tels, comme si Dieu vous tenait responsable de la manière dont vous les élevez, car en fait, c’est le cas.
g97 8/8 p. 10 Construisez le bonheur de vos enfants
Les Écritures établissaient des normes élevées. Elles enseignaient aux Juifs que les enfants sont précieux — en réalité, un héritage de Dieu lui-même — et qu’ils devaient les traiter en conséquence (Psaume 127:3). Apparemment, beaucoup respectaient cette injonction. La langue hébraïque elle-même était révélatrice sous ce rapport. Outre les mots pour fils et filles, fait observer Alfred Edersheim, elle avait neuf termes pour “ enfant ”, chacun désignant un stade différent de son développement. Par exemple, il existait un mot pour l’enfant encore au sein, un pour l’enfant sevré et un pour l’enfant qui s’étoffait. Enfin, pour les plus grands, on employait un terme qui signifiait littéralement ‘ se libérer en se secouant ’. Réflexion de M. Edersheim : “ Assurément, pour observer le développement de l’enfant au point d’en désigner chaque étape par un mot évocateur, il fallait être profondément attaché aux enfants. ”
w96 1/10 p. 31 ‘Pourvoir aux besoins de sa maisonnée’ : comment relever le défi
Certes, la Bible dit que “ les fils sont un héritage de Jéhovah ”. (Psaume 127:3.) Notez toutefois que ces paroles ont été écrites à une époque où les conditions étaient bonnes en Israël. Plus tard, à cause d’une grave famine et d’une guerre, mettre au monde des enfants est devenu une cause d’affliction (Lamentations 2:11, 20 ; 4:10). Étant donné la situation difficile qui règne dans de nombreux pays en développement, les chrétiens responsables devraient réfléchir sérieusement à la question de savoir à combien d’enfants ils pourront raisonnablement offrir la nourriture, l’habillement, le logement et l’instruction. Après avoir calculé la dépense, beaucoup de couples décident qu’il est préférable dans leur cas de ne pas suivre la tradition et de limiter le nombre de leurs enfants. — Voir Luc 14:28.
w89 1/10 p. 28 ‘Si Jéhovahne bâtit la maison…’
À la conception, les enfants reçoivent un héritage génétique caractérisé par l’imperfection due au péché (Psaume 51:5). En d’autres termes, ils sont imparfaits dès le départ. Les parents chrétiens doivent contrebalancer ce handicap en s’appliquant à “bâtir” chez leurs enfants des qualités résistantes, qui reflètent celles de Dieu (1 Corinthiens 3:10-15). À moins d’agir ainsi, même si les parents font de leur mieux dans d’autres domaines, tels que procurer à leurs enfants une nourriture, des vêtements et un logement de la meilleure qualité qui soit, leurs efforts pour “bâtir” seront vains.
Psaumes 127 :4,5 Comme des flèches dans la main d’un homme fort*, ainsi sont les fils de la jeunesse.
5 Heureux l’homme robuste qui en a rempli son carquois. Ils n’auront pas honte, car ils parleront avec des ennemis
dans la porte.
* “ homme fort ”. Héb. : gibbôr.
w08 1/4 p. 13-16 Comment élever des enfants dans un monde permissif
Pour décrire les relations parents-enfants, la Bible utilise une illustration qui souligne le besoin qu’un enfant a d’être guidé par ses parents. On lit en Psaume 127:4, 5 : “ Comme des flèches dans la main d’un homme fort, ainsi sont les fils de la jeunesse. Heureux l’homme robuste qui en a rempli son carquois. ” Ici les enfants sont comparés à des flèches, et le père ou la mère à un guerrier puissant. Tout comme un archer sait que ses flèches n’atteindront pas la cible fortuitement, de même des parents aimants savent bien que l’éducation familiale ne peut être laissée au hasard. Ils veulent que leurs enfants atteignent la “ cible ” — une vie pleinement satisfaisante d’adultes responsables et heureux. Ils veulent qu’ils fassent de bons choix, qu’ils se montrent sages, qu’ils évitent de se créer des problèmes et qu’ils parviennent à des buts louables. Cependant, il ne suffit pas de vouloir.
Que faut-il pour qu’une flèche touche la cible ? Elle doit être soigneusement préparée, bien protégée et guidée avec force dans la bonne direction. De façon semblable, les enfants ont besoin d’être préparés, protégés et guidés pour réussir leur passage à l’âge adulte. Examinons chacun de ces trois aspects de l’éducation des enfants.
Une préparation soigneuse
Aux temps bibliques, les archers préparaient très soigneusement leurs flèches. La tige, d’ordinaire en bois léger, devait être taillée à la main et rendue aussi droite que possible. L’une de ses extrémités devait être aiguë. L’autre était garnie de plumes pour stabiliser la flèche dans son vol et la maintenir sur la bonne trajectoire.
Les parents souhaitent que, comme ces flèches, leurs enfants se montrent droits, ne dévient pas. En conséquence, la sagesse leur commande de ne pas fermer les yeux sur les défauts graves de leurs enfants, mais de les aider avec amour à s’en corriger. Ils auront beaucoup à faire avec chaque enfant, car “ la sottise est attachée au cœur d’un garçon ”. (Proverbes 22:15.) D’où l’exhortation contenue dans la Bible à discipliner les enfants (Éphésiens 6:4). La discipline joue effectivement un rôle capital pour ce qui est de redresser les pensées et de former le caractère.
Il n’est donc pas étonnant que Proverbes 13:24 déclare : “ Celui qui retient son bâton a de la haine pour son fils, mais celui qui l’aime le cherche vraiment avec discipline. ” Dans ce contexte, le bâton de la discipline symbolise une forme de correction, quelle qu’elle soit. En administrant une discipline empreinte d’amour, un père ou une mère cherche à corriger les défauts de l’enfant qui, s’ils s’enracinaient profondément, assombriraient sa vie d’adulte. Assurément, se retenir d’appliquer la discipline revient à haïr ; l’administrer est une preuve d’amour.
Des parents bienveillants aident également leur enfant à comprendre le pourquoi des règles établies. Ainsi, la discipline n’implique pas seulement de donner des ordres et de punir, mais, plus important encore, de communiquer l’intelligence. “ Un fils intelligent observe la loi ”, constate la Bible. — Proverbes 28:7.
L’empennage, les plumes que l’archer attache aux flèches, permet à ces dernières de voler droit après avoir quitté l’arc. Pareillement, les enseignements bibliques, qui proviennent de l’Auteur de la famille, subsistent chez les enfants même après que ceux-ci ont quitté la maison, et ils leur sont utiles leur vie durant (Éphésiens 3:14, 15). Mais comment s’assurer que ces enseignements sont vraiment bien “ attachés ” à eux ?
Notez ce que Dieu a recommandé aux parents israélites du temps de Moïse : “ Ces paroles que je t’ordonne aujourd’hui devront être sur ton cœur ; il faudra que tu les inculques à ton fils. ” (Deutéronome 6:6, 7). Les parents ont donc deux obligations. Tout d’abord, ils doivent eux-mêmes connaître et mettre en pratique la Parole de Dieu, et en venir à aimer les lois divines (Psaume 119:97). Ils sont alors en mesure d’appliquer la deuxième partie du verset : ‘ inculquer ’ les commandements de Dieu à leurs enfants, autrement dit imprimer dans leur cœur l’importance de ces lois divines par un enseignement efficace et de fréquentes répétitions.
Il n’y a manifestement rien de dépassé ou de vieux jeu à enseigner les principes bibliques ou à administrer une discipline bienveillante pour corriger des défauts graves. Ce sont des moyens incontournables de préparer ces précieuses “ flèches ” à un vol droit et stable vers l’âge adulte.
Une bonne protection
Reprenons l’illustration consignée en Psaume 127:4, 5. Rappelez-vous que l’archer “ a rempli son carquois ” de flèches. Après les avoir préparées, il devait les protéger. Dès lors, il les mettait dans un étui pour éviter de les abîmer ou de les casser. Il est intéressant de noter que la Bible parle en termes prophétiques du Messie comme d’une flèche polie que son Père “ a dissimulé[e] dans son carquois ”. (Isaïe 49:2.) Jéhovah Dieu, le Père le plus aimant qu’on puisse imaginer, a effectivement protégé de tout danger Jésus, son Fils bien-aimé, jusqu’à ce que vienne le temps fixé où le Messie devait être mis à mort, comme prédit. Même à ce moment-là, Dieu n’a pas permis que la mort cause des dommages permanents à son Fils ; il l’a ramené en sécurité au ciel pour qu’il y vive éternellement.
De façon similaire, les bons parents sont soucieux de protéger leurs enfants des dangers du monde dépravé. Il se peut qu’ils leur interdisent certaines activités qui les exposeraient inutilement à des influences dangereuses. C’est ainsi que des parents avisés prennent ce principe au sérieux : “ Les mauvaises compagnies ruinent les habitudes utiles. ” (1 Corinthiens 15:33). En préservant les enfants de la compagnie de ceux qui ne respectent pas les normes morales de la Bible, on les empêchera certainement de commettre des erreurs aux conséquences fâcheuses, voire mortelles.
Les enfants ne voient pas toujours d’un bon œil la protection de leurs parents. À vrai dire, il arrive parfois qu’ils n’apprécient pas du tout d’en être l’objet, étant donné que protéger est souvent synonyme de dire non. Un auteur respecté d’ouvrages sur l’éducation des enfants a déclaré : “ Bien qu’ils ne le montrent pas toujours et qu’ils ne les remercient probablement pas sur le moment, les enfants veulent vraiment que leurs parents structurent leur vie de manière sûre et prévisible. Nous pouvons répondre à leur attente en exerçant notre autorité pour ce qui est de fixer des limites à leur conduite. ”
Sans conteste, pour montrer que vous aimez vos enfants, il est essentiel que vous les protégiez de tout ce qui pourrait les priver de leur paix, de leur innocence ou de leur pureté aux yeux de Dieu. Avec le temps, ils en viendront vraisemblablement à comprendre vos mobiles, et ils chériront votre protection bienveillante.
Une direction puissante
Vous remarquerez que Psaume 127:4,5 compare le parent à “ un homme fort ”. Faut-il en conclure que seul le père peut assumer efficacement le rôle parental ? Pas du tout. En fait, le principe qui ressort de cet exemple s’applique tant au père qu’à la mère, y compris à celui ou à celle qui élève seul ses enfants (Proverbes 1:. L’expression “ homme fort ” laisse entendre que tirer une flèche avec un arc réclamait une force considérable. Dans les temps bibliques, certains arcs étaient recouverts de cuivre, et on disait d’un soldat qu’il ‘ posait le pied sur l’arc ’, peut-être en le bloquant avec son pied pour le tendre (Jérémie 50:14, 29). De toute évidence, tirer en arrière la corde tendue afin de lancer les flèches vers leur cible demandait beaucoup d’énergie et d’efforts !
