Programme de l’école du ministère théocratique pour 12 nov. 2012

Bonjour,

12 nov. Lecture de la Bible : Amos 1-9
Nº 1: Amos 3:1-15
Nº 2: Le “ Nouveau Testament ” parle-t-il d’un futur paradis terrestre, ou n’en est-il question que dans l’“ Ancien
Testament ” ? (rs p. 274 § 6–p. 275 § 2)
Nº 3: En quoi une bonne compréhension de Psaume 51:17 peut-elle nous être profitable ?

Lecture de la Bible : Amos 1-9
w07 1/10 p. 14-15 Points marquants des livres de Yoël et d’Amos
4:1 — Qui les “ vaches de Bashân ” représententelles
? Le haut plateau de Bashân, à l’est de la mer de
Galilée, était réputé pour ses excellentes races animales,
parmi lesquelles des races bovines. Les gras pâturages de
la région y étaient pour beaucoup. Amos a comparé les
femmes de Samarie éprises de luxe aux vaches de
Bashân. Elles poussaient certainement “ leurs maîtres ”,
c’est-à-dire leurs maris, à spolier les petites gens pour
satisfaire leur propre goût du luxe.
4:6 — Que veut dire l’expression “ propreté des
dents ” ? Il se peut que cette expression, mise en
parallèle avec le “ manque de pain ”, se rapporte à une
époque de famine où les dents restent propres en raison
de l’insuffisance de nourriture.
5:5 — En quel sens Israël ne devait-il ‘ pas
rechercher Béthel ’ ? Yarobam avait institué le culte du
veau à Béthel. Depuis lors, la ville était un centre du faux
culte, du culte apostat, comme l’étaient sans doute aussi
Guilgal et Béer-Shéba. Pour échapper au malheur
annoncé, les Israélites devaient cesser de faire des
pèlerinages dans ces villes et se mettre à rechercher
Jéhovah.
7:1 — Qu’évoque “ l’herbe fauchée du roi ” ? C’est
probablement une allusion à la taxe levée par le roi pour
entretenir ses cavaliers et ses bêtes. Cette taxe devait être
payée “ au début de la montée des semailles tardives ”.
Ensuite seulement, le peuple pouvait moissonner pour luimême.
Mais avant qu’il ne puisse le faire, un essaim de
sauterelles s’est formé et a dévoré la récolte sur pied avec
l’ensemble de la végétation.
8:1, 2 — Que signifiait “ une corbeille de fruits
d’été ” ? Elle était le signe de la proximité du jour de
Jéhovah. On cueille les fruits d’été vers la fin des récoltes,
c’est-à-dire vers la fin de l’année agricole. Jéhovah a fait
voir à Amos “ une corbeille de fruits d’été ” pour indiquer
que la fin était proche pour Israël. C’est pourquoi il lui a
dit : “ La fin est venue pour mon peuple Israël. Je ne
continuerai plus à leur pardonner. ”
1:3, 6, 9, 11, 13 ; 2:1, 4, 6. Ce à propos de quoi
Jéhovah déclare : “ Je ne le ferai pas revenir ” a un rapport
avec sa colère envers Israël, Juda et les six nations qui les
entourent. On n’échappe pas au châtiment de Jéhovah. —
Amos 9:2-5.
2:12. Ne décourageons pas les vaillants pionniers,
surveillants itinérants, missionnaires ou membres de la
famille du Béthel en les pressant d’abandonner leur
service à plein temps pour une vie prétendument normale.
Au contraire, encourageons-les à poursuivre leur belle
oeuvre.
3:8. Tout comme on se sent effrayé quand on entend
un lion rugir, de même Amos se sent obligé de prêcher
quand il entend Jéhovah lui dire : “ Va, prophétise à mon
peuple. ” (Amos 7:15). La crainte de Dieu devrait nous
pousser à être des proclamateurs zélés du message du
Royaume.
3:13-15 ; 5:11. Avec l’aide de Jéhovah, Amos, l’humble
gardien de troupeaux, a été capable de “ témoigne[r] ” à
ceux qui étaient riches et de ce fait suffisants. De la même
manière, Jéhovah nous donne les moyens d’annoncer le
message du Royaume quelle que soit la difficulté d’un
territoire.
4:6-11 ; 5:4, 6, 14. Bien qu’à maintes reprises ils se
soient refusés à ‘ revenir ’ à Jéhovah, les Israélites ont
reçu cette exhortation : “ Recherchez Jéhovah, et restez
en vie. ” Aussi longtemps que Jéhovah aura la patience de
tolérer l’existence du système de choses méchant, nous
devrions inciter ceux qui en font partie à se tourner vers lui.
5:18, 19. C’est folie que de “ désir[er] ardemment le
jour de Jéhovah ” sans être vraiment prêt. La situation de
quelqu’un qui agit ainsi est comparable à celle d’un
homme qui fuit un lion, mais qui rencontre un ours, et qui,
en se sauvant de l’ours, se fait mordre par un serpent. La
sagesse nous dicte de ‘ nous tenir éveillés ’ spirituellement
et de rester prêts. — Luc 21:36.
7:12-17. Nous devrions proclamer le message de Dieu
avec courage et hardiesse.
9:7-10. Les Israélites infidèles avaient beau descendre
de patriarches fidèles et de ceux que Dieu avait délivrés
d’Égypte et choisis pour peuple, cela ne les a pas
empêchés d’avoir aussi mauvaise réputation aux yeux de
Dieu que les Koushites. Ce n’est pas grâce à
l’ascendance, mais en ‘ le craignant et en pratiquant la
justice ’ qu’on acquiert une bonne réputation auprès de
notre Dieu impartial. — Actes 10:34, 35.