De même, il faut faire de gros efforts pour éduquer les enfants. Ils ne s’élèvent pas tout seuls, pas plus qu’une flèche ne se décoche d’elle-même. Malheureusement, de nos jours, nombre de parents semblent rechigner à déployer les efforts nécessaires. Ils choisissent la voie de la facilité. Ils laissent la télévision, l’école et les camarades enseigner à leurs enfants le bien et le mal, la morale et la sexualité. Ils leur accordent tout ce qu’ils veulent. Et lorsque dire non paraît être une montagne, ils disent tout bonnement oui, prétextant souvent qu’ils ne veulent pas blesser leurs enfants. En réalité, c’est leur permissivité qui causera des torts véritables et durables.
Élever des enfants est une tâche difficile. On ne peut nier que l’assumer de tout cœur en se laissant guider par la Parole de Dieu est un travail de longue haleine, mais les récompenses sont inestimables. Selon la revue Parents, “ des études [...] ont montré que les enfants élevés par des parents affectueux mais faisant preuve d’autorité — des parents qui les soutiennent tout en leur imposant des limites fermes — sont d’excellents élèves, acquièrent de plus grandes aptitudes relationnelles, se sentent bien dans leur peau, et sont globalement plus heureux que ceux dont les parents sont soit trop tolérants, soit trop sévères ”.
Il y a une récompense plus belle encore à la clé. Nous avons cité précédemment la première partie de Proverbes 22:6 : “ Éduque le garçon selon la voie pour lui. ” Le verset se poursuit par ces paroles encourageantes : “ Même lorsqu’il vieillira, il ne s’en écartera pas. ” Ce proverbe inspiré offre-t-il une garantie de réussite ? Pas forcément. Votre enfant est doté du libre arbitre et il l’exercera en grandissant. Toutefois, ce verset donne une assurance réconfortante aux parents. Laquelle ?
Si vous éduquez vos enfants selon les conseils de la Bible, vous réunissez les conditions les plus favorables pour obtenir un résultat merveilleux : voir vos enfants devenir des adultes responsables, heureux et épanouis (Proverbes 23:24). Alors ne manquez pas de préparer et de protéger ces “ flèches ” précieuses, et de vous investir pour les guider. Vous ne le regretterez jamais.
w07 1/9 p. 26 § 1-2 Apprenez à vos enfants à aimer Jéhovah
UN ARCHER se prépare à lancer une flèche. Il l’applique avec précaution sur la corde et, les muscles tendus, bande son arc. Malgré l’effort qu’il doit fournir, il prend le temps de viser. Puis il tire ! La flèche atteindra-t-elle la cible ? Cela dépendra de plusieurs facteurs : l’habileté de l’archer, l’effet du vent et l’état de la flèche.
2 Le roi Salomon a comparé les enfants à “ des flèches dans la main d’un homme fort ”. (Psaume 127:4.) Développons cet exemple. L’archer tient la flèche posée sur la corde de l’arc un court instant seulement. Il doit rapidement la laisser filer pour qu’elle touche sa cible. De même, les parents disposent de peu de temps pour apprendre à leurs enfants à aimer Jéhovah de tout leur cœur. En l’espace de quelques années qui semblent passer très vite, les enfants grandissent, puis ils quittent le foyer (Matthieu 19:5). Atteindront-ils la cible, autrement dit continueront-ils d’aimer Dieu et de le servir une fois partis de la maison ? De nombreux facteurs entrent en ligne de compte. Citons-en trois : l’habileté des parents, l’environnement dans lequel les enfants sont élevés et la façon dont la ‘ flèche ’, ou l’enfant, réagit à l’éducation qu’il reçoit.
w07 1/9 p. 30 Apprenez à vos enfants à aimer Jéhovah
La responsabilité de l’enfant
17 Revenons à l’exemple de l’archer. Malgré toute son habileté, il n’atteindra vraisemblablement pas la cible si sa flèche est tordue. Bien entendu, les parents feront de leur mieux pour redresser une flèche tordue, c’est-à-dire pour redresser la façon de penser de leur enfant. Mais au bout du compte, il appartient à l’enfant de décider pour lui-même s’il laissera ce monde “ tordre ” son esprit ou s’il permettra à Jéhovah de ‘ rendre droits ’ ses sentiers. — Proverbes 3:5, 6 ; Romains 12:2.
18 Bien que les parents aient la lourde responsabilité d’élever leurs enfants dans “ la discipline et les avertissements de Jéhovah ”, c’est à l’enfant lui-même de décider au final ce qu’il deviendra (Éphésiens 6:4). Enfants, demandez-vous donc : ‘ Vais-je accepter l’éducation pleine d’amour que me donnent mes parents ? ’ Si oui, vous ferez le choix du meilleur mode de vie possible. Vous rendrez vos parents très heureux. Plus important encore, vous réjouirez le cœur de Jéhovah. — Proverbes 27:11.
Chapitre 128 :
Psaumes 128 :1 Heureux tout homme qui craint Jéhovah, qui marche dans ses voies.
w87 1/12 p. 11-2 § 4-9 La crainte de Dieu peut-elle vous procurer des bienfaits ?
Cette crainte respectueuse n’est pas celle d’être rembarré ou rejeté. Nous lisons effectivement en 1 Jean 4:18: “Il n’y a
pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait jette dehors la crainte, car la crainte est une entrave.” Cependant,
l’amour parfait” ne nous dispense pas d’avoir un profond respect et la crainte qui convient pour Jéhovah, notre
Créateur, la Source de la vie. — Psaume 25:14.
Les bienfaits
5 Considérons certains des bienfaits qui découlent de “la crainte de Jéhovah”. Elle nous amène par exemple à cultiver la vraie sagesse. Quoique les hommes s’évertuent de bien des manières à acquérir cette sagesse, ils n’y parviennent pas parce qu’ils font fi de ce principe fondamental: “La crainte de Jéhovah est le commencement de la sagesse.” (Psaume 111:10; Proverbes 9:10). Considérons comment cette crainte a aidé un ancien drogué à agir avec sagesse. Cet homme raconte: “Au fur et à mesure que j’apprenais à connaître Dieu, la crainte de le décevoir ou de lui déplaire grandissait en moi. Je savais qu’il m’observait, et je désirais ardemment son approbation. Cela m’a incité à me débarrasser de la drogue qui était en ma possession en la jetant dans les toilettes.” Cet homme a réussi à abandonner ses mauvaises pratiques, a voué sa vie à Jéhovah, et il est maintenant ministre chrétien à Johannesburg, en Afrique du Sud.
6 Désirez-vous rejeter le mal? Alors sachez que “la crainte de Jéhovah signifie la haine du mal”. (Proverbes 8:13.) Oui, cette crainte salutaire peut vous préserver de toutes sortes de pratiques mauvaises que Dieu condamne, comme le tabagisme, la toxicomanie, l’alcoolisme et l’impureté sexuelle. Elle vous permet non seulement de plaire à Jéhovah, mais aussi de vous protéger des malheurs terribles qui frappent ceux qui se livrent à ces pratiques, y compris les maladies redoutables auxquelles ils s’exposent (Romains 1:26, 27; 12:1, 2; 1 Corinthiens 6:9, 10; 1 Thessaloniciens 4:3-. La crainte de Dieu ne vous aide pas uniquement à vous garder de ce qui est mauvais; elle mène à ce qui est pur et salutaire. En effet, il nous est dit que “la crainte de Jéhovah est pure”. — Psaume 19:9.
7 Le bonheur, voilà un autre but que la plupart des gens poursuivent. Comment peut-on l’atteindre? La Parole de Dieu dit: “Heureux est l’homme qui craint Jéhovah!” (Psaumes 112:1; 128:1). C’est ce qu’a constaté une adolescente qui vivait dans la débauche, pratiquait le spiritisme et avait l’habitude de voler. Elle s’est mise à étudier la Bible et a compris la nécessité d’écouter et de craindre Jéhovah. Elle déclare: “Découvrir qui est Jéhovah est la plus belle chose qui me soit jamais arrivée. Jéhovah m’a grandement aidée à trouver la vérité et le bonheur. J’ai le sentiment d’avoir une dette énorme envers lui parce qu’il m’a ouvert les yeux et m’a donné la possibilité de réfléchir lucidement et de le trouver. Je désire maintenant aider les autres à connaître ce bonheur.”
8 Jéhovah promet également de récompenser ‘ceux qui craignent son nom’. (Révélation 11:18.) En outre, “la crainte de Jéhovah mène à la vie, et, rassasié, on passera la nuit; on ne sera pas visité par ce qui est mauvais”. (Proverbes 19:23.) Sans conteste, “la crainte de Jéhovah” nous procurera tout ce dont nous avons besoin. Quand cette crainte est alliée à l’humilité, le résultat, c’est “la richesse, et la gloire, et la vie”. — Proverbes 22:4; 10:27.
9 N’est-ce pas là un puissant encouragement à craindre le vrai Dieu? Sans conteste, “la crainte de Jéhovah” est des plus désirables. Grâce à elle, nous menons une existence qui nous permet d’éprouver une véritable satisfaction — sentiment bien rare de nos jours.
Psaumes 128 :3 Ta femme sera comme une vigne qui porte du fruit tout au fond de ta maison. Tes fils seront
comme des plants d’olivier autour de ta table.
w00 15/5 p. 27 Un olivier luxuriant dans la maison de Dieu
L’olivier illustre de façon appropriée les bénédictions divines. Comment l’homme qui craint Dieu serait-il récompensé ? “ Ta femme sera comme une vigne qui porte du fruit tout au fond de ta maison, a chanté un psalmiste. Tes fils seront comme des plants d’olivier autour de ta table. ” (Psaume 128:3). Que sont ces “ plants d’olivier ”, et pourquoi le psalmiste les comparait-il à des fils ?
L’olivier a ceci de particulier que de nouvelles pousses sortent continuellement de la base de son tronc. Lorsque, en raison de son âge, le tronc principal ne produit plus autant qu’auparavant, les cultivateurs peuvent laisser plusieurs plants, ou nouvelles pousses, se développer jusqu’à devenir partie intégrante de l’arbre. Au bout d’un certain temps, trois ou quatre nouveaux troncs vigoureux entoureront celui d’origine, comme des fils autour d’une table. Ces plants issus de la même souche produisent ensemble une grande quantité d’olives.
Cette caractéristique de l’olivier illustre bien la façon dont les fils et les filles peuvent devenir fermes dans la foi, grâce aux robustes racines spirituelles de leurs parents. En grandissant, eux aussi portent du fruit et épaulent leurs parents, qui se réjouissent de les voir servir Jéhovah à leurs côtés. — Proverbes 15:20.
w00 15/8 p. 30 Vous en souvenez-vous ?
• Comment comprendre Psaume 128:3, où il est question de fils qui sont “ comme des plants d’olivier ” autour de la table d’un homme ?
Il n’est pas rare que de nouvelles pousses sortent de la base du tronc d’un olivier. Lorsque le tronc principal d’un vieil olivier ne produit plus beaucoup de fruits, de nouvelles pousses peuvent devenir des troncs vigoureux et l’entourer. De la même façon, les parents peuvent se réjouir d’avoir des enfants qui portent du fruit en servant Jéhovah à leurs côtés. — 15/5, page 27.
it-1 p. 543 La végétation de la Bible it-1 p. 441 Olivier
On coupe souvent des branches, ou boutures, sur un olivier adulte pour faire pousser de nouveaux arbres. De plus, les vieux oliviers peuvent produire des pousses depuis leurs racines, se perpétuant ainsi eux-mêmes. Comme ce genre de pousses, des fils entoureraient un père, contribuant au bonheur de la famille.
g97 8/8 p. 8 Construisez le bonheur de vos enfants
Pour produire un jour, un jeune arbre doit être cultivé avec soin. Il lui faut les nutriments, le sol et l’humidité qui conviennent. De même, bien élever ses enfants exige travail et soins attentifs. Les enfants ont besoin d’un environnement de qualité pour devenir des personnes mûres.
g92 22/9 p. 3 Les premières années : celles où il faut donner le meilleur de vous-même
Elle demande aux parents de continuer à “les élever dans la discipline et l’éducation mentale de Jéhovah”. — Éphésiens 6:4.
Si l’on veut que des oliviers donnent de beaux fruits, c’est quand ils sont encore ‘comme des plants autour de la table’ qu’il faut les tailler. Telle la pousse, tel l’arbre.
w05 1/4 p. 8-13 § 5 Nos enfants : un héritage précieux
Un héritage et une récompense
5 Un héritage est en quelque sorte un don. Beaucoup de gens ne ménagent pas leur peine pour laisser un héritage à leurs enfants. Celui-ci peut consister en une somme d’argent, en des possessions ou en un bien considéré comme particulièrement précieux. Quelle que soit sa nature, il traduit l’amour des parents. Or, la Bible dit que les enfants sont un héritage que Dieu donne aux parents. C’est un don qu’il leur fait par amour. Aussi, parents, posez-vous cette question : mes actions montrent-elles que je considère mes enfants comme un don que le Créateur de l’univers m’a fait personnellement ?
w05 1/4 Parents, protégez votre précieux héritage
20 Nos enfants méritent le temps, l’attention et l’énergie que nous pouvons leur consacrer. Ils ne seront jeunes que si peu de temps ! Saisissez la moindre occasion d’être avec eux et de les aider. Vous n’aurez pas à le regretter. Ils ne vous en aimeront que davantage. N’oubliez jamais que vos enfants sont un don que Dieu vous a fait. Ils sont vraiment un héritage précieux (Psaume 127:3-5). Prenez-en donc soin comme tels, comme si Dieu vous tenait responsable de la manière dont vous les élevez, car en fait, c’est le cas.
g97 8/8 p. 10 Construisez le bonheur de vos enfants
Les Écritures établissaient des normes élevées. Elles enseignaient aux Juifs que les enfants sont précieux — en réalité, un héritage de Dieu lui-même — et qu’ils devaient les traiter en conséquence (Psaume 127:3). Apparemment, beaucoup respectaient cette injonction. La langue hébraïque elle-même était révélatrice sous ce rapport. Outre les mots pour fils et filles, fait observer Alfred Edersheim, elle avait neuf termes pour “ enfant ”, chacun désignant un stade différent de son développement. Par exemple, il existait un mot pour l’enfant encore au sein, un pour l’enfant sevré et un pour l’enfant qui s’étoffait. Enfin, pour les plus grands, on employait un terme qui signifiait littéralement ‘ se libérer en se secouant ’. Réflexion de M. Edersheim : “ Assurément, pour observer le développement de l’enfant au point d’en désigner chaque étape par un mot évocateur, il fallait être profondément attaché aux enfants. ”
w96 1/10 p. 31 ‘Pourvoir aux besoins de sa maisonnée’ : comment relever le défi
Certes, la Bible dit que “ les fils sont un héritage de Jéhovah ”. (Psaume 127:3.) Notez toutefois que ces paroles ont été écrites à une époque où les conditions étaient bonnes en Israël. Plus tard, à cause d’une grave famine et d’une guerre, mettre au monde des enfants est devenu une cause d’affliction (Lamentations 2:11, 20 ; 4:10). Étant donné la situation difficile qui règne dans de nombreux pays en développement, les chrétiens responsables devraient réfléchir sérieusement à la question de savoir à combien d’enfants ils pourront raisonnablement offrir la nourriture, l’habillement, le logement et l’instruction. Après avoir calculé la dépense, beaucoup de couples décident qu’il est préférable dans leur cas de ne pas suivre la tradition et de limiter le nombre de leurs enfants. — Voir Luc 14:28.
w89 1/10 p. 28 ‘Si Jéhovahne bâtit la maison…’
À la conception, les enfants reçoivent un héritage génétique caractérisé par l’imperfection due au péché (Psaume 51:5). En d’autres termes, ils sont imparfaits dès le départ. Les parents chrétiens doivent contrebalancer ce handicap en s’appliquant à “bâtir” chez leurs enfants des qualités résistantes, qui reflètent celles de Dieu (1 Corinthiens 3:10-15). À moins d’agir ainsi, même si les parents font de leur mieux dans d’autres domaines, tels que procurer à leurs enfants une nourriture, des vêtements et un logement de la meilleure qualité qui soit, leurs efforts pour “bâtir” seront vains.
Psaumes 127 :4,5 Comme des flèches dans la main d’un homme fort*, ainsi sont les fils de la jeunesse.
5 Heureux l’homme robuste qui en a rempli son carquois. Ils n’auront pas honte, car ils parleront avec des ennemis
dans la porte.
* “ homme fort ”. Héb. : gibbôr.
w08 1/4 p. 13-16 Comment élever des enfants dans un monde permissif
Pour décrire les relations parents-enfants, la Bible utilise une illustration qui souligne le besoin qu’un enfant a d’être guidé par ses parents. On lit en Psaume 127:4, 5 : “ Comme des flèches dans la main d’un homme fort, ainsi sont les fils de la jeunesse. Heureux l’homme robuste qui en a rempli son carquois. ” Ici les enfants sont comparés à des flèches, et le père ou la mère à un guerrier puissant. Tout comme un archer sait que ses flèches n’atteindront pas la cible fortuitement, de même des parents aimants savent bien que l’éducation familiale ne peut être laissée au hasard. Ils veulent que leurs enfants atteignent la “ cible ” — une vie pleinement satisfaisante d’adultes responsables et heureux. Ils veulent qu’ils fassent de bons choix, qu’ils se montrent sages, qu’ils évitent de se créer des problèmes et qu’ils parviennent à des buts louables. Cependant, il ne suffit pas de vouloir.
Que faut-il pour qu’une flèche touche la cible ? Elle doit être soigneusement préparée, bien protégée et guidée avec force dans la bonne direction. De façon semblable, les enfants ont besoin d’être préparés, protégés et guidés pour réussir leur passage à l’âge adulte. Examinons chacun de ces trois aspects de l’éducation des enfants.
Une préparation soigneuse
Aux temps bibliques, les archers préparaient très soigneusement leurs flèches. La tige, d’ordinaire en bois léger, devait être taillée à la main et rendue aussi droite que possible. L’une de ses extrémités devait être aiguë. L’autre était garnie de plumes pour stabiliser la flèche dans son vol et la maintenir sur la bonne trajectoire.
Les parents souhaitent que, comme ces flèches, leurs enfants se montrent droits, ne dévient pas. En conséquence, la sagesse leur commande de ne pas fermer les yeux sur les défauts graves de leurs enfants, mais de les aider avec amour à s’en corriger. Ils auront beaucoup à faire avec chaque enfant, car “ la sottise est attachée au cœur d’un garçon ”. (Proverbes 22:15.) D’où l’exhortation contenue dans la Bible à discipliner les enfants (Éphésiens 6:4). La discipline joue effectivement un rôle capital pour ce qui est de redresser les pensées et de former le caractère.
Il n’est donc pas étonnant que Proverbes 13:24 déclare : “ Celui qui retient son bâton a de la haine pour son fils, mais celui qui l’aime le cherche vraiment avec discipline. ” Dans ce contexte, le bâton de la discipline symbolise une forme de correction, quelle qu’elle soit. En administrant une discipline empreinte d’amour, un père ou une mère cherche à corriger les défauts de l’enfant qui, s’ils s’enracinaient profondément, assombriraient sa vie d’adulte. Assurément, se retenir d’appliquer la discipline revient à haïr ; l’administrer est une preuve d’amour.
Des parents bienveillants aident également leur enfant à comprendre le pourquoi des règles établies. Ainsi, la discipline n’implique pas seulement de donner des ordres et de punir, mais, plus important encore, de communiquer l’intelligence. “ Un fils intelligent observe la loi ”, constate la Bible. — Proverbes 28:7.
L’empennage, les plumes que l’archer attache aux flèches, permet à ces dernières de voler droit après avoir quitté l’arc. Pareillement, les enseignements bibliques, qui proviennent de l’Auteur de la famille, subsistent chez les enfants même après que ceux-ci ont quitté la maison, et ils leur sont utiles leur vie durant (Éphésiens 3:14, 15). Mais comment s’assurer que ces enseignements sont vraiment bien “ attachés ” à eux ?
Notez ce que Dieu a recommandé aux parents israélites du temps de Moïse : “ Ces paroles que je t’ordonne aujourd’hui devront être sur ton cœur ; il faudra que tu les inculques à ton fils. ” (Deutéronome 6:6, 7). Les parents ont donc deux obligations. Tout d’abord, ils doivent eux-mêmes connaître et mettre en pratique la Parole de Dieu, et en venir à aimer les lois divines (Psaume 119:97). Ils sont alors en mesure d’appliquer la deuxième partie du verset : ‘ inculquer ’ les commandements de Dieu à leurs enfants, autrement dit imprimer dans leur cœur l’importance de ces lois divines par un enseignement efficace et de fréquentes répétitions.
Il n’y a manifestement rien de dépassé ou de vieux jeu à enseigner les principes bibliques ou à administrer une discipline bienveillante pour corriger des défauts graves. Ce sont des moyens incontournables de préparer ces précieuses “ flèches ” à un vol droit et stable vers l’âge adulte.
Une bonne protection
Reprenons l’illustration consignée en Psaume 127:4, 5. Rappelez-vous que l’archer “ a rempli son carquois ” de flèches. Après les avoir préparées, il devait les protéger. Dès lors, il les mettait dans un étui pour éviter de les abîmer ou de les casser. Il est intéressant de noter que la Bible parle en termes prophétiques du Messie comme d’une flèche polie que son Père “ a dissimulé[e] dans son carquois ”. (Isaïe 49:2.) Jéhovah Dieu, le Père le plus aimant qu’on puisse imaginer, a effectivement protégé de tout danger Jésus, son Fils bien-aimé, jusqu’à ce que vienne le temps fixé où le Messie devait être mis à mort, comme prédit. Même à ce moment-là, Dieu n’a pas permis que la mort cause des dommages permanents à son Fils ; il l’a ramené en sécurité au ciel pour qu’il y vive éternellement.