Nº 1: Amos 3:1-15

Nº 2: Le “ Nouveau Testament ” parle-t-il d’un futur paradis terrestre, ou n’en est-il question que dans l’“ Ancien Testament ” ? (rs p. 274 § 6–p. 275 § 2)
rs p. 274 - p. 275 Paradis
Le “Nouveau Testament” parle-t-il d’un futur paradis
terrestre ou n’en est-il question que dans l’“Ancien
Testament”?
Il n’y a aucune raison biblique de diviser les Écritures en deux
parties et de juger la valeur de leurs déclarations selon qu’elles
appartiennent à l’“Ancien Testament” ou au “Nouveau
Testament”. En effet, selon II Timothée 3:16, “toute Écriture est
inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour
remettre les choses en ordre”. À propos des textes inspirés de
l’époque préchrétienne, Romains 15:4 déclare: “Tout ce qui a été
écrit jadis a été écrit pour notre instruction.” Par conséquent,
nous devons considérer la Bible dans son ensemble pour traiter
correctement la question posée plus haut.
En Genèse 2:8, nous lisons: “Jéhovah Dieu planta un jardin
[“enclos”, VB; “paradis”, Li, note en bas de page; “paradéïson”,
LXX] en Éden, vers l’orient, et il y mit l’homme [Adam] qu’il avait
formé.” Ce paradis contenait une grande variété de plantes et
d’animaux fascinants. Jéhovah a béni le premier homme et la
première femme et leur a dit: “Soyez féconds, et devenez
nombreux, et remplissez la terre, et soumettez-la, et tenez dans
la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes
des cieux, et toute créature vivante qui se meut sur la terre.”
(Gen. 1:28). Dans son dessein originel, Dieu prévoyait donc que
la terre tout entière deviendrait un paradis peuplé par des
humains qui apprécieraient et respecteraient ses lois. Ce projet
ne restera pas lettre morte (És. 45:18; 55:10, 11). Voilà pourquoi
Jésus a dit: “Heureux ceux qui sont doux de caractère, puisqu’ils
hériteront la terre.” C’est aussi pour cette raison qu’il a appris à
ses disciples à prier ainsi: “Notre Père qui es dans les cieux, que
ton nom soit sanctifié! Que ton royaume vienne! Que ta volonté
se fasse, comme dans le ciel, aussi sur la terre!” (Mat. 5:5; 6:9,
10). En harmonie avec ce qui précède, le passage d’Éphésiens
1:9-11 explique que Dieu prévoit de “réunir de nouveau toutes
choses dans le Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui
sont sur la terre”. En Hébreux 2:5, il est question de “la terre
habitée à venir”. Le texte de Révélation 5:10 fait mention de ceux
qui “régneront sur la terre” en tant que cohéritiers du Christ. De
plus, en Révélation 21:1-5 et 22:1, 2, nous trouvons une
description des conditions merveilleuses qui existeront dans la
“nouvelle terre”, conditions qui ne sont pas sans rappeler celles
qui existaient en Éden, dans le paradis originel où se trouvait
l’arbre de vie. — Gen. 2:9.
En outre, Jésus a utilisé le terme grec paradéïsos pour parler
du futur paradis terrestre. “Il lui dit [au malfaiteur qui était attaché
près de lui sur un poteau et qui croyait au Royaume à venir]: ‘En
vérité je te le dis aujourd’hui: Tu seras avec moi dans le Paradis.’”
— Luc 23:43.