De façon similaire, les bons parents sont soucieux de protéger leurs enfants des dangers du monde dépravé. Il se peut qu’ils leur interdisent certaines activités qui les exposeraient inutilement à des influences dangereuses. C’est ainsi que des parents avisés prennent ce principe au sérieux : “ Les mauvaises compagnies ruinent les habitudes utiles. ” (1 Corinthiens 15:33). En préservant les enfants de la compagnie de ceux qui ne respectent pas les normes morales de la Bible, on les empêchera certainement de commettre des erreurs aux conséquences fâcheuses, voire mortelles.
Les enfants ne voient pas toujours d’un bon œil la protection de leurs parents. À vrai dire, il arrive parfois qu’ils n’apprécient pas du tout d’en être l’objet, étant donné que protéger est souvent synonyme de dire non. Un auteur respecté d’ouvrages sur l’éducation des enfants a déclaré : “ Bien qu’ils ne le montrent pas toujours et qu’ils ne les remercient probablement pas sur le moment, les enfants veulent vraiment que leurs parents structurent leur vie de manière sûre et prévisible. Nous pouvons répondre à leur attente en exerçant notre autorité pour ce qui est de fixer des limites à leur conduite. ”
Sans conteste, pour montrer que vous aimez vos enfants, il est essentiel que vous les protégiez de tout ce qui pourrait les priver de leur paix, de leur innocence ou de leur pureté aux yeux de Dieu. Avec le temps, ils en viendront vraisemblablement à comprendre vos mobiles, et ils chériront votre protection bienveillante.
Une direction puissante
Vous remarquerez que Psaume 127:4,5 compare le parent à “ un homme fort ”. Faut-il en conclure que seul le père peut assumer efficacement le rôle parental ? Pas du tout. En fait, le principe qui ressort de cet exemple s’applique tant au père qu’à la mère, y compris à celui ou à celle qui élève seul ses enfants (Proverbes 1:. L’expression “ homme fort ” laisse entendre que tirer une flèche avec un arc réclamait une force considérable. Dans les temps bibliques, certains arcs étaient recouverts de cuivre, et on disait d’un soldat qu’il ‘ posait le pied sur l’arc ’, peut-être en le bloquant avec son pied pour le tendre (Jérémie 50:14, 29). De toute évidence, tirer en arrière la corde tendue afin de lancer les flèches vers leur cible demandait beaucoup d’énergie et d’efforts !
De même, il faut faire de gros efforts pour éduquer les enfants. Ils ne s’élèvent pas tout seuls, pas plus qu’une flèche ne se décoche d’elle-même. Malheureusement, de nos jours, nombre de parents semblent rechigner à déployer les efforts nécessaires. Ils choisissent la voie de la facilité. Ils laissent la télévision, l’école et les camarades enseigner à leurs enfants le bien et le mal, la morale et la sexualité. Ils leur accordent tout ce qu’ils veulent. Et lorsque dire non paraît être une montagne, ils disent tout bonnement oui, prétextant souvent qu’ils ne veulent pas blesser leurs enfants. En réalité, c’est leur permissivité qui causera des torts véritables et durables.
Élever des enfants est une tâche difficile. On ne peut nier que l’assumer de tout cœur en se laissant guider par la Parole de Dieu est un travail de longue haleine, mais les récompenses sont inestimables. Selon la revue Parents, “ des études [...] ont montré que les enfants élevés par des parents affectueux mais faisant preuve d’autorité — des parents qui les soutiennent tout en leur imposant des limites fermes — sont d’excellents élèves, acquièrent de plus grandes aptitudes relationnelles, se sentent bien dans leur peau, et sont globalement plus heureux que ceux dont les parents sont soit trop tolérants, soit trop sévères ”.
Il y a une récompense plus belle encore à la clé. Nous avons cité précédemment la première partie de Proverbes 22:6 : “ Éduque le garçon selon la voie pour lui. ” Le verset se poursuit par ces paroles encourageantes : “ Même lorsqu’il vieillira, il ne s’en écartera pas. ” Ce proverbe inspiré offre-t-il une garantie de réussite ? Pas forcément. Votre enfant est doté du libre arbitre et il l’exercera en grandissant. Toutefois, ce verset donne une assurance réconfortante aux parents. Laquelle ?
Si vous éduquez vos enfants selon les conseils de la Bible, vous réunissez les conditions les plus favorables pour obtenir un résultat merveilleux : voir vos enfants devenir des adultes responsables, heureux et épanouis (Proverbes 23:24). Alors ne manquez pas de préparer et de protéger ces “ flèches ” précieuses, et de vous investir pour les guider. Vous ne le regretterez jamais.
w07 1/9 p. 26 § 1-2 Apprenez à vos enfants à aimer Jéhovah
UN ARCHER se prépare à lancer une flèche. Il l’applique avec précaution sur la corde et, les muscles tendus, bande son arc. Malgré l’effort qu’il doit fournir, il prend le temps de viser. Puis il tire ! La flèche atteindra-t-elle la cible ? Cela dépendra de plusieurs facteurs : l’habileté de l’archer, l’effet du vent et l’état de la flèche.
2 Le roi Salomon a comparé les enfants à “ des flèches dans la main d’un homme fort ”. (Psaume 127:4.) Développons cet exemple. L’archer tient la flèche posée sur la corde de l’arc un court instant seulement. Il doit rapidement la laisser filer pour qu’elle touche sa cible. De même, les parents disposent de peu de temps pour apprendre à leurs enfants à aimer Jéhovah de tout leur cœur. En l’espace de quelques années qui semblent passer très vite, les enfants grandissent, puis ils quittent le foyer (Matthieu 19:5). Atteindront-ils la cible, autrement dit continueront-ils d’aimer Dieu et de le servir une fois partis de la maison ? De nombreux facteurs entrent en ligne de compte. Citons-en trois : l’habileté des parents, l’environnement dans lequel les enfants sont élevés et la façon dont la ‘ flèche ’, ou l’enfant, réagit à l’éducation qu’il reçoit.
w07 1/9 p. 30 Apprenez à vos enfants à aimer Jéhovah
La responsabilité de l’enfant
17 Revenons à l’exemple de l’archer. Malgré toute son habileté, il n’atteindra vraisemblablement pas la cible si sa flèche est tordue. Bien entendu, les parents feront de leur mieux pour redresser une flèche tordue, c’est-à-dire pour redresser la façon de penser de leur enfant. Mais au bout du compte, il appartient à l’enfant de décider pour lui-même s’il laissera ce monde “ tordre ” son esprit ou s’il permettra à Jéhovah de ‘ rendre droits ’ ses sentiers. — Proverbes 3:5, 6 ; Romains 12:2.
18 Bien que les parents aient la lourde responsabilité d’élever leurs enfants dans “ la discipline et les avertissements de Jéhovah ”, c’est à l’enfant lui-même de décider au final ce qu’il deviendra (Éphésiens 6:4). Enfants, demandez-vous donc : ‘ Vais-je accepter l’éducation pleine d’amour que me donnent mes parents ? ’ Si oui, vous ferez le choix du meilleur mode de vie possible. Vous rendrez vos parents très heureux. Plus important encore, vous réjouirez le cœur de Jéhovah. — Proverbes 27:11.
Chapitre 128 :
Psaumes 128 :1 Heureux tout homme qui craint Jéhovah, qui marche dans ses voies.
w87 1/12 p. 11-2 § 4-9 La crainte de Dieu peut-elle vous procurer des bienfaits ?
Cette crainte respectueuse n’est pas celle d’être rembarré ou rejeté. Nous lisons effectivement en 1 Jean 4:18: “Il n’y a
pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait jette dehors la crainte, car la crainte est une entrave.” Cependant,
l’amour parfait” ne nous dispense pas d’avoir un profond respect et la crainte qui convient pour Jéhovah, notre
Créateur, la Source de la vie. — Psaume 25:14.
Les bienfaits
5 Considérons certains des bienfaits qui découlent de “la crainte de Jéhovah”. Elle nous amène par exemple à cultiver la vraie sagesse. Quoique les hommes s’évertuent de bien des manières à acquérir cette sagesse, ils n’y parviennent pas parce qu’ils font fi de ce principe fondamental: “La crainte de Jéhovah est le commencement de la sagesse.” (Psaume 111:10; Proverbes 9:10). Considérons comment cette crainte a aidé un ancien drogué à agir avec sagesse. Cet homme raconte: “Au fur et à mesure que j’apprenais à connaître Dieu, la crainte de le décevoir ou de lui déplaire grandissait en moi. Je savais qu’il m’observait, et je désirais ardemment son approbation. Cela m’a incité à me débarrasser de la drogue qui était en ma possession en la jetant dans les toilettes.” Cet homme a réussi à abandonner ses mauvaises pratiques, a voué sa vie à Jéhovah, et il est maintenant ministre chrétien à Johannesburg, en Afrique du Sud.
6 Désirez-vous rejeter le mal? Alors sachez que “la crainte de Jéhovah signifie la haine du mal”. (Proverbes 8:13.) Oui, cette crainte salutaire peut vous préserver de toutes sortes de pratiques mauvaises que Dieu condamne, comme le tabagisme, la toxicomanie, l’alcoolisme et l’impureté sexuelle. Elle vous permet non seulement de plaire à Jéhovah, mais aussi de vous protéger des malheurs terribles qui frappent ceux qui se livrent à ces pratiques, y compris les maladies redoutables auxquelles ils s’exposent (Romains 1:26, 27; 12:1, 2; 1 Corinthiens 6:9, 10; 1 Thessaloniciens 4:3-. La crainte de Dieu ne vous aide pas uniquement à vous garder de ce qui est mauvais; elle mène à ce qui est pur et salutaire. En effet, il nous est dit que “la crainte de Jéhovah est pure”. — Psaume 19:9.
7 Le bonheur, voilà un autre but que la plupart des gens poursuivent. Comment peut-on l’atteindre? La Parole de Dieu dit: “Heureux est l’homme qui craint Jéhovah!” (Psaumes 112:1; 128:1). C’est ce qu’a constaté une adolescente qui vivait dans la débauche, pratiquait le spiritisme et avait l’habitude de voler. Elle s’est mise à étudier la Bible et a compris la nécessité d’écouter et de craindre Jéhovah. Elle déclare: “Découvrir qui est Jéhovah est la plus belle chose qui me soit jamais arrivée. Jéhovah m’a grandement aidée à trouver la vérité et le bonheur. J’ai le sentiment d’avoir une dette énorme envers lui parce qu’il m’a ouvert les yeux et m’a donné la possibilité de réfléchir lucidement et de le trouver. Je désire maintenant aider les autres à connaître ce bonheur.”
8 Jéhovah promet également de récompenser ‘ceux qui craignent son nom’. (Révélation 11:18.) En outre, “la crainte de Jéhovah mène à la vie, et, rassasié, on passera la nuit; on ne sera pas visité par ce qui est mauvais”. (Proverbes 19:23.) Sans conteste, “la crainte de Jéhovah” nous procurera tout ce dont nous avons besoin. Quand cette crainte est alliée à l’humilité, le résultat, c’est “la richesse, et la gloire, et la vie”. — Proverbes 22:4; 10:27.
9 N’est-ce pas là un puissant encouragement à craindre le vrai Dieu? Sans conteste, “la crainte de Jéhovah” est des plus désirables. Grâce à elle, nous menons une existence qui nous permet d’éprouver une véritable satisfaction — sentiment bien rare de nos jours.
Psaumes 128 :3 Ta femme sera comme une vigne qui porte du fruit tout au fond de ta maison. Tes fils seront
comme des plants d’olivier autour de ta table.
w00 15/5 p. 27 Un olivier luxuriant dans la maison de Dieu
L’olivier illustre de façon appropriée les bénédictions divines. Comment l’homme qui craint Dieu serait-il récompensé ? “ Ta femme sera comme une vigne qui porte du fruit tout au fond de ta maison, a chanté un psalmiste. Tes fils seront comme des plants d’olivier autour de ta table. ” (Psaume 128:3). Que sont ces “ plants d’olivier ”, et pourquoi le psalmiste les comparait-il à des fils ?
L’olivier a ceci de particulier que de nouvelles pousses sortent continuellement de la base de son tronc. Lorsque, en raison de son âge, le tronc principal ne produit plus autant qu’auparavant, les cultivateurs peuvent laisser plusieurs plants, ou nouvelles pousses, se développer jusqu’à devenir partie intégrante de l’arbre. Au bout d’un certain temps, trois ou quatre nouveaux troncs vigoureux entoureront celui d’origine, comme des fils autour d’une table. Ces plants issus de la même souche produisent ensemble une grande quantité d’olives.
Cette caractéristique de l’olivier illustre bien la façon dont les fils et les filles peuvent devenir fermes dans la foi, grâce aux robustes racines spirituelles de leurs parents. En grandissant, eux aussi portent du fruit et épaulent leurs parents, qui se réjouissent de les voir servir Jéhovah à leurs côtés. — Proverbes 15:20.
w00 15/8 p. 30 Vous en souvenez-vous ?
• Comment comprendre Psaume 128:3, où il est question de fils qui sont “ comme des plants d’olivier ” autour de la table d’un homme ?
Il n’est pas rare que de nouvelles pousses sortent de la base du tronc d’un olivier. Lorsque le tronc principal d’un vieil olivier ne produit plus beaucoup de fruits, de nouvelles pousses peuvent devenir des troncs vigoureux et l’entourer. De la même façon, les parents peuvent se réjouir d’avoir des enfants qui portent du fruit en servant Jéhovah à leurs côtés. — 15/5, page 27.
it-1 p. 543 La végétation de la Bible it-1 p. 441 Olivier
On coupe souvent des branches, ou boutures, sur un olivier adulte pour faire pousser de nouveaux arbres. De plus, les vieux oliviers peuvent produire des pousses depuis leurs racines, se perpétuant ainsi eux-mêmes. Comme ce genre de pousses, des fils entoureraient un père, contribuant au bonheur de la famille.
g97 8/8 p. 8 Construisez le bonheur de vos enfants
Pour produire un jour, un jeune arbre doit être cultivé avec soin. Il lui faut les nutriments, le sol et l’humidité qui conviennent. De même, bien élever ses enfants exige travail et soins attentifs. Les enfants ont besoin d’un environnement de qualité pour devenir des personnes mûres.
g92 22/9 p. 3 Les premières années : celles où il faut donner le meilleur de vous-même
Elle demande aux parents de continuer à “les élever dans la discipline et l’éducation mentale de Jéhovah”. — Éphésiens 6:4.
Si l’on veut que des oliviers donnent de beaux fruits, c’est quand ils sont encore ‘comme des plants autour de la table’ qu’il faut les tailler. Telle la pousse, tel l’arbre.
tj-abiya- Messages : 114
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Re: 12 sept. Lecture de la Bible : Psaumes 120-134
Chapitre 129 :
Psaumes 129 :3 Des laboureurs ont labouré sur mon dos ; ils ont allongé leurs sillons*. ”
* Ou : “ terres labourables ”.
it-1 p. 101 Labour
C’est sans doute faire allusion aux souffrances que cette nation avait endurées aux mains de ses nombreux ennemis qui, implacables et cruels, l’envahissaient et la maltraitaient, alors qu’elle rendait son dos “ pareil à la terre [...] pour ceux qui traversent ”. (Ps 129:1-3 ; Is 51:23 ; voir aussi Ps 66:12.)
Psaumes 129 :6 Ils deviendront comme l’herbe verte des toits qui, avant qu’on l’ait arrachée, s’est desséchée,
it-1 p. 1105 Herbe
Les Israélites étaient habitués à voir l’herbe se flétrir sous la chaleur intense du soleil durant la saison sèche. C’est pourquoi la brièveté de la vie de l’homme est judicieusement comparée à la durée éphémère de l’herbe en opposition avec l’éternité de Jéhovah et de sa “ parole ”. (Ps 90:4-6 ; 103:15-17 ; Is 40:6-8 ; 51:12 ; 1P 1:24, 25.) Les malfaiteurs aussi sont semblables à l’herbe qui se flétrit rapidement (Ps 37:1, 2). Ceux qui haïssaient Sion, ainsi que les peuples sur le point d’être écrasés par des conquérants, furent comparés à l’herbe qui pousse sur les toits de terre et qui n’a que peu de racines, herbe qui se dessèche avant même qu’on l’arrache ou est brûlée par le vent d’E. — Ps 129:5, 6 ; 2R 19:25, 26 ; Is 37:26, 27.
it-2 p. 187 Maison
Ensuite venait une couche de terre de plusieurs centimètres qui était recouverte d’un épais enduit d’argile ou d’argile et de chaux. Il était aisé de creuser une ouverture dans ce genre de toit en terre, comme le firent des hommes qui s’efforçaient d’approcher un paralytique de Jésus pour qu’il soit guéri (Mc 2:4). Les poutres du toit étaient souvent soutenues par une rangée de poteaux en bois qui reposaient sur des bases en pierre. L’herbe pouvait pousser sur ces toits (Ps 129:6)
Chapitre 130 :
Psaumes 130 :3 Si tu épiais les fautes, ô Yah*, ô Jéhovah*, qui pourrait tenir ?
* “ en tant que Yah ”. BHSnote(héb.) : ki Yah ; M(héb.) : beYah, “ par Yah ”. Yah constitue la première moitié du Tétragramme, YHWH. Dans M, on le rencontre 49 fois marqué d’un point (mappiq) dans sa deuxième lettre, et une fois, sans le mappiq, en Ct 8:6. TLXXSyVg : “ Jéhovah ”. Voir Ex 15:2, note “ Yah ” ; App. 1A.
* Un des 134 endroits où les scribes ont changé YHWH en ʼAdhonay. Voir App. 1B.
w02 15/10 p. 14 § 5 Jéhovah se soucie de vous
5 Jéhovah ne nous espionne pas pour surprendre nos moindres fautes ou nos moindres défauts. Le psalmiste a écrit : “ Si tu épiais les fautes, ô Yah, ô Jéhovah, qui pourrait tenir ? ” (Psaume 130:3). La réponse implicite est : personne (Ecclésiaste 7:20).
Chapitre 131 :
Psaumes 131 :2 Vraiment j’ai apaisé et calmé mon âme comme un enfant sevré sur sa mère. Mon âme est
comme un enfant sevré sur moi.
w06 1/9 p. 15 Points marquants des Psaumes
131:1-3 — Comment David a-t-il ‘ apaisé et calmé son âme comme un enfant sevré sur sa mère ’ ? Un enfant sevré apprend à trouver consolation et satisfaction dans les bras de sa mère. De même, David a appris à apaiser et à calmer son âme “ comme un enfant sevré sur sa mère ”. Comment cela ? En n’ayant pas un cœur orgueilleux ni des yeux hautains, et en ne recherchant pas de choses trop grandes pour lui. Au lieu de se mettre en avant, David reconnaissait généralement ses limites et se montrait humble. La sagesse nous dicte d’imiter son état d’esprit, en particulier quand nous aspirons à des responsabilités au sein de la congrégation.
it-2 p. 942 Sevrage
Un enfant sevré, bien qu’il ne demande plus à être allaité par sa mère, continue de trouver sécurité et satisfaction dans ses bras. De même, David avait apaisé et calmé son âme “ comme un enfant sevré sur sa mère ” et son âme était ‘ comme un enfant sevré sur lui ’. Apparemment, il était apaisé, calmé et satisfait parce qu’il ne désirait pas être en vue, s’était montré humble, avait rejeté l’orgueil et s’était retenu de marcher dans des choses trop grandes pour lui. Il exhorta Israël à agir de même, à humblement ‘ attendre Jéhovah pour des temps indéfinis ’. — Ps 131:1-3.
w87 15/3 p. 25 Dieu heureux, peuple heureux !
131:2 — Comment l’âme devient-elle comme un “enfant sevré”?
Avant d’être sevré, le petit enfant désire ardemment que sa mère satisfasse sa faim. C’est aussi dans les bras de sa mère qu’un enfant sevré trouve contentement, sécurité et consolation. Disposé à vivre dans l’humilité (verset 1), le psalmiste se sentait “apaisé et calmé” comme un enfant sevré dans les bras de sa mère. Celui qui se confie humblement en Jéhovah et qui fait sa volonté est en sécurité et reçoit d’abondantes bénédictions.
Chapitre 132 :
Psaumes 132 :6 Voyez ! Nous en avons entendu parler à Éphratha, nous l’avons trouvée dans les champs de la
forêt.
it-1 p. 786 Ephratha
2. Selon toute apparence, ancien nom de Bethléhem ou nom donné à la région environnante. Les noms Bethléhem et Éphratha sont employés conjointement dans plusieurs textes des Écritures. Dans le récit de la mort de Rachel, on lit que celle-ci fut enterrée “ sur le chemin d’Éphrath [Éphratha], c’est-à-dire Bethléhem ”. (Gn 35:16, 19 ; 48:7.) Les membres de la famille d’Élimélek sont appelés “ des Éphrathites de Bethléhem ”, et c’est dans cette ville que Naomi, la veuve d’Élimélek, revint quand elle quitta Moab (Ru 1:2, 19). La bénédiction prononcée sur Boaz lors de son mariage avec Ruth l’invitait ‘ à montrer sa valeur en Éphratha et à se faire un nom remarquable dans Bethléhem ’. (Ru 4:11.) Enfin, dans la prophétie relative à la naissance du Messie, les noms sont combinés pour donner “ Bethléhem Éphratha ”. (Mi 5:2.) Compte tenu de ce qui précède, il semble que le nom “ Éphratha ” qui apparaît en Psaume 132:6, texte relatif à l’intérêt de David pour l’arche de l’alliance, désigne aussi la ville natale de ce roi. — Voir BETHLÉHEM No 1.