Nº 3: En quoi une bonne compréhension de Psaume 51:17 peut-elle nous être profitable ?
w10 1/5 p. 30 Quand “ un coeur brisé et broyé ” recherche le pardon
TOUS, nous commettons bien souvent des péchés. Nous
en sommes sans aucun doute sincèrement désolés. Mais il se
peut que nous nous demandions : ‘ Dieu entend-il mes prières
sincères ? Est-il sensible à mon repentir ? Me pardonnera-til
? ’ La Bible nous enseigne une vérité réconfortante : Bien
que Jéhovah ne ferme pas les yeux sur les péchés, il est
désireux de pardonner les pécheurs repentants. C’est ce
qu’illustre un épisode de la vie du roi David. Ce récit est
consigné en 2 Samuel chapitre 12.
Rappelons les faits. David vient de commettre l’adultère
avec Bath-Shéba. Quand son stratagème pour cacher sa
faute échoue, il s’arrange pour que le mari de Bath-Shéba
meure. Pendant des mois, David garde le silence sur ses
péchés ; il ne laisse rien transparaître. Toutefois, Jéhovah
observe. Il a vu les péchés de David. Mais il a aussi discerné
que le coeur de David peut encore se réformer (Proverbes
17:3). Que va donc faire Jéhovah ?
Jéhovah envoie le prophète Nathân vers David (verset 1).
Sous l’impulsion de l’esprit saint, Nathân s’adresse au roi
avec beaucoup de tact ; il doit peser ses mots. Parviendra-t-il
à ôter le voile qui aveugle le coeur de David et l’empêche de
voir la gravité de ses péchés ?
Pour éviter que David ne se mette sur la défensive,
Nathân lui conte une histoire, qui ne peut que toucher le coeur
de ce roi qui avait été berger. Celle-ci met en scène deux
hommes, un riche et un pauvre. Le riche avait des “ moutons
et des bovins en très grand nombre ”, mais le pauvre n’avait
qu’“ une agnelle ”. Un visiteur arrive chez le riche. Ce dernier
veut lui offrir un repas. Au lieu de se servir dans son propre
troupeau, il s’empare de l’agnelle de l’homme sans
ressources. David croit manifestement que l’histoire est réelle.
Outré, il s’exclame : ‘ Il mérite de mourir, l’homme qui a fait
cela, parce qu’il n’a pas eu pitié ! ’ — Versets 2-6.
L’histoire de Nathân a atteint son but, car sans le savoir
David s’est condamné. Nathân lui dit alors franchement : “ Cet
homme, c’est toi ! ” (Verset 7). Maintenant, le prophète parle
ouvertement de la part de Dieu, qui à l’évidence a été offensé
par le comportement de David. En transgressant les lois de
Dieu, David a en fait manqué de respect envers l’Auteur de
ces lois. “ Tu m’as méprisé ”, lui dit Dieu (verset 10). Cette
réprimande a l’effet d’une flèche dans le coeur du roi, qui
confesse : “ J’ai péché contre Jéhovah. ” Nathân certifie alors
à David que Jéhovah lui pardonne, mais le roi devra subir les
conséquences de ses péchés. — Versets 13, 14.
C’est dans ces circonstances que David a écrit le texte
que nous trouvons dans nos bibles au Psaume 51. Dans ce
psaume, le roi épanche son coeur, révélant ainsi la sincérité
de son repentir. Par ses péchés, David a méprisé Jéhovah.
Toutefois, après avoir vu le pardon divin s’exprimer dans toute
sa beauté, le roi contrit peut à juste raison dire à Jéhovah :
“ Un coeur brisé et broyé, ô Dieu, tu ne le mépriseras pas. ”
(Psaume 51:17). N’est-ce pas là l’une des plus belles
assurances qui puissent être données à un pécheur
repentant ?

E.D. Abiya votre serviteur