Psaumes 132 :17 Là je ferai croître la corne de David. J’ai disposé une lampe pour mon oint*.
* “ pour mon oint ”. Héb. : limshiḥi ; gr. : khristôï ; syr. : lamshiḥèh ; lat. : christo.
it-2 p. 828 Royaume de Dieu
Comme les rois établis par Dieu étaient oints pour occuper leur fonction, le terme “ messie ”, qui signifie “ oint ”, s’appliquait à eux (1S 16:1 ; Ps 132:13, 17). Il est donc clair que le royaume terrestre que Jéhovah établit sur Israël servait de type ou de représentation à petite échelle du Royaume à venir qui serait dirigé par le Messie, Jésus Christ, “ fils de David ”. — Mt 1:1.
Chapitre 133 :
Psaumes 133 :1 Voyez ! Qu’il est bon et qu’il est agréable pour des frères d’habiter unis ensemble !
it-1 p. 928 Frère
Ce qui sous-entend que les seuls liens du sang ne garantissent pas la paix et l’unité entre frères selon la chair
w96 15/7 p. 11 § 4 La famille de Jéhovah goûte une unité précieuse
4 Le psalmiste David accordait un grand prix à l’unité fraternelle ; à tel point que, sous inspiration, il en a fait le thème d’un de ses psaumes.
w96 15/7 p. 11 § 5 La famille de Jéhovah goûte une unité précieuse
5 Ces paroles s’appliquaient à l’unité fraternelle que connaissait le peuple de Dieu d’autrefois, les Israélites. Quand ils montaient à Jérusalem pour leurs trois fêtes annuelles, ils habitaient effectivement unis ensemble. Bien qu’appartenant à des tribus différentes, ils formaient une seule famille.
Psaumes 133 :2 C’est comme la bonne huile sur la tête, qui coule* sur la barbe, la barbe d’Aaron, qui coule
jusqu’au col* de ses vêtements.
* Ou : “ descend ”, comme au v. 3.
* C.-à-d. : “ l’ouverture ”. Lit. : “ bouche ”.
it-2 p. 436 Oint, onction
L’onction. Lorsqu’une personne était ointe d’huile, l’huile était versée sur sa tête et on la laissait couler sur sa barbe et jusqu’au col de ses vêtements (Ps 133:2). Dans les époques de l’histoire biblique, tant les Hébreux que certains non-Hébreux oignaient cérémoniellement leurs chefs d’État. Cela constituait la confirmation de leur nomination officielle à la fonction (Jg 9:8, 15 ; 1S 9:16 ; 2S 19:10). Samuel donna l’onction royale à Saül après que Dieu eut signifié qu’il avait choisi Saül (1S 10:1). David fut oint comme roi en trois occasions différentes : une fois par Samuel, plus tard par les hommes de Juda, et finalement par toutes les tribus (1S 16:13 ; 2S 2:4 ; 5:3). Aaron fut oint après sa nomination à la fonction de grand prêtre (Lv 8:12). Ensuite, il fut fait aspersion d’une partie de l’huile d’onction et du sang des sacrifices sur les vêtements d’Aaron et de ses fils, mais Aaron fut le seul à avoir de l’huile versée sur la tête. — Lv 8:30.
w96 15/7 p. 11 § 5 La famille de Jéhovah goûte une unité précieuse
Le fait d’être ensemble avait un effet salutaire sur eux, comme l’action revigorante d’une huile d’onction aromatique. Quand cette huile était versée sur la tête d’Aaron, elle coulait sur sa barbe et jusqu’au col de son vêtement. Dans le cas des Israélites, le bon effet de leur rassemblement s’étendait à tout le peuple réuni. Les malentendus étaient dissipés, et l’unité favorisée. Une unité similaire existe de nos jours au sein de la famille mondiale de Jéhovah. Ses membres se retrouvent régulièrement ensemble, ce qui a un effet spirituel salutaire sur eux. L’application des conseils de la Parole de Dieu permet de régler d’éventuels malentendus ou difficultés (Matthieu 5:23, 24 ; 18:15-17). Les serviteurs de Jéhovah apprécient grandement l’encouragement mutuel que leur procure leur unité fraternelle.
Psaumes 133 :3 C’est comme la rosée de l’Hermôn qui descend sur les montagnes de Sion. Car c’est là que
Jéhovah a ordonné [que soit] la bénédiction, [oui] la vie pour des temps indéfinis.
w07 15/11 p. 15 Sommes-nous revigorants pour autrui ?
Sommes-nous revigorants pour autrui ?
À L’EXTRÉMITÉ sud de la chaîne de l’Anti-Liban s’élève le mont Hermôn, dont le sommet majestueux culmine à 2 814 mètres. Celui-ci étant enneigé presque toute l’année, les vapeurs nocturnes qui le survolent se condensent et produisent de la rosée. Cette rosée perle sur les sapins et les arbres fruitiers des versants en contrebas ainsi que sur les vignes plantées en dessous. Dans l’antique Israël, cette rosée revigorante constituait la principale source d’humidité pour la végétation durant la longue saison sèche.
Dans un chant inspiré par Dieu, l’unité qui règne parmi les adorateurs de Jéhovah est assimilée, du fait de son pouvoir revigorant, à “ la rosée de l’Hermôn qui descend sur les montagnes de Sion ”. (Psaume 133:1, 3.) De même que le mont Hermôn épanche sur la végétation une rosée revigorante, de même il nous est possible de distiller de la vigueur à nos semblables.
w07 15/11 p. 16 Sommes-nous revigorants pour autrui ?
[Illustrations, page 16]
La rosée du mont Hermôn : source d’humidité revigorante pour la végétation.
w98 15/8 p. 32 « Qui donne naissance aux gouttes de rosée ? »
En Israël, durant la saison sèche, “ la rosée de l’Hermôn ” préservait la végétation du pays, et donc ses habitants. Aujourd’hui encore, les hauteurs boisées et enneigées du mont Hermôn produisent, la nuit, de la vapeur qui se condense en une rosée abondante. Dans un psaume, David a comparé le rafraîchissement apporté par cette rosée à l’agrément que procure aux adorateurs de Jéhovah le fait d’habiter dans l’unité. — Psaume 133:3.
it-1 p. 1110 Hermôn
La cime neigeuse du mont Hermôn provoque la condensation des vapeurs d’eau nocturnes, ce qui produit une rosée abondante. H. Tristram, naturaliste du XIXe siècle, a fait la remarque suivante : “ Nous n’avons jamais vu rosée plus copieuse. Tout en était trempé, et les tentes n’offraient qu’une piètre protection. ” (The Land of Israel, Londres, 1866, p. 608, 609). La rosée revigorante de l’Hermôn préserve la végétation pendant la longue saison sèche (Ps 133:3 ; voir ROSÉE).
it-2 p. 478-9 Palestine
Ce sont essentiellement les brises humides soufflant depuis la Méditerranée ou le mont Hermôn qui produisent la rosée en Palestine (Ps 133:3). Par endroits, la rosée nocturne est si forte que la végétation récupère assez d’humidité pour compenser les pertes qu’elle subit pendant la chaleur du jour (voir Jb 29:19).
it-2 p. 819 Rosée
L’unité empreinte d’amour qui règne parmi les serviteurs de Dieu est réconfortante “ comme la rosée de l’Hermôn qui descend sur les montagnes de Sion ”. Les hauteurs du mont Hermôn, couvertes de forêts et perpétuellement parsemées de neige, provoquaient l’apparition de vapeurs nocturnes qui pouvaient être emmenées si loin par les courants d’air froid descendant du N. par-dessus l’Hermôn qu’elles pouvaient se condenser sur les montagnes de Sion de nombreux kilomètres plus au S. — Ps 133:1-3 ; PHOTO, vol. 1, p. 332.
w96 15/7 p. 11 § 6-7 La famille de Jéhovah goûte une unité précieuse
6 En quel sens habiter ensemble unis était-il pour les Israélites comme la rosée du mont Hermôn ? L’Hermôn est une montagne dont le sommet, situé à plus de 2 800 mètres d’altitude, est couvert de neige presque toute l’année. Cet enneigement provoque la condensation des vapeurs nocturnes, ce qui produit une rosée abondante grâce à laquelle la végétation est préservée pendant la longue saison sèche. Des courants d’air froid qui descendent de la chaîne de l’Hermôn peuvent transporter ces vapeurs très loin au sud, jusqu’à la région de Jérusalem, où elles se condensent en rosée. Voilà pourquoi le psalmiste pouvait parler de ‘ la rosée de l’Hermôn qui descend sur le mont Sion ’. Quelle belle image de l’action revigorante qui favorise l’unité de la famille des adorateurs de Jéhovah !
7 Avant que la congrégation chrétienne ne soit établie, Sion, c’est-à-dire Jérusalem, était le centre du vrai culte. C’était donc là que Dieu ordonnait que soit la bénédiction. Puisque la Source de toutes bénédictions résidait de manière symbolique au sanctuaire de Jérusalem, c’était de cet endroit qu’émanaient les bénédictions. Mais, comme aujourd’hui le vrai culte n’est plus attaché à un lieu précis, on peut désormais trouver la bénédiction, l’amour et l’unité des serviteurs de Dieu n’importe où sur la terre (Jean 13:34, 35).
Chapitre 135 :
Psaumes 135 :15-18 Les idoles des nations sont de l’argent et de l’or, l’œuvre des mains de l’homme tiré du sol*.
16 Elles ont une bouche, mais elles n’expriment rien ; elles ont des yeux, mais elles ne voient rien ;
17 elles ont des oreilles, mais elles ne prêtent l’oreille à rien. En outre, il n’existe pas d’esprit dans leur bouche.
18 Ceux qui les font deviendront comme elles, tous ceux qui mettent leur confiance en elles.
* Ou : “ de l’homme ”. Héb. : ʼadham.
it-1 p. 1093-94 Hébreu, II
Le parallélisme inversé, plus complexe, peut s’étendre sur un certain nombre de vers. Considérons par exemple Psaume 135:15-18 :
1) Les idoles des nations sont de l’argent et de l’or,
2) l’œuvre des mains de l’homme tiré du sol.
3) Elles ont une bouche, mais elles n’expriment rien ;
4) elles ont des yeux, mais elles ne voient rien ;
5) elles ont des oreilles, mais elles ne prêtent l’oreille à rien.
6) En outre, il n’existe pas d’esprit dans leur bouche.
7) Ceux qui les font deviendront comme elles,
tous ceux qui mettent leur confiance en elles.
Dans son ouvrage Literary Characteristics and Achievements of the Bible (1864, p. 170), W. Trail a expliqué ce parallélisme : “ Ici, le premier vers correspond au huitième — dans le premier il est question des idoles des païens, dans l’autre de ceux qui mettent leur confiance dans les idoles. Le deuxième vers correspond au septième — l’un parle de la fabrication, l’autre des fabricants. Le troisième correspond au sixième — dans l’un il y a des bouches qui n’articulent pas, dans l’autre des bouches qui ne respirent pas. Le quatrième vers correspond au cinquième, où on peut dire que le parallélisme inversé unit les deux moitiés dans un parallélisme de synthèse — des yeux qui ne voient pas, des oreilles qui n’entendent pas. ”
Psaumes 135 :21 Depuis Sion, béni soit Jéhovah, lui qui réside à Jérusalem. Louez Yah* !
“ Louez Yah ! ” Héb. : Halelou-Yah ; gr. : Allêlouia ; lat. : Alleluia. Yah est une forme abrégée du nom divin. Cf. 68:4, note. Voir App. 1D.
w86 1/1 p. 29-30 Jéhovah est réellement Grand !
Jérusalem, le siège de la théocratie typique de Jéhovah, était appelée “la cité du grand Roi”. (Psaume 48:1, 2.) Psaume 135:21 identifie ce “grand Roi” à “Jéhovah, qui réside à Jérusalem”. (Voir aussi Psaume 47:8; Matthieu 5:35.) Évidemment, étant le Souverain de l’univers dont le trône est céleste, le grand Roi n’a jamais littéralement résidé à Jérusalem. Y résidaient par contre les rois humains qui régnaient en tant que ses représentants. — Psaumes 10:16; 29:10; Jérémie 10:10; Daniel 4:34.
Mais depuis 1914, Jéhovah exerce de nouveau sa domination par l’intermédiaire d’un Roi qui le représente. Il s’agit cette fois de son Fils, Jésus Christ, qui est installé dans la “Jérusalem céleste”. (Hébreux 12:22; Révélation 11:15; 12:10.) Son Royaume messianique établira de façon permanente la légitimité de la souveraineté de Jéhovah et débarrassera l’univers de tous ceux qui ont contesté la domination du grand Roi.
E.D. Abiya votre serviteur
Psaumes 129 :3 Des laboureurs ont labouré sur mon dos ; ils ont allongé leurs sillons*. ”
* Ou : “ terres labourables ”.
it-1 p. 101 Labour
C’est sans doute faire allusion aux souffrances que cette nation avait endurées aux mains de ses nombreux ennemis qui, implacables et cruels, l’envahissaient et la maltraitaient, alors qu’elle rendait son dos “ pareil à la terre [...] pour ceux qui traversent ”. (Ps 129:1-3 ; Is 51:23 ; voir aussi Ps 66:12.)
Psaumes 129 :6 Ils deviendront comme l’herbe verte des toits qui, avant qu’on l’ait arrachée, s’est desséchée,
it-1 p. 1105 Herbe
Les Israélites étaient habitués à voir l’herbe se flétrir sous la chaleur intense du soleil durant la saison sèche. C’est pourquoi la brièveté de la vie de l’homme est judicieusement comparée à la durée éphémère de l’herbe en opposition avec l’éternité de Jéhovah et de sa “ parole ”. (Ps 90:4-6 ; 103:15-17 ; Is 40:6-8 ; 51:12 ; 1P 1:24, 25.) Les malfaiteurs aussi sont semblables à l’herbe qui se flétrit rapidement (Ps 37:1, 2). Ceux qui haïssaient Sion, ainsi que les peuples sur le point d’être écrasés par des conquérants, furent comparés à l’herbe qui pousse sur les toits de terre et qui n’a que peu de racines, herbe qui se dessèche avant même qu’on l’arrache ou est brûlée par le vent d’E. — Ps 129:5, 6 ; 2R 19:25, 26 ; Is 37:26, 27.
it-2 p. 187 Maison
Ensuite venait une couche de terre de plusieurs centimètres qui était recouverte d’un épais enduit d’argile ou d’argile et de chaux. Il était aisé de creuser une ouverture dans ce genre de toit en terre, comme le firent des hommes qui s’efforçaient d’approcher un paralytique de Jésus pour qu’il soit guéri (Mc 2:4). Les poutres du toit étaient souvent soutenues par une rangée de poteaux en bois qui reposaient sur des bases en pierre. L’herbe pouvait pousser sur ces toits (Ps 129:6)
Chapitre 130 :
Psaumes 130 :3 Si tu épiais les fautes, ô Yah*, ô Jéhovah*, qui pourrait tenir ?
* “ en tant que Yah ”. BHSnote(héb.) : ki Yah ; M(héb.) : beYah, “ par Yah ”. Yah constitue la première moitié du Tétragramme, YHWH. Dans M, on le rencontre 49 fois marqué d’un point (mappiq) dans sa deuxième lettre, et une fois, sans le mappiq, en Ct 8:6. TLXXSyVg : “ Jéhovah ”. Voir Ex 15:2, note “ Yah ” ; App. 1A.
* Un des 134 endroits où les scribes ont changé YHWH en ʼAdhonay. Voir App. 1B.
w02 15/10 p. 14 § 5 Jéhovah se soucie de vous
5 Jéhovah ne nous espionne pas pour surprendre nos moindres fautes ou nos moindres défauts. Le psalmiste a écrit : “ Si tu épiais les fautes, ô Yah, ô Jéhovah, qui pourrait tenir ? ” (Psaume 130:3). La réponse implicite est : personne (Ecclésiaste 7:20).
Chapitre 131 :
Psaumes 131 :2 Vraiment j’ai apaisé et calmé mon âme comme un enfant sevré sur sa mère. Mon âme est
comme un enfant sevré sur moi.
w06 1/9 p. 15 Points marquants des Psaumes
131:1-3 — Comment David a-t-il ‘ apaisé et calmé son âme comme un enfant sevré sur sa mère ’ ? Un enfant sevré apprend à trouver consolation et satisfaction dans les bras de sa mère. De même, David a appris à apaiser et à calmer son âme “ comme un enfant sevré sur sa mère ”. Comment cela ? En n’ayant pas un cœur orgueilleux ni des yeux hautains, et en ne recherchant pas de choses trop grandes pour lui. Au lieu de se mettre en avant, David reconnaissait généralement ses limites et se montrait humble. La sagesse nous dicte d’imiter son état d’esprit, en particulier quand nous aspirons à des responsabilités au sein de la congrégation.
it-2 p. 942 Sevrage
Un enfant sevré, bien qu’il ne demande plus à être allaité par sa mère, continue de trouver sécurité et satisfaction dans ses bras. De même, David avait apaisé et calmé son âme “ comme un enfant sevré sur sa mère ” et son âme était ‘ comme un enfant sevré sur lui ’. Apparemment, il était apaisé, calmé et satisfait parce qu’il ne désirait pas être en vue, s’était montré humble, avait rejeté l’orgueil et s’était retenu de marcher dans des choses trop grandes pour lui. Il exhorta Israël à agir de même, à humblement ‘ attendre Jéhovah pour des temps indéfinis ’. — Ps 131:1-3.
w87 15/3 p. 25 Dieu heureux, peuple heureux !
131:2 — Comment l’âme devient-elle comme un “enfant sevré”?
Avant d’être sevré, le petit enfant désire ardemment que sa mère satisfasse sa faim. C’est aussi dans les bras de sa mère qu’un enfant sevré trouve contentement, sécurité et consolation. Disposé à vivre dans l’humilité (verset 1), le psalmiste se sentait “apaisé et calmé” comme un enfant sevré dans les bras de sa mère. Celui qui se confie humblement en Jéhovah et qui fait sa volonté est en sécurité et reçoit d’abondantes bénédictions.
Chapitre 132 :
Psaumes 132 :6 Voyez ! Nous en avons entendu parler à Éphratha, nous l’avons trouvée dans les champs de la
forêt.
it-1 p. 786 Ephratha
2. Selon toute apparence, ancien nom de Bethléhem ou nom donné à la région environnante. Les noms Bethléhem et Éphratha sont employés conjointement dans plusieurs textes des Écritures. Dans le récit de la mort de Rachel, on lit que celle-ci fut enterrée “ sur le chemin d’Éphrath [Éphratha], c’est-à-dire Bethléhem ”. (Gn 35:16, 19 ; 48:7.) Les membres de la famille d’Élimélek sont appelés “ des Éphrathites de Bethléhem ”, et c’est dans cette ville que Naomi, la veuve d’Élimélek, revint quand elle quitta Moab (Ru 1:2, 19). La bénédiction prononcée sur Boaz lors de son mariage avec Ruth l’invitait ‘ à montrer sa valeur en Éphratha et à se faire un nom remarquable dans Bethléhem ’. (Ru 4:11.) Enfin, dans la prophétie relative à la naissance du Messie, les noms sont combinés pour donner “ Bethléhem Éphratha ”. (Mi 5:2.) Compte tenu de ce qui précède, il semble que le nom “ Éphratha ” qui apparaît en Psaume 132:6, texte relatif à l’intérêt de David pour l’arche de l’alliance, désigne aussi la ville natale de ce roi. — Voir BETHLÉHEM No 1.
Psaumes 132 :17 Là je ferai croître la corne de David. J’ai disposé une lampe pour mon oint*.
* “ pour mon oint ”. Héb. : limshiḥi ; gr. : khristôï ; syr. : lamshiḥèh ; lat. : christo.
it-2 p. 828 Royaume de Dieu
Comme les rois établis par Dieu étaient oints pour occuper leur fonction, le terme “ messie ”, qui signifie “ oint ”, s’appliquait à eux (1S 16:1 ; Ps 132:13, 17). Il est donc clair que le royaume terrestre que Jéhovah établit sur Israël servait de type ou de représentation à petite échelle du Royaume à venir qui serait dirigé par le Messie, Jésus Christ, “ fils de David ”. — Mt 1:1.
Chapitre 133 :
Psaumes 133 :1 Voyez ! Qu’il est bon et qu’il est agréable pour des frères d’habiter unis ensemble !
it-1 p. 928 Frère
Ce qui sous-entend que les seuls liens du sang ne garantissent pas la paix et l’unité entre frères selon la chair
w96 15/7 p. 11 § 4 La famille de Jéhovah goûte une unité précieuse
4 Le psalmiste David accordait un grand prix à l’unité fraternelle ; à tel point que, sous inspiration, il en a fait le thème d’un de ses psaumes.
w96 15/7 p. 11 § 5 La famille de Jéhovah goûte une unité précieuse
5 Ces paroles s’appliquaient à l’unité fraternelle que connaissait le peuple de Dieu d’autrefois, les Israélites. Quand ils montaient à Jérusalem pour leurs trois fêtes annuelles, ils habitaient effectivement unis ensemble. Bien qu’appartenant à des tribus différentes, ils formaient une seule famille.
Psaumes 133 :2 C’est comme la bonne huile sur la tête, qui coule* sur la barbe, la barbe d’Aaron, qui coule
jusqu’au col* de ses vêtements.
* Ou : “ descend ”, comme au v. 3.
* C.-à-d. : “ l’ouverture ”. Lit. : “ bouche ”.
it-2 p. 436 Oint, onction
L’onction. Lorsqu’une personne était ointe d’huile, l’huile était versée sur sa tête et on la laissait couler sur sa barbe et jusqu’au col de ses vêtements (Ps 133:2). Dans les époques de l’histoire biblique, tant les Hébreux que certains non-Hébreux oignaient cérémoniellement leurs chefs d’État. Cela constituait la confirmation de leur nomination officielle à la fonction (Jg 9:8, 15 ; 1S 9:16 ; 2S 19:10). Samuel donna l’onction royale à Saül après que Dieu eut signifié qu’il avait choisi Saül (1S 10:1). David fut oint comme roi en trois occasions différentes : une fois par Samuel, plus tard par les hommes de Juda, et finalement par toutes les tribus (1S 16:13 ; 2S 2:4 ; 5:3). Aaron fut oint après sa nomination à la fonction de grand prêtre (Lv 8:12). Ensuite, il fut fait aspersion d’une partie de l’huile d’onction et du sang des sacrifices sur les vêtements d’Aaron et de ses fils, mais Aaron fut le seul à avoir de l’huile versée sur la tête. — Lv 8:30.
w96 15/7 p. 11 § 5 La famille de Jéhovah goûte une unité précieuse
Le fait d’être ensemble avait un effet salutaire sur eux, comme l’action revigorante d’une huile d’onction aromatique. Quand cette huile était versée sur la tête d’Aaron, elle coulait sur sa barbe et jusqu’au col de son vêtement. Dans le cas des Israélites, le bon effet de leur rassemblement s’étendait à tout le peuple réuni. Les malentendus étaient dissipés, et l’unité favorisée. Une unité similaire existe de nos jours au sein de la famille mondiale de Jéhovah. Ses membres se retrouvent régulièrement ensemble, ce qui a un effet spirituel salutaire sur eux. L’application des conseils de la Parole de Dieu permet de régler d’éventuels malentendus ou difficultés (Matthieu 5:23, 24 ; 18:15-17). Les serviteurs de Jéhovah apprécient grandement l’encouragement mutuel que leur procure leur unité fraternelle.
Psaumes 133 :3 C’est comme la rosée de l’Hermôn qui descend sur les montagnes de Sion. Car c’est là que
Jéhovah a ordonné [que soit] la bénédiction, [oui] la vie pour des temps indéfinis.
w07 15/11 p. 15 Sommes-nous revigorants pour autrui ?
Sommes-nous revigorants pour autrui ?
À L’EXTRÉMITÉ sud de la chaîne de l’Anti-Liban s’élève le mont Hermôn, dont le sommet majestueux culmine à 2 814 mètres. Celui-ci étant enneigé presque toute l’année, les vapeurs nocturnes qui le survolent se condensent et produisent de la rosée. Cette rosée perle sur les sapins et les arbres fruitiers des versants en contrebas ainsi que sur les vignes plantées en dessous. Dans l’antique Israël, cette rosée revigorante constituait la principale source d’humidité pour la végétation durant la longue saison sèche.
Dans un chant inspiré par Dieu, l’unité qui règne parmi les adorateurs de Jéhovah est assimilée, du fait de son pouvoir revigorant, à “ la rosée de l’Hermôn qui descend sur les montagnes de Sion ”. (Psaume 133:1, 3.) De même que le mont Hermôn épanche sur la végétation une rosée revigorante, de même il nous est possible de distiller de la vigueur à nos semblables.
w07 15/11 p. 16 Sommes-nous revigorants pour autrui ?
[Illustrations, page 16]
La rosée du mont Hermôn : source d’humidité revigorante pour la végétation.
w98 15/8 p. 32 « Qui donne naissance aux gouttes de rosée ? »
En Israël, durant la saison sèche, “ la rosée de l’Hermôn ” préservait la végétation du pays, et donc ses habitants. Aujourd’hui encore, les hauteurs boisées et enneigées du mont Hermôn produisent, la nuit, de la vapeur qui se condense en une rosée abondante. Dans un psaume, David a comparé le rafraîchissement apporté par cette rosée à l’agrément que procure aux adorateurs de Jéhovah le fait d’habiter dans l’unité. — Psaume 133:3.
it-1 p. 1110 Hermôn
La cime neigeuse du mont Hermôn provoque la condensation des vapeurs d’eau nocturnes, ce qui produit une rosée abondante. H. Tristram, naturaliste du XIXe siècle, a fait la remarque suivante : “ Nous n’avons jamais vu rosée plus copieuse. Tout en était trempé, et les tentes n’offraient qu’une piètre protection. ” (The Land of Israel, Londres, 1866, p. 608, 609). La rosée revigorante de l’Hermôn préserve la végétation pendant la longue saison sèche (Ps 133:3 ; voir ROSÉE).
it-2 p. 478-9 Palestine
Ce sont essentiellement les brises humides soufflant depuis la Méditerranée ou le mont Hermôn qui produisent la rosée en Palestine (Ps 133:3). Par endroits, la rosée nocturne est si forte que la végétation récupère assez d’humidité pour compenser les pertes qu’elle subit pendant la chaleur du jour (voir Jb 29:19).
it-2 p. 819 Rosée
L’unité empreinte d’amour qui règne parmi les serviteurs de Dieu est réconfortante “ comme la rosée de l’Hermôn qui descend sur les montagnes de Sion ”. Les hauteurs du mont Hermôn, couvertes de forêts et perpétuellement parsemées de neige, provoquaient l’apparition de vapeurs nocturnes qui pouvaient être emmenées si loin par les courants d’air froid descendant du N. par-dessus l’Hermôn qu’elles pouvaient se condenser sur les montagnes de Sion de nombreux kilomètres plus au S. — Ps 133:1-3 ; PHOTO, vol. 1, p. 332.
w96 15/7 p. 11 § 6-7 La famille de Jéhovah goûte une unité précieuse
6 En quel sens habiter ensemble unis était-il pour les Israélites comme la rosée du mont Hermôn ? L’Hermôn est une montagne dont le sommet, situé à plus de 2 800 mètres d’altitude, est couvert de neige presque toute l’année. Cet enneigement provoque la condensation des vapeurs nocturnes, ce qui produit une rosée abondante grâce à laquelle la végétation est préservée pendant la longue saison sèche. Des courants d’air froid qui descendent de la chaîne de l’Hermôn peuvent transporter ces vapeurs très loin au sud, jusqu’à la région de Jérusalem, où elles se condensent en rosée. Voilà pourquoi le psalmiste pouvait parler de ‘ la rosée de l’Hermôn qui descend sur le mont Sion ’. Quelle belle image de l’action revigorante qui favorise l’unité de la famille des adorateurs de Jéhovah !
7 Avant que la congrégation chrétienne ne soit établie, Sion, c’est-à-dire Jérusalem, était le centre du vrai culte. C’était donc là que Dieu ordonnait que soit la bénédiction. Puisque la Source de toutes bénédictions résidait de manière symbolique au sanctuaire de Jérusalem, c’était de cet endroit qu’émanaient les bénédictions. Mais, comme aujourd’hui le vrai culte n’est plus attaché à un lieu précis, on peut désormais trouver la bénédiction, l’amour et l’unité des serviteurs de Dieu n’importe où sur la terre (Jean 13:34, 35).
Chapitre 135 :
Psaumes 135 :15-18 Les idoles des nations sont de l’argent et de l’or, l’œuvre des mains de l’homme tiré du sol*.
16 Elles ont une bouche, mais elles n’expriment rien ; elles ont des yeux, mais elles ne voient rien ;
17 elles ont des oreilles, mais elles ne prêtent l’oreille à rien. En outre, il n’existe pas d’esprit dans leur bouche.
18 Ceux qui les font deviendront comme elles, tous ceux qui mettent leur confiance en elles.
* Ou : “ de l’homme ”. Héb. : ʼadham.
it-1 p. 1093-94 Hébreu, II
Le parallélisme inversé, plus complexe, peut s’étendre sur un certain nombre de vers. Considérons par exemple Psaume 135:15-18 :
1) Les idoles des nations sont de l’argent et de l’or,
2) l’œuvre des mains de l’homme tiré du sol.
3) Elles ont une bouche, mais elles n’expriment rien ;
4) elles ont des yeux, mais elles ne voient rien ;
5) elles ont des oreilles, mais elles ne prêtent l’oreille à rien.
6) En outre, il n’existe pas d’esprit dans leur bouche.
7) Ceux qui les font deviendront comme elles,
tous ceux qui mettent leur confiance en elles.
Dans son ouvrage Literary Characteristics and Achievements of the Bible (1864, p. 170), W. Trail a expliqué ce parallélisme : “ Ici, le premier vers correspond au huitième — dans le premier il est question des idoles des païens, dans l’autre de ceux qui mettent leur confiance dans les idoles. Le deuxième vers correspond au septième — l’un parle de la fabrication, l’autre des fabricants. Le troisième correspond au sixième — dans l’un il y a des bouches qui n’articulent pas, dans l’autre des bouches qui ne respirent pas. Le quatrième vers correspond au cinquième, où on peut dire que le parallélisme inversé unit les deux moitiés dans un parallélisme de synthèse — des yeux qui ne voient pas, des oreilles qui n’entendent pas. ”
Psaumes 135 :21 Depuis Sion, béni soit Jéhovah, lui qui réside à Jérusalem. Louez Yah* !
“ Louez Yah ! ” Héb. : Halelou-Yah ; gr. : Allêlouia ; lat. : Alleluia. Yah est une forme abrégée du nom divin. Cf. 68:4, note. Voir App. 1D.
w86 1/1 p. 29-30 Jéhovah est réellement Grand !
Jérusalem, le siège de la théocratie typique de Jéhovah, était appelée “la cité du grand Roi”. (Psaume 48:1, 2.) Psaume 135:21 identifie ce “grand Roi” à “Jéhovah, qui réside à Jérusalem”. (Voir aussi Psaume 47:8; Matthieu 5:35.) Évidemment, étant le Souverain de l’univers dont le trône est céleste, le grand Roi n’a jamais littéralement résidé à Jérusalem. Y résidaient par contre les rois humains qui régnaient en tant que ses représentants. — Psaumes 10:16; 29:10; Jérémie 10:10; Daniel 4:34.
Mais depuis 1914, Jéhovah exerce de nouveau sa domination par l’intermédiaire d’un Roi qui le représente. Il s’agit cette fois de son Fils, Jésus Christ, qui est installé dans la “Jérusalem céleste”. (Hébreux 12:22; Révélation 11:15; 12:10.) Son Royaume messianique établira de façon permanente la légitimité de la souveraineté de Jéhovah et débarrassera l’univers de tous ceux qui ont contesté la domination du grand Roi.
E.D. Abiya votre serviteur
